Palais de justice de Dakar La panne du véhicule des détenus repousse encore les audiences rewmi Les audiences n’ont pas eu lieu, hier, au tribunal des flagrants délits de Dakar. En cause, l’unique bus devant assurer le transfert des prévenus, de la prison au palais de justice de Dakar, est tombé encore en panne. Il faut dire que la situation était pareille le lundi 1er octobre dernier. Aucun détenu n’a comparu, hier, au palais de justice de Dakar. Le seul bus devant assurer le transfert des locataires de la prison au palais de justice est tombé encore en panne. Pourtant, juges, avocats, entre autres, étaient venus dès les premières heures pour assurer la bonne tenue des procès. Comme parents, témoins, amis et sympathisants des détenus qui, à leur grande surprise, apercevront le banc des accusés vide. Leurs occupants étant retenus dans leurs cellules, à cause de la panne de l’unique bus devant assurer leur transfert. Situation que les avocats ont déplorée, sans vouloir se confier à la presse, venue recueillir des faits divers. Finalement, il a fallu attendre jusqu’à 13 heures pour voir les juges entrer dans la salle et se contenter de donner les délibérés des procès précédents, avant de renvoyer les audiences inscrites au rôle du jour. «Aujourd’hui (hier : ndlr), il n’y aura pas d’audience, parce que le véhicule devant assurer le transfert des détenus est tombé en panne», a informé le juge. Devant pareille situation, les réactions ont été nombreuses, la jugeant indigne d’un Etat comme le Sénégal où l’on loue, depuis quelques temps, des progrès et de l’indépendance de la justice. Le ministère de la Justice vilipendé Malgré les pannes récurrentes de ce véhicule, il assure le transfert des détenus entre le palais de justice de Dakar et la prison centrale de Rebeuss, le camp pénal, la Maison darrêt des femmes, le Cap manuel et le Pavillon spécial. Le véhicule avait également en charge le transport des détenus, lors des retours de parquet, ou encore celui des femmes détenues à la Police de Grand-Dakar et des hommes de la Police centrale. Face à cette situation, un avocat sous couvert par l’anonymat, a haussé le ton. « Ce qui s’est passé est une atteinte aux libertés individuelles, le droit d’être jugé dans les meilleurs délais. Et la cause pour les avocats, le fait que leurs affaires ne sont pas jugées donc, ils ne sont pas payés. Cependant, c’est au ministère de la justice de s’en occuper car, c’est absolument grave que, pour des questions de véhicule, qu’on ne puisse pas acheminer des détenus et qu’ils soient jugés dans les meilleurs délais. Cela participe à un procès équitable et d’une bonne justice. Parce que, quelqu’un qui est détenu et qui est présumé innocent a le droit d’être jugé rapidement et si pour des questions de véhicule ce n’est pas fait, c’est grave», a regretté la robe noire. Les avocats ont également déploré la panne des climatisations et l’absence de sonorisation
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 11:03:00 +0000
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