Paris… Ville de lumière et de gaîté Ville de plaisir et de beauté Ouverte à toutes les sensibilités Jamais endormie, toujours pleine de vie Où tous les amours ne sont pas interdits Où toutes les folies sont tolérées Mais sans excès Paris la nuit, c’est une féerie De minuit jusqu’à l’aube On s’amuse, on joue et on snobe Les femmes s’habillent de jolies robes Pour épater la galerie Dans ses entrailles, il y a le plaisir Dans ses murailles, les femmes soupirent De jouissance comme elles respirent Dans les demeures, les hommes transpirent Pour leur offrir extase et délire Chaque week-end l’amour s’installe Dans les garçonnières et leurs dédales Les femmes se donnent sans un scandale Elles sont avides et en fringale Des grandes folies de Pigalle Elles sont si douces et on se régale De leurs chairs si fraîches Couleur pêche Dans leurs petites crèches On pose des roses Derrière des portes closes Ça me faisait toujours quelque chose Paris, c’est mon monde à moi Les petites coquines aux abois elles rêvent d’hommes et d’exploits Sans le moindre bruit et sans éclats Pourvu qu’elles aient le plaisir en soi Dans le velours et dans la soie C’était toujours comme ça Paris, c’est un monde à part Le joli rêve des beaux « lascars » Aux grands amours sans histoire, ils cherchent toujours l’âme d’un soir Pour assouvir plaisir et gloire Dans les jolis et beaux « couloirs » Des belles dames en déboires Assoiffées de plaisir, de caresses dans le noir Incognito elles ne veulent pas le savoir Les belles et jeunes touristes Aux mines claires et pas si tristes ? Des jolies fées qui rêvent et insistent Pour découvrir l’amour artiste Elles persévèrent et elles résistent À la recherche des douceurs qui existent Elles recensent toutes les pistes Elles les mèneront peut-être un jour Vers le grand et le bel amour Elles sont chauffées comme des « fours » elles sont brûlantes à la peau de velours Elles appellent les hommes à faire la cour Sans baratin ni grands discours Les boîtes de nuit sont bien garnies De jolies fées à moitié nues Des bienheureuses douces et menues Très chaleureuses, et c’est bien connu Aux belles lèvres douces et charnues Si généreuses comme convenu Des jolies précieuses, mais si polies Pour des amours à l’infini Blonde ou brune Black ou rouquine À chacun sa chacune Pour des nuits sans fin Pour des milliers de câlins Pour aboutir enfin Aux plaisirs divins Sans la moindre lacune Les Parisiennes ? Quelle belle aubaine Pour les mécènes ! Elles n’ont pas peur Elles ont bon cœur Elles savent par cœur Comme elles nous mènent Dans leurs domaines Du grand mystère De la femme en fleur Dans sa splendeur Que du bonheur Quand elle est majeure Hamadi Kilani le poète du web
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 19:52:03 +0000
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