Nous avons vécu la même situation à l’époque de Nasser, mais - TopicsExpress



          

Nous avons vécu la même situation à l’époque de Nasser, mais notre volonté n’a pas été brisée. Quand l’Égypte a obtenu sa liberté après la Révolution du 23 Juillet 1952 et a commencé à pratiquer la volonté populaire après des années de soumission, les anciennes forces coloniales ont montré leur animosité. Des menaces ont été lancées et les aides ont été suspendues, au point même d’interdire les médicaments. L’Égypte a alors connu le blocus économique et le financement du Haut-Barrage d’Assouan a été interrompu. Puis une attaque militaire a été organisée contre l’Égypte par l’intermédiaire de la France et de l’Angleterre qui ont d’ailleurs appelé, il y a quelques jours, à la tenue d’une séance du Conseil de sécurité de l’Onu pour permettre d’intervenir dans les affaires de l’Égypte, défiant ainsi la volonté populaire des Égyptiens, bien que l’Égypte soit sortie de l’expérience précédente la tête haute et victorieuse. L’ingérence étrangère dans le choix des gouvernants est énergiquement refusée, car elle constitue un défi clair posé à la volonté des foules qui ont annoncé leur choix ou qui ont renversé le pouvoir que l’Occident défend aujourd’hui. En quoi cela concerne la France et l’Angleterre ? Le peuple égyptien a pratiqué l’un des droits de l’homme qui est le droit des peuples de choisir leurs gouvernants. Donc s’opposer à ce droit est une violation claire des droits de l’homme et des principes de la démocratie. Je pensais que les forces démocratiques allaient s’aligner du côté de la volonté des foules et non du côté du terrorisme qui a dévoilé son laid visage en Égypte par ses diverses attaques et en incendiant les institutions publiques, les églises et le patrimoine qui appartient non seulement aux Égyptiens mais à l’humanité tout entière. Nous devons tirer la morale des leçons de l’Histoire. Notre histoire moderne prouve qu’en fin de compte, la victoire est pour le peuple et ceux qui s’opposent à la volonté des peuples sont les perdants. En effet, en s’alignant sur le terrorisme, ceux-ci perdent le respect des foules, ce qui constitue le début de la perte de leurs intérêts non seulement en Égypte mais dans toute la région, comme cela s’est passé auparavant. Nous traversons une phase déterminante de notre histoire, cela nous permet de savoir qui sont vraiment nos amis et ennemis. C’est aussi une épreuve pour l’Occident qui ne profitera pas beaucoup de son recours au Conseil de sécurité de l’Onu, après avoir fait apparaître clairement le camp dans lequel il se trouve.
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 08:38:35 +0000

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