Pauvreté: 74% des jeunes sont très pauvres 08 Novembre - TopicsExpress



          

Pauvreté: 74% des jeunes sont très pauvres 08 Novembre 2013 Si la pauvreté frappe 92% des Malagasy en 2013, ce fléau frappe moins les jeunes d’après les statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ils sont 74% à subir les affres de la pauvreté. Mais ce chiffre résulte des calculs sur les statistiques de la pauvreté de 2011. Entre-temps, la situation a empiré. Les ruraux sont moins lotis que les urbains. Ils sont 80% à vivre dans la pauvreté, contre 51% pour les jeunes citadins. Les opportunités d’emplois sont plus nombreuses en ville même si dans la majorité des cas, les jeunes, surtout les non qualifiés, s’adonnent aux petites activités comme le commerce de rue, les travaux domestiques. L’OIT remarque que la politique très fiscaliste de l’Etat depuis 2010 a protégé la population d’une inflation galopante mais a fortement érodé la rentabilité des entreprises et freiné l’investissement. Elle souligne : « La création d’emploi est victime des effets des politiques économiques du pays, des crises économiques dans le monde et de la politique intérieure. La demande sur le marché du travail reste à un niveau quasi-nul depuis bientôt 4 ans et cela constitue un des facteurs importants de la migration des jeunes ». Ce n’est donc pas étonnant si des jeunes courent pour un poste de domestique dans des pays comme le Liban ou le Koweït même si certains y finissent dans un cercueil. Sur le plan international, des économistes estiment jusqu’à 250 000 les Malagasy migrants à travers le monde. Les candidats à la présidentielle ont scandé la création d’emplois comme l’un de leurs thèmes favoris. Mais rares sont ceux qui ont avancé des solutions concrètes à ce sujet. Les deux candidats actuellement à la tête du classement, Jean-Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina sont parmi ceux qui n’ont rien avancé de concret pour une vraie politique de l’emploi des jeunes. Les données sur l’emploi donnent pourtant des indicateurs pour une vraie politique. Elles devraient réorienter les actions à effectuer dans ce sens. Notons en effet que le secteur des services est le levier de la croissance à Madagascar avec une part de 60% dans le PIB. Mais il ne compte que 7% des emplois totaux d’après l’OIT. En revanche, le secteur agricole et rural contribue à hauteur de 26% du PIB mais emploie 75% de la population active. Certes, l’agriculture est parmi les secteurs qui bénéficient le plus des aides extérieures, mais la promotion de l’emploi en milieu rural est encore très récente dans ces projets. Et encore ! Elle est seulement incluse dans quelques projets de développement rural. L’OIT remarque : « En définitive, les jeunes sont confrontés à des déséquilibres croissants du marché du travail avec un chômage très élevé, un important sous-emploi rural et un exode rural caractérisé par une migration interprovinciale de niveau significatif ». Cette migration est estimée à 15%. Antananarivo est à la fois la 1ère destination et la 1ère source des migrations. Pour la destination migratoire, près de 1 migrant sur 4 habite à Antananarivo. Pour la source migratoire, 41,2% des migrants sont originaires d’Antananarivo. Fanjanarivo –
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 18:05:20 +0000

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