Nombre de mathématiciens, déconomistes, de statisticiens, de - TopicsExpress



          

Nombre de mathématiciens, déconomistes, de statisticiens, de probabilistes ou déconométriciens ont largement développé et approfondi les principes qui découlent du paradoxe mathématique de lutopie démocratique, (Arrow et son théorème dimpossibilité, Nash, Nakamura, Gibbard et Satterthwaithe, Saari...), tous sont les auteurs de savantes démonstrations et de théorèmes concluant sur: - limpossibilité de transformer les choix individuels en un choix collectif respectant les préférences individuelles - limpossibilité davoir un système électoral juste qui refléterait parfaitement les préférences des électeurs. Quoiquil en soit ce paradoxe électoral est encore beaucoup plus significatif lorsquon le confronte à lidée de pluralisme que prône le dogme démocratique. Il est en effet très aisé de comprendre, lorsque lon simprègne de cette idéologie, de faire du pluralisme politique une autre condition du système démocratique. Ainsi, plus une démocratie présente de candidats, de sensibilités politiques diverses et variées, plus celle-ci témoigne de sa force et de sa justesse, car elle est capable de présenter au peuple citoyen électeur tout léventail des convictions, (dans la seule condition bien sur quelles soient toutes démocratique)... Or un des éléments du paradoxe est que justement plus le choix est important plus le risque de tomber dans une élection paradoxale augmente lui aussi. Autrement dit, plus on cherche à satisfaire la diversité démocratique moins on a de chance dobtenir un résultat rationnel en cohérence avec les bases mêmes des principes politiques issus de la philosophie démocratique. Condorcet établit mathématiquement que pour un choix minimal entre trois candidats le risque de tomber dans ce paradoxe est dexactement de 8,77%. Or il monte à plus de 49% pour 10 choix, soit au-delà de 10, la quasi certitude davoir un résultat nexprimant pas lopinion de la majorité des électeurs. Cest un lieu commun de dire aujourdhui que le vote, ce geste anodin de vertu civique issu de la croyance populaire de détenir une part de la souveraineté, nest en réalité quune subterfuge que certains (détenant eux la réalité du pouvoir) mettent en avant pour détenir une légitimité de façade, afin de sauver les apparences. William Penn, lun des pères fondateurs de la nation démocratique américaine avait lhabitude de dire, lui aussi: Laissez croire au peuple quil gouverne et gouvernez-le Aissam Aît-Yayha
Posted on: Thu, 07 Nov 2013 23:25:40 +0000

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