Nous avons le devoir sacré de démontrer au Monde que nous - TopicsExpress



          

Nous avons le devoir sacré de démontrer au Monde que nous ne sommes pas les plus médiocres des êtres humains sur terre, ni les masochistes, ni les pervers, ni les esclaves consentants et heureux, ni les débiles mentaux, ni les éternels enfants, ni les éternels naïfs, ni les sourds-muets-aveugles-de- naissance. Mais que nous sommes des êtres humains normaux, conscients et jaloux et de notre beau, grand et riche Pays, de nos libertés et de nos droits inaliénables, de nos richesses nationales, de nos capacités, de nos richesses et de nos potentialités, de notre fierté et grandeur nationales. Comme nos prédécesseurs, nous ne courberons jamais l’échine. Nous continuons à réclamer justice et réparation et nous poursuivons le combat jusqu’à la victoire finale. D’autant plus qu’il y a à peine deux jours, le Peuple Congolais et toute la Communauté Internationale ont surpris les forces d’occupation actuelles et leurs collabos et complices congolais en flagrant délit de tricherie, de défi, de déclaration ouverte de guerre, d’arrogance et du début d’extermination de nos Etudiants, Avenir de notre Pays. L’histoire n’est pas seulement écrite par les hommes. Elle est surtout faite par les hommes. Elle est le produit de leurs activités et de leurs efforts et sacrifices pour réaliser leurs aspirations profondes et légitimes et leurs projets ; de leur combat pour le triomphe des valeurs et des idéaux auxquels ils communient ; de leur quête incessante et tenace en faveur des causes nobles et justes pour lesquelles ils luttent et consacrent leurs énergies ainsi que de leur foi inébranlable dans l’avènement d’un monde politique et socio-économique meilleur qui meuble leurs rêves. C’est le moment tout indiqué de nous rappeler de ces paroles emblématiques léguées à la postérité par Patrice Emery Lumumba au moment où ses bourreaux croyaient l’avoir anéanti et avoir à jamais anéanti la vérité qui l’habitait, paroles écrites au moment où il était au paroxysme de son calvaire : « Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseigne aux Nations-Unies, Washington, Paris ou Bruxelles, mais celle qu’on enseigne dans les pays affranchis du colonialisme et ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au Nord et au Sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité ». La tragédie de Lumumba, c’est en tous points la tragédie du Peuple Congolais. Mais l’héroïsme de Lumumba, c’est en tous points l’héroïsme du Peuple Congolais. Hier comme aujourd’hui, dans l’enfer de l’esclavage, du colonialisme, de toutes les dictatures d’hier et de la tyrannie actuelle imposée à notre Peuple depuis le 17 mai 1997 à ce jour par les forces d’occupation avec la complicité de quelques collabos congolais qui leur servent de paravent, le Peuple Congolais a continué à refusé de courber l’échine. Il tient à réécrire son histoire. Cette année, nous devons nous racheter et nous amender devant Dieu qui nous a montré un Amour singulier en nous donnant un pays qui est l’un des Géants d’Afrique et du Monde ; l’un des plus Grands Réservoirs des matières premières, d’énergie et d’eau du Monde ; l’un des Greniers de la Terre ; l’un des Foyers de la Méga- biodiversité ; l’un des Centres les plus riches en intelligentsia, en ressources humaines, multiculturelles et multi- artistiques du Monde. Alors que tant de nos Compatriotes sont morts pour des causes diverses, Dieu, malgré nos turpitudes qui font de nous la risée du monde entier et nos manquements graves, a été patient et nous a préservés et épargnés jusqu’à ce jour pour nous donner le temps et l’occasion de nous racheter et nous amender devant Lui, devant nos Aïeux qui nous ont légué cette Terre, devant nos Compatriotes qui se sont battus jusqu’au sacrifice de leur vie pour nous arracher de l’esclavage et de la colonisation et obtenir la proclamation de l’Indépendance et de la Souveraineté nationales. Pensons notamment à nos Compatriotes auteurs des révoltes contre le caoutchouc du sang ; des révoltes qui ont secoué notre pays jusqu’à la crise économique mondiale de 1929 ; des révoltes contre les sous-traitants esclavagistes ; des révoltes de la Force Publique à Luluabourg en 1895 ; des révoltes messianiques du Kimbanguisme en 1920 ; des révoltes de Bampende contre la pressurisation excessive des Multinationales comme Unilever ; des révoltes survenues après la 2ème Guerre Mondiale et menées par les Travailleurs de l’Union Minière du Haut-Katanga, de Kilo-Moto et du Port de Matadi. Pensons aux Auteurs du Manifeste de la Conscience Africaine en 1956 ; à la révolte du 4 janvier 1959 ; au Mouvement National Congolais (M.N.C.) qui de 1958 à 1964, avait su, comme l’est et le fait l’UDPS depuis 1980 à ce jour, mobilisé, catalysé et canalisé la majorité des énergies nationales jusqu’à arracher de haute lutte le 30 Juin 1960 la proclamation de l’Indépendance et la Souveraineté nationales que la Métropole n’avait jamais ni prévue, ni voulue ni préparée. Pensons aux Congolais présents à l’Exposition de Bruxelles de 1958 parmi lesquels il y avait des représents éminents de Bakongo, des Bangala, des Balubas, des protestants et des catholiques, des socialistes et des traditionnalistes qui avaient remis ensemble une pétition au Ministre belge Pétillon réclamant l’Indépendance du Congo. Pensons aux révoltes populaires de 1963-1964 menées par Pierre Mulele et Gaston Soumialot qui avaient mobilisé les trois quart de notre pays ; aux révoltes estudiantines du 4 juin 1969 et de 1971 au cours desquels plusieurs d’entre eux furent soit massacrés, soit enrôlés de force dans l’armée et transférés à Luzumu, soit condamnés à perpétuité ; à nos Compatriotes qui avaient consenti beaucoup d’efforts et accepté de nombreux sacrifices pour essayer de résoudre, à travers différents forums des négociations politiques, la crise politique créée en 1960. Il s’agit notamment des organisateurs des forums ci-après et des participants à ces forums : Table Ronde de Bruxelles (20 janvier -20 février 1960); Table Ronde de Léopoldville (25 janvier 1961-16 février 1961); Conférence de Tananarive (8 mars 1961-12 mars 1961); Conférence de Coquilhatville (24 avril 1961-28 mai 1961); Conclave de Lovanium (22 juillet 1961-2 août 1961) et Conférence Nationale Souveraine (CNS, 7 août 1991-6 décembre 1992). Pensons à nos Compatriotes rédacteurs et auteurs de différents textes et différentes constitutions démocratiques qui se sont succédé dans pays mais dont l’application a été bloquée en même temps que tout le processus démocratique depuis 1960 à ce jour : il s’agit notamment des Compatriotes participants à la Table Ronde de Bruxelles (20 janvier 1960-20 février 1960) d’où était sortie la Loi Fondamentale adoptée par le Parlement belge et qui servit de base aux premières élections démocratiques dans notre pays en mai 1960 et à la mise en place des premières institutions démocratiques de la première législature le 30 juin 1960 dirigées par les Gouvernants démocratiquement élus aux élections de mai 1960dirigéessans Pensons aux Martyrs de la Démocratie tombés le 16 février 1972. Pensons aux Compatriotes rédacteurs de la Constitution démocratique de Luluabourg (janvier- avril 1964), ensuite adoptée au référendum populaire et promulguée par le Président de la République Joseph Kasa-Vubu le 1er août 1964 et qui servit de base pour l’organisation par le Premier Ministre Moïse Tshombe des élections locales, provinciales et législatives. Il ne restait que l’Election Présidentielle quand intervint le Coup d’Etat militaire du 24 novembre 1965 ; des Compatriotes rédacteurs du Manifeste de la N’Sele, Document fondamentalement démocratique et qui tenait à faire du MPR un parti démocratique à côté du 2ème parti démocratique prévu à l’article 4 de la Constitution du 24 juin 1967 ; des Compatriotes rédacteurs de la Constitution du 24 juin 1967 prévoyant à l’article 4 l’existence de deux partis politiques dans notre Pays à l’instar du bipartisme de fait vers lequel s’était acheminé tout spontanément le pluralisme politique à partir de plusieurs partis politiques créés en 1960 vers la bipolarisation de la vie politique en deux grandes tendances qui dominait le Parlement congolais en 1965 au moment du Coup d’Etat militaire du 24 novembre 1964 (CONACO et Front Patriotique congolais). Pensons aux 2850 Délégués à la Conférence Nationale (CNS,7 août 1991- 6 décembre 1992) représentant l’ensemble de la Société Congolaise et qui, après avoir pendant 16 mois refait la lecture de toute l’histoire nationale, diagnostiqué la nature et la cause profonde de la crise congolaise provoquée depuis 1960, balisèrent l’avenir en dotant le Pays des Fondements d’un Etat de droit démocratique moderne notamment par la Constitution de la Transition et le Projet de Constitution de la 2ème République. Pensons aux 362 Délégués au Dialogue Intercongolais qui, du 25 février 2002 au 3 avril 2003 étaient parvenus aux Résolutions (Accord Global et Inclusif et Constitution de la Transition) dont l’application aurait pu permettre au pays de rentrer dans les rails du processus démocratique initié par la CNS. Pensons aux Treize Parlementaires Fondateurs de l’UDPS qui, le 1er novembre 1980, écrivait au Président Mobutu la Lettre Ouverte dans laquelle ils disaient « Il est impensable que 25 millions de Zaïrois (aujourd’hui Congolais) soient tous des militants du MPR par conviction. L’obligation qui leur est faite d’être déjà, à la naissance, membres du MPR, qu’ils le veuillent ou non, les font naître comme esclaves et non des hommes libres » ; des milliers des Combattants de l’UDPS tombés depuis 1980 à ce jour sur le champ d’honneur tenant dans leurs mains le flambeau du combat pour la Liberté. Pensons à des milliers des Résistants de l’UDPS et Combattants de la Liberté victimes des assauts meurtriers des escadrons de la mort et devenus infirmes, ayant perdu leurs biens et leurs emplois, laissés au bord de la route… Pensons au Combat héroïque, non- violent, constant et exemplaire de notre Leader Etienne Tshisekedi qui pendant plus 30 ans (1980-2011) est le Symbole du Combat de notre Peuple ; est le Point de chute et de cristallisation optimale et maximale de notre aspiration à la Liberté et a incarné la Conscience patriotique et démocratique de tout un Peuple. Pensons à tous les Martyrs de la Guerre sainte qui s’est déroulée dans notre Pays du 4 janvier 1959 au 16 février 1992 ; aux contestations estudiantines à Kinshasa et à travers tout le pays, aux revendications des syndicalistes, au Combat de la Conférence Episcopale de l’Eglise Catholique du Congo à travers ses lettres, pastorales, messages et exhortations, au Combat du Groupe Amos animé par l’Abbé José Pundu et ses Compagnons de lutte, au Combat des Hommes de différentes Eglises (prêtres, pasteurs et évêques isolément), au Combat du Cardinal Joseph-Albert Malula, au Combat du Cardinal Frédéric Etsou Nzabi Bamungwabi, au Combat de Mgr Kotaliko, au Combat du Pasteur Fernando Kutino. Pensons au combat héroïque des Organisations nationales humanitaires et de défense des droits de l’homme (Azadho d’abord puis Asadho, La Voix des Sans Voix, Justice et Paix…) , au Combat de Floribert Chebeya, au Combat d’Armand Tungulu Mudiandambu. Pensons aux révoltes populaires, aux interpellations parlementaires de 1978-1978, aux grèves des ouvriers, à l’Autocritique des milieux universitaires notamment lors du Congrès des Africanistes en 1978, lors du Colloque National sur l’Authenticité en 1981, lors du Symposium International sur les idéologies africaines en 1985, lors du Séminaire des Professeurs de la Faculté des Sciences Economiques de l’Université de Kinshasa en 1987. Pensons aux protestations spectaculaires et téméraires des Femmes kinoises surtout entre 1987 et 1990. Pensons à la résistance des artistes et des écrivains Congolais ; au Combat des Médias Congolais dans le pays et dans le monde ; au Combat du Groupe Epiphanie ; au Combat de Bana Congo ; au Combat des Membres, Cadres et Responsables politiques de l’UDPS de l’intérieur et de l’extérieur de notre Pays. Pensons au Combat de différentes Forces Congolaises de Progrès depuis 1960 à ce jour ; au Combat de la Diaspora Congolaise éparpillée à travers le Monde, Diaspora qui par son Combat politique a pesé de tout son poids sur l’opinion internationale et dont l’aide humanitaire envoyée au Congo dépasse 4 fois l’aide humanitaire des organisations internationales et des pays partenaires.
Posted on: Mon, 26 Aug 2013 22:27:38 +0000

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