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NEWS MAURITIUS Reconnaissance d’EIILM University - Jeetah : « C’est la TEC qui s’occupe des règlements » - Le ministre de l’Enseignement supérieur insiste que « c’est la TEC qui s’occupe de tous les règlements relatifs aux universités privées et qui concernent aussi EIILM University ». Sur Radio Plus, lundi, Rajesh Jeetah a récusé tout conflit d’intérêts allégué le concernant avec l’EIILM. Le ministre Rajesh Jeetah s’est expliqué, lundi, sur Radio Plus, sur la polémique concernant ses relations avec l’EIILM et aussi sur la question de reconnaissance de cette université. Il a insisté sur le fait que « c’est la Tertiairy Education Commission (TEC) de Maurice qui rédige tous les règlements relatifs aux universités privées à Maurice. » Ces règlements, dit-il, « s’appliquent aussi à l’EIILM University. » Le ministre a été interrogé sur une ‘notice’ de l’University Grants Commission de l’Inde, l’équivalent de la TEC. Cette notice, qui date de juillet 2013, indique qu’aucune université en Inde ne peut s’installer dans un pays étranger. Mais pour le ministre, « seule la TEC peut permettre » à ces universités d’opérer. « C’est la TEC qui fait les règlements et qui s’assure que tout se passe bien », explique le ministre. Le ministre de l’Enseignement supérieur a souligné une fois de plus qu’il n’est pas « un trustee » de l’EILLM. « Même au Parlement, je n’ai jamais dit que je suis un trustee. C’est inexact. » Il a expliqué que c’est une compagnie, en l’occurrence l’EIILM Ltd, avec pour directeur Sunil Jeetah, son frère, qui gère cette université. Ill a précisé n’y avoir « aucun intérêt. » Au sujet de son ancien rôle de trustee de l’Université de Wolverhampton, Rajesh Jeetah a expliqué qu’il n’y a eu aucun conflit d’intérêts. « Où y a-t-il eu conflit d’intérêts ? Il n’y a pas eu de biens publics impliqués », a-t-il lancé. Il a aussi parlé du plan stratégique pour le secteur tertiaire qui a été présenté la semaine dernière. Rajesh Jeetah est revenu sur son souhait qu’il y ait un gradué par famille. Selon lui, cette mesure n’ira pas à l’encontre du niveau de l’éducation dispensée. «Nous voulons donner la chance à tout un chacun », a fait ressortir le ministre. Il a aussi parlé de la construction de campus supplémentaires, tout en expliquant que « les procédures d’appel d’offres débuteront sous peu ». Au sujet des récents problèmes avec les étudiants népalais à Maurice, Rajesh Jeetah a souligné que son ministère travaille actuellement sur la manière d’éviter de telles arnaques. Selon lui, « il y a plusieurs propositions qui ont déjà été faites ». Liens confirmés entre l’EIILM et le Ramnath Jeetah Trust – Plus de doute. Le lien entre le Ramnath Jeetah Trust et l’Eastern Institute and Integrated Learning Management (EIILM) est établi. Alors que le ministre Rajesh Jeetah soutient dur comme fer que le Ramnath Jeetah Trust - dont il était membre jusqu’à 2012 avant que son père ne lui demande de se retirer - n’est nullement associé à l’EIILM, les documents du Registrar of Companies affirment le contraire. Des observations faites dans les documents administratifs de l’EIILM démontrent que ce Branch Campus comprend plusieurs ‘directorships’, dont celui de London Brokers Ltd, London Global Business Solution et London Risk Management Ltd. La consultation du site web du Ramnath Jeetah Trust montre bien que le Qualified Trustee du Ramnath Jeetah Trust se trouve être London Global Business Solution. Le fondateur du trust, Ramnath Jeetah lui-même, avait affirmé dans les colonnes du Défi Plus, que le rôle du Ramnath Jeetah Trust dans la gestion de l’EIILM s’était limité à l’enregistrement de l’institution d’enseignement supérieur auprès de la Tertiary Education Commission (TEC) en 2005. Depuis, l’entière gestion du trust aurait été confiée à son fils Sunil Jeetah, Managing Director. Le Ramnath Jeetah Trust a été créé le 5 novembre 2003. Le ministre Rajesh Jeetah y a été un trustee jusqu’en 2012. Son père Ramnath Jeetah lui aurait suggéré de prendre ses distances du Trust, après la création du Wolverhampton Branch Campus à Ebène en 2012. Ramnath Jeetah avait admis qu’il y avait bien conflit d’intérêts entre 2010 et 2012, mais insiste que son fils n’a pas touché le moindre sou et a agi comme ‘Absent Administrator durant ces deux dernières années. EIILM: Profits en hausse depuis 2010 Les finances de l’Eastern Institute and Integrated Learning Management (EIILM) ont connu une nette ascension depuis 2010. Le dernier rapport financier de l’entreprise chiffre les profits de l’institution à Rs9 millions pour l’année financière 2012. Ses Equity and Liabilities s’élèvent à Rs 18,7 millions. À ses débuts en 2005, les profits s’élevaient à Rs96000. Cinq ans plus tard, le Branch campus montre une meilleure santé financière. En 2010, ses profits ont grimpé à Rs2 millions pour atteindre Rs 9 millions deux ans après. Selon une notice de l’UGC en Inde – L’université des Jeetah dans l’illégalité ? – Dans une notice officielle datée du 27 juin 2013, l’University Grants Commission (UGC) de l’Inde indique qu’aucune université privée ou centre d’études n’a le droit d’ouvrir une branche en dehors du territoire indien, sans l’aval de cette instance. à la date de la notice, l’UGC affirme n’avoir octroyé aucune permission à l’université en ce sens. Cette remarque met l’EIILM University (Mauritius Branch Campus), dont les liens sont établis avec la famille Jeetah, dans une position délicate. Elle est l’antenne locale de l’université du même nom, dont le siège est situé à Sikkim, en Inde. La branche locale opère depuis 2007 à Ébène. Malgré nos sollicitations, la direction de la branche mauricienne n’a pas souhaité répondre à nos questions. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah devait, lui, aborder ce sujet lors du Grand journal de Radio Plus, lundi. Ce cas n’est pas isolé : d’autres institutions locales d’enseignement supérieur offrent des cours conçus par des institutions indiennes. Elles seraient dans une situation de porte-à-faux. Le communiqué de l’UGC précise qu’aucune université ou centre d’études n’a le droit de fonctionner en dehors des frontières de son État : « A university established or incorporated by or under a State act shall operate only within the territorial jurisdiction allotted to it under its Act and in no case beyond the territory of the State of its location”. Plus loin, l’UGC ajoute : « No University, whether central, state, private or deemed, can offer its programmes through franchising arrangement with private coaching institutions even for the purpose of conducting courses through distance mode. » L’UGC alerte les parents et étudiants de ce fait marquant : à ce jour, 27 juin 2013, elle n’a octroyé de permis à aucune université pour ouvrir une branche en dehors du territoire indien. –
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 17:55:06 +0000

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