NOUVELLE HALLUCINANTE ET INCROYABLE : TOUS LES EQUIDES DE NOTRE REFUGE SONT PLACES SOUS SAISIE PAR L AFSCA en raison dinfractions aux législations concernant lidentification et lenregistrement des équidés... Si avant le 19 novembre, on ne procède pas aux analyses de sang de 6 de nos protégés (non identifiés et donc, selon le raisonnement de ces agents susceptible de maladies à déclaration obligatoire dont lanémie infectieuse) TOUS NOS CHEVAUX, PONEYS, ANES POURRAIENT ÊTRE ABATTUS SUR ORDRE de ces mêmes inspecteurs vétérinaires Hier vers 15h , 5 personnes pénètrent de leur propre chef dans notre domaine , sans y avoir été invités (on pourrait déjà là sinterroger légitimement sur le respect à la propriété privée ainsi quà la violation de celle-ci)pour nous entendre annoncer quelles procèdent à un contrôle au sujet des identifications de notre exploitation (voilà un épithède bien inopportun pour notre oeuvre de sentendre ainsi qualifier dexploitation lorsquon connaît véritablement le but et les préoccupations de 100 CHEVAUX SUR L HERBE ). Il y avait là 2 inspecteurs vétérinaires et une enquêtrice de lafsca accompagnés par 2 autres inspectrices vétérinaires du service public fédéral du bien-être animal. Perceptiblement les deux administrations ont décidé dunir leurs efforts et leurs moyens pour ce contrôle en force qui , il faut bien ladmettre nest guère réjouissant et nous confirme une fois de plus le décalage et le manque de considération réelle des administrations vis-à-vis de nos efforts en faveur de la cause animale. Nous répondons aux questions des personnes concernées. Demblée une des inspectrices du bien-être animal nous donne le ton et me signale de façon péremptoire que nous nétions pas un refuge car nous achetions des équidés. Il va sans dire que ce genre dallégation nest pas de nature à semer un climat de confiance, de dialogue et de respect mutuel. Je réponds que nous nétions pas un commerce et fait comprendre à mes interlocuteurs que cest particulièrement injurieux que lon puisse ainsi nous assimiler à des exploiteurs danimaux nous qui consacrons toute notre énergie, notre temps, nos ressources à secourir et à prendre soin du mieux que nous pouvons des équidés de la misère des abattoirs. Je rappelle, dautre part, quil nous appartient de plein droit dacheter des équidés pour les arracher à lenfer des abattoirs et quil nexiste aujourdhui aucune autre alternative hélas pour sauver un cheval du carcan de la boucherie. Avec une acidité impitoyable, cette inspectrice me confirme une nouvelle fois que nous nétions pas en conséquence un refuge puisque nous achetions ces équidés. Je demande à voir ces dispositions légales précises car jai du mal à imaginer quon peut exceller ainsi dans de si mauvaises dispositions. La petite dame sempressa daller chercher dans sa voiture la réglementation et se fit un plaisir inavouable de me la soumettre. En réalité , ces fonctionnaires sappuient sur un passage de larrêté royal du 27 avril 2007 qui stipule et définit les conditions dagrément des refuges. Moi qui ai voué plus de 35 ans de ma vie à sauver sans relâche des animaux (chevaux, et animaux de ferme des abattoirs et chiens, chats des laboratoires) précisément en les achetant, voilà que japparais aujourdhui comme une espèce d escroc, de génie malfaisant, une sorte dogre à lesprit calculateur qui aurait trompé tout le monde... Ne pouvant faire autrement pour les secourir jaurai commis par conséquent le sacrilège de monnayer leur vie, leur sauvetage contre quelques billets et en corollaire cela maurait écarté dêtre considéré comme un protecteur des animaux Cest fantasmagorique ! Jai limpression de vivre dans un autre univers ! Perceptiblement incapable de comprendre lessence même de mon combat pour les animaux j offre de bon coeur à cette inspectrice mon livre narrant lhistoire de tous mes chevaux ( ouvrage quelle a dailleurs dédaigné labandonnant ici en quittant le refuge ce qui est particulièrement révélateur quant à son état desprit vis-à-vis de nos efforts ! ) Jexpose la situation aux inspecteurs à propos de lidentification des équidés. En 2008 jai écrit une lettre à la Ministre Onkelinx lui signalant que nous étions dans limpossibilité financière de pucer nos 115 équidés et nous demandions une dérogation. La ministre nous a répondu très vite en nous rassurant et en nous signalant quelle allait proposer une adaptation de la réglémentation en prévoyant des modalités particulières pour les refuges en ne leur imposant pas une identification systématique aux chevaux. (sauf ceux qui seraient adoptés) 3 ans après, en juin 2011, 2 inspecteurs de lafsca effectue un contrôle suite à une plainte concernant lidentification. Une association confrère se serait ingénié r malicieusement à leur signaler que nous ne pucions pas nos équidés - question de nous mettre dans lembarras. Nous avons exhibé la lettre de la Ministre à ces 2 enquêteurs ignorant notre démarche à une instance supérieure . En août 2011 après enquête , ces mêmes fonctionnaires, nous ont envoyé une copie dune note du SFP Santé publique à lattention des responsable des refuges signalant que suivant la proposition de Madame Onkelinx il est autorisé que les équidés présents dans les refuges soient dispensés de la procédure complète de lidentification et denregistrement telle quelle est prévue dans larrête royal du 16 juin 2005. Cependant les équidés présents dans les refuges doivent être munis dun microchip dont le code didentification est inscrit dans un registre dentrée. Contrairement aux autres détenteurs déquidés, nous ne devons pas faire enregistrer à la société centrale du cheval nos protégés (ce qui est une économie de +_ 50 euros par équidé !) Dépuis cette date, nous nous sommes donc conformés à cette nouvelle exigence et avons fait pucé tous nos chevaux (sauf 6 dont 3 sont extrêmement émotifs et très difficilement manipulables ) . Voilà que hier débarque donc une nouvelle et sublîme délégation de lafsca venant spécialement de Bruxelles ainsi que 2 inspectrices du bien-être animal pour saisir tous nos chevaux, nous menacer de les faire abattre , nous signifier que nous ne sommes pas un refuge et nous obliger à procéder à nos frais à des analyses de sang (!!!!!) et à faire enregistrer tous nos chevaux (coût global évalué à +_ 5000 euros). Dautre part aucun de nos équidés ne peuvent sortir du refuge (imaginons une colique nécessitant une hospitalisation) et aucun autre équidé ne peut y entrer . Lorsque nous avons fait découvrir à 3 de ces inspecteurs nos installations ainsi que le bien-être de nos protégés, ces inspecteurs ont reconnu que nos animaux avaient le privilège de bénéficier de sollicitude et de superbes installations ...mais voilà décidément cela ne change rien étant donné que selon ces fonctionnaires inflexibles nous ne sommes pas un refuge , nous navons pas le droit de bénéficier des dispositions aux refuges. Je vous avoue que nous sommes tous ici en proie à la fois à un profond découragement ainsi quune réelle indignation. Le monde a ses précipices et depuis le début de lannée, nous avons vraiment limpression que certains prennent plaisir à épaissir nos ténèbres. Nous sommes profondément affectés par tant dincompréhension et tant dardeur à nous mettre à mal alors que notre seul but est de donner la lumière du bonheur à des êtres qui ont souffert et qui ont été méprisés. Aujourdhui nous sommes relégués à la même hauteur que nos protégés : celle des épreuves, du mépris, de labandon , de lindifférence et de lacharnement à nuire de certains. Que tous les amis sincères des animaux comprennent et mesurent notre dénuement Merci
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 09:41:37 +0000