Peut-être avions-nous cédé au monde, goûté à ses joies, pris - TopicsExpress



          

Peut-être avions-nous cédé au monde, goûté à ses joies, pris part à ses querelles. Peut-être, entraîné par quelque mouvement social ou religieux, nous prêtions-nous à une alliance répréhensible et nous placions-nous sous un joug mal assorti. À l’inverse, devant l’hostilité du monde (ne parlons pas même de persécution) étions-nous tenté de renoncer au témoignage du Seigneur. Ou bien, estimant le témoignage collectif sans efficacité, et jugeant sévèrement nos frères et leurs manquements, nous tenions-nous à l’écart, malheureux peut-être, mais nous flattant secrètement d’être seul fidèle. Quelle que fût la cause, nous n’étions plus où Dieu nous voulait. Le cas le plus attristant est celui de quelqu’un qui va jusqu’à s’absenter volontairement du lieu où le Seigneur Jésus rassemble les siens. Nous ne parlons pas ici, bien entendu, de situations où la fidélité au Seigneur exige que quiconque prononce Son nom se retire de l’iniquité selon 2 Tim. 2:19, pour se trouver non point à l’écart, mais plus près de Lui ; nous parlons de ces accès de découragement auxquels, de tous temps, même les plus qualifiés des serviteurs de Dieu se sont trouvés exposés, et que l’ennemi exploite pour les amener à se désister. À cet égard l’histoire d’Élie, au chapitre 19 du premier livre des Rois, est d’un enseignement d’autant plus sérieux qu’il s’agit d’un homme de Dieu exceptionnel et entre tous honoré. Mais ne l’oublions pas, chacun de nous a reçu un témoignage à rendre et un service à accomplir, de sorte que nul ne peut dire : Cela ne me concerne pas.
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 12:24:43 +0000

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