NOUS DEVONS RECONSTRUIRE NOTRE PATRIE AVEC LES FORCES RESTEES - TopicsExpress



          

NOUS DEVONS RECONSTRUIRE NOTRE PATRIE AVEC LES FORCES RESTEES SAINES Les statistiques suivantes sont données à titre orientatif et ne prétendent pas être « exactes ». La population tunisienne s’élève à environ 10,5 millions d’habitants et se concentre pour à peu près 70 % dans les zones du Grand Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba), Sousse-Monastir, Sfax, Nabeul-Hammamet, Mahdia, Kairouan, Bizerte. La population se considère arabe et en moindre proportion berbère La population a triplé depuis l’indépendance en 1956 et doublé depuis 1970. La concentration géographique de la population est le résultat en grande partie de l’exode des régions de l’intérieur, par suite de la concentration des investissements dans et autour des grandes villes. La population des périphéries représente environ 30-35 % de la population des 7 agglomérations urbaines citées. La population émigrée, enregistrée ou non, représente environ 12 % de la population totale, dont près de 25 % ont moins de 16 ans et presque 35 à 40 % sont des femmes. Il s’agit d’une population moyennement qualifiée (ouvriers industriels, employés de bureau, hôtellerie, petites entreprises), et surtout faiblement ou peu qualifiée (ouvriers dans le bâtiment et agricoles, bars, restaurants, commerces de proximité) Les tunisiens hautement qualifiés, moins de 10.000 au total, se retrouvent essentiellement dans la recherche, l’enseignement, les libres professions (architectes, médecins, avocats, médias et informatique), les affaires. La population sans emploi résidente en Tunisie s’élève à près de 10 % de la population totale ( au moins 15 % de la population active). A la fin de 2010, les seuls grands partis politiques organisés sur tout le territoire national et à l’étranger étaient représentés par le parti Rcd de ben Ali (successivement dissous puis resurgi sous différentes sigles de partis (re)constitués) et Ennahdha de Ghannouchi. Rappelons que Ghannouchi et plusieurs responsables de Ennahdha étaient condamnés à de lourdes peines par contumace pour actes terroristes, et que plusieurs responsables du Rcd dissous devaient être jugés après le 14 janvier 2011.pour collusion directe avec le clan mafieux de Ben Ali. Tout ce monde court aujourd’hui en liberté et occupe la scène politique sur les bancs de la « majorité » qui gouverne ou de la « minorité » à l’opposition. Au vu simplement des quelques données statistiques exposées, majorité et minorité étaient fort prévisibles. Au-delà de toutes leurs irrégularités, les élections du 23 octobre 2011, 9 mois seulement après le 14 janvier, y compris 3 mois d’été, dans un pays qui n’a jamais connu de véritable compétition électorale, et en pleine agitation, gouverné provisoirement, avec des institutions débordées ou incriminées à tous les niveaux, ressemblent fort à un prétexte pour consigner le pouvoir « bénévolement » (?), tout le pouvoir, à Ghannouchi et à son parti, avec l’accord de tous les dirigeants des groupes politiques qui n’étaient pas encore des partis représentatifs de secteurs de l’opinion politique, des dirigeants syndicaux, et de l’Etat major de l’armée, et l’appui des services diplomatiques et des services secrets occidentaux, israéliens et des monarchies arabes du Golfe. Pourquoi Fouad Mbazaa, BCE, Yadh Ben Achour, le général Rachid Ammar avaient-ils décidé de consigner la Tunisie dans un moment de grande faiblesse du pays aux sieurs islamistes. S’étaient-ils tous trompés ? Avaient-ils tous fait de mauvais calculs ? Sont-ils tous dans la mouvance islamiste comme Moncef Marzouki et MBJaafar, ou Nejib Chebbi? Ou s’étaient-ils contentés de reprendre de l’activité de marchandage politique rémunérateur, autrement dénommé consensus, alors, le 23 octobre 2012 à la fin du mandat de l’Anc, comme maintenant pour demander le fameux « gouvernement de salut national ». Peut-être bien pour toutes ces raisons à la fois. Tout le monde a profité de la faiblesse du pays, après un quart de siècle de dictature mafieuse, précédé par une décennie de complots de palais, fomentés par ceux-là mêmes qui se disent aujourd’hui dans la continuité bourguibienne. Pour reconstituer le pays, il faut beaucoup d’imagination, de courage, de loyauté et ne s’appuyer que sur les forces restées saines dans cette chère et belle patrie. A bas les traîtres, tous les traîtres! Vive la Tunisie!
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 20:58:27 +0000

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