Nouvelle-Calédonie : l’indépendance à marche - TopicsExpress



          

Nouvelle-Calédonie : l’indépendance à marche forcée 13101021 Le 30 octobre 2013 Paul Véglio Retraité de lindustrie Cliquez pour acheter Entendez-vous cette petite musique qui accorde ses violons ? C’est que l’an 2014 vient et que le grand bal du « lâchez-tout » se prépare. 2014 sera l’année de la Nouvelle-Calédonie et du référendum sur l’indépendance préparé de longue main. Voici la genèse de l’affaire néo-calédonienne : c’est un archipel de 300.000 habitants, composé de 40 % de natifs Canaques, de 30 % de Caldoches d’origine française et de 30 % de Mélanésiens et Asiatiques divers, qui a la triple particularité de former l’une des deux zones stratégiques d’influence française dans le Pacifique, de concourir largement au fait que nous formions la troisième puissance maritime mondiale et d’être l’un des principaux producteurs mondiaux de nickel. La coutume kanak fait que celui qui acquiert quelque bien doit le partager avec toute sa communauté : cela décourage de travailler. De ce fait, les Caldoches se sont taillé la part du lion dans l’exploitation des richesses du pays, d’où des inégalités énormes, inadmissibles en métropole mais qu’on ne savait pas trop comment gommer, eu égard au poids culturel considérable de cette coutume. Ceci n’avait pas échappé aux Anglo-saxons, qui veulent depuis toujours nous chasser du Pacifique. Avec l’appui d’une poussière de petits États constitués récemment en Océanie, ils ont donc encouragé l’idée d’indépendance en Nouvelle-Calédonie et des autres îles, avec le concours actif de ceux qui, en France, voient dans ces morceaux de France du bout du monde des confettis de l’histoire qu’il faut balayer au plus vite. Forcément, face au laxisme des autorités, des troubles graves se produisirent, attisés par des partis canaques indépendantistes, activement soutenus par nos humanistes de salon et nos voisins de la zone Pacifique. Les tensions entre opposants et partisans de l’indépendance tournèrent à l’insurrection durant la période 1984-1988. On vit alors jusqu’où pouvait aller l’idéologie débridée des anticolonialistes patentés, à Ouvéa notamment, dans cette petite île de l’archipel où l’on mit hors d’état de nuire un groupe d’indépendantistes qui avaient assassiné 4 gendarmes à la machette et pris 25 autres militaires en otages pour couvrir leur fuite et se réfugier dans une grotte. Après l’assaut réussi de la grotte et la libération des otages, une violente polémique s’engagea, des « témoins » canaques accusant les militaires d’avoir exécuté une bonne moitié des tueurs qui avaient survécu à l’assaut, ce qui n’était probablement pas totalement faux. Accusation relayée aussitôt par toutes les presses et représentants des « droits de l’homme » du monde entier, et d’abord de France, qui n’avaient jamais un mot de réprobation à l’égard de la meurtrière habitude prise par des indépendantistes de « caillasser » les automobilistes passant près de leur village. Au lieu de couper court en rappelant aux bonnes âmes que, dans la violence du feu de l’action, il n’était pas question de réagir comme s’il s’agissait de mettre la main sur des voleurs de poules, le gouvernement tergiversa et ouvrit une enquête ; cela aboutit à une amnistie générale. Mitterrand, qui venait d’être réélu, mit donc au même niveau de responsabilité les forces de l’ordre et les tueurs. Cet arrangement « fifty-fifty » incita les deux camps à négocier, cela conduisit aux accords de Matignon puis de Nouméa, qui mirent en place un système hybride dérogeant à plusieurs règles constitutionnelles et aux « valeurs » de la République : large autonomie de la Nouvelle-Calédonie, pilotée par un gouvernement local ayant son propre drapeau, ayant quasi-pouvoir de veto sur les lois de la République, et sur-représenté par les Canaques (40 % des habitants, rappelons-le) installés majoritairement dans toutes les institutions des îles et dotés de places avantageuses dans tous les organismes publics et toutes les administrations. En 1989, un nouveau référendum eut lieu, le « oui » au maintien dans la République obtint presque 100 % des voix. En prenant en compte les abstentionnistes canaques, ce « oui » représentait plus de 65 % des électeurs, majorité très suffisamment qualifiée pour rendre caduc tout futur projet d’indépendance. On décida pourtant de prévoir encore un référendum sur l’indépendance en 2014 et, au cas où les habitants décideraient de rester Français, de recommencer jusqu’à ce que le « oui » à l’indépendance l’emporte… On voit bien là que, jusqu’en 2017, il va y avoir matière à dresser beaucoup de rideaux de fumée pour monter les Français les uns contre les autres et détourner leur attention des désastres qui vont s’accumuler. À moins que…
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 07:35:40 +0000

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