Partout la lumière est altérée. Ce qui altère la lumière vibre encore dans une obscurité. Des lieux sont étreints par une altération de la lumière dont le battement vibre encore dans une obscurité. Images que l’étreinte d’une obscurité révèle et détermine. Images que vous ne pouvez nommer. Les lieux, comme les corps, vont à l’anonymat à la mesure où l’étreinte d’une obscurité les éprouve. D’image en image, le travail de l’obscurité conduit toujours plus obscurément à l’anonymat. Ainsi l’obscurité s’engendre-t-elle elle-même, tel un souffle qui se propagerait, qui s’étendrait dans l’image, dans chaque image. « Choses seulement faites pour qu’on les regarde » (extrait)
Posted on: Fri, 02 Aug 2013 09:20:41 +0000
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