Méritons-nous la démocratie ? Le constat amer qui se confirme - TopicsExpress



          

Méritons-nous la démocratie ? Le constat amer qui se confirme aujourd’hui est que nos politiques ne cessent de semer des écueils pour entraver, avec des styles nuancés et relookés, le fonctionnement normal des rouages de la démocratie. Et la société, par son legs passéiste, sème les embûches à la culture démocratique. Que les partis cessent de se gargariser de programmes qui ne servent que d’attrape-nigauds de campagnes électorales, pour berner le citoyen. Il faut que cesse cette mascarade de gouvernement issu des urnes, tant que le Maroc n’aura pas changé son mode de scrutin législatif pour permettre l’émergence d’une véritable majorité, capable de former un gouvernement responsable et soudé, loin du bazar des tractations partisanes, auxquelles nous assistons, à l’issue de chaque échéance électorale. Notre pays ne peut plus se permettre un mode de scrutin- la proportionnelle à un tour, avec le plus fort reste- ; un mode de scrutin qui ne fait que renforcer la balkanisation politique, déboucher sur des gouvernements pléthoriques, favoriser la dilution des responsabilité et partant saper les fondements de la reddition. N’est-il pas opportun aujourd’hui de se rendre à l’évidence pour reconnaître que la démocratie ne peut voir le jour dans un contexte caractérisé par une prépondérance de l’analphabétisme et de la pauvreté. Les Marocains en ont assez de gouvernements politiques turgescents et sans différentiations de méthodes pour de piètres performances dans la gestion de la chose publique. Avec le recul, l’observateur avisé en arrive à conclure que le centre de décision dans notre pays est inamovible nonobstant la « sensibilité » de la majorité qui conduit le gouvernement et ce depuis plus de cinquante ans. Auquel cas, il est fondé de se demander à quoi bon de continuer à s’attacher à la couleur politique de nos gouvernements dès lors qu’aucune alternance ni dans les idées ni dans la méthode n’est observée ? Que cesse cette mascarade de gouvernements issus des urnes, avec en prime un gaspillage des deniers publics et des représentations fantoches. Il n’est un secret pour personne que les gouvernements au Maroc, y compris l’actuel sont des gouvernements composites, n’appliquant pas les programmes des partis qui les composent, mais plutôt ceux des ministres qui y siègent, pris à titre individuel (intuitu personae)- cas du ministre Al Ouafa qui n’entend pas obtempérer à l’ordre de son parti pour se retirer du gouvernement ! Nos défis sont d’ordre économique et le seront davantage durant les cinq années à venir. Aussi, le Maroc a besoin d’un gouvernement restreint et soudé, constitué en pôles-locomotives, ne dépassant pas les cinq, avec à leur tête de technocrates patriotes, mobilisés derrière le Roi, pour mettre en place les jalons d’un plan de développement réaliste, circonscrit dans le temps, avec obligation de résultats chiffrés. Ces technocrates seront comptables de leurs performances devant le Roi. Le citoyen quant à lui est capable de perception et de discernement pour faire la différence entre la bonne graine et l’ivraie, sans l’interface d’institutions sans contenus !!! Moralité : gare de faire, dans l’insouciance, le lit à ……. !!!
Posted on: Sat, 13 Jul 2013 22:25:36 +0000

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