PRÉSENTATION DU CENTRE UNIVERSITAIRE POLYTECHNIQUE DE OUAHIGOUYA - TopicsExpress



          

PRÉSENTATION DU CENTRE UNIVERSITAIRE POLYTECHNIQUE DE OUAHIGOUYA (C.U.P.O) ------------------ L’université mère, l’U.O. est à bout de souffle. Elle n’en peut plus. Elle peine à recevoir tous les détenteurs du premier diplôme universitaire, le baccalauréat. A cet effet, elle égraine des grains de chapelet pour bénéficier de l’aide de « Simon de sirène ». C’est en réponse à ces longues et douloureuses peines et conformément au contrat de la décentralisation que l’université de la belle cité de Naaba Kango, à l’instar de bien d’autres a vu le jour. Présentation générale La pépinière des futures élites de la cité de Naaba Kango a ouvert ses portes le 29 octobre 2010. A ses premiers jours, elle n’avait que deux filières à savoir la médecine et la finance comptabilité, et comptait 70 étudiants. ‘’Abbiatepaura’’, n’ayez pas peur ! De nos jours la famille des filières a de nouveaux nés : gestion des ressources humaines, GRH, la Gestion Foncières et Immobilière, GFI et le Marketing et Gestion. Parlant de GRH notons qu’elle est un nouveau venu dans une université publique du Burkina ; elle est capitale et fondamentale de nos jours. Loin de faire une discrimination entre les filières notons qu’il ne saurait avoir de véritable prétention au développement sans une bonne gestion personnel. Ajoutons qu’un pays qui osera tourner le dos à une meilleure gestion du personnel se baignera dans le miel de l’incivisme et de la violence. A l’heure, le centre forme exactement 340 étudiants répartis entre différentes filières pour la construction de notre chère patrie. L’ADMINISTRATION En terme d’administration l’indépendance de l’université n’est guère une réalité elle est toujours sous les commandes de l’administration centrale de l’université de Ouagadougou par le biais du chargé de mission le professeur Abdoulaye OUEDRAOGO. Ce dernier s’adonne tant bien que mal pour la bonne marche de l’université. A l’instar des autres universités du Burkina, celle de la ville de Naaba Kango bénéficie des prestations du Centre National des Œuvres Universitaire, le cenou, à travers son démembrement régional CROU CENOU / CROU LE Centre national des œuvres universitaires est un établissement public de l’Etat à caractère Administratif (EPA) Il a pour mission de gérer les œuvres universitaires en faveur des étudiants dans un établissement d’enseignement supérieur public ou privé conventionné du Burkina Le CENOU est chargé : • D’assurer des prestations sociales propices aux études et à l’épanouissement des étudiants • D’assurer la gestion et le suivi de la mutuelle nationale de santé des étudiants du Burkina (MUNASEB), pour l’instant inexistante à Ouahigouya. • D’assurer des prestations sociales au profit des personnels des universités et des établissements d’enseignement supérieur • De mobiliser des ressources additionnelles en faveur des étudiants • Et de veiller à la bonne santé et l’intégrité physique des étudiants En nous intéressant au démembrement du CENOU à Ouahigouya, notons que le centre est à ses débuts, les difficultés existent sans doute. Il est en manque de personnel et de site proprement dit. Ces éléments limitent les prestations du CROU. Concernant l’une des missions capitales que le CROU ne rempli pour le moment, c’est-à-dire de veiller à la bonne santé des étudiants, le Directeur Régional M. Gildas BADO rassure que cette mission sera à son apogée dans un bref délai. L’ORGANISATION INTERNE DES ETUDIANTS Les étudiants n’ont pas encore « accouché » l’idée d’avoir un délégué général. A l’heure ils ont des représentants syndicaux, qui sont dans l’association Nationale des Etudiants du Burkina(ANEB). La commande principale de cette association est confiée à Boris TANLIRE, étudiant en 3ème année médecine. DIFFICULTES DU CUPO L’université de la ville de Naaba Kango n’a pas ses propres locaux. Elle doit ses salles de cours à l’Ecole Nationale des Enseignants du Primaire (ENEP) qui abritent tous les étudiants de la première année. Elle est redevable aussi au lycée professionnel Naaba Kango de Ouahigouya qui accueille ceux de la deuxième et troisième année. Le véritable problème de l’université est le manque de professeurs titulaires. Les étudiants ne savent plus sur quel pied danser. Des jours et des semaines passent sans cours. «Dieu vient à notre aide !» telle est la prière quotidienne des futures élites. «Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possible.» osons croire mais pour le moment« cultivons notre jardin». ------------------------------------------- Article de SAWADOGO Judicaël, GRH 1, publié dans le premier numéro de La Plume De LElite du 20 Juin 2013
Posted on: Fri, 22 Nov 2013 21:35:06 +0000

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