Pour une première ç‘en est vraiment une. Le nouveau ministre - TopicsExpress



          

Pour une première ç‘en est vraiment une. Le nouveau ministre des affaires étrangères Ramtane Lamamra a pris langue avec une délégation de représentants de la communauté algérienne résidents en France. Le fait mérite d’être signalé dans la mesure où c’est la première fois qu’un ministre des affaires étrangères, qui ose cette «condescendance» de s’intéresser à un segment de son département géré par un ministre délégué. Et c’est une bonne chose en ce sens que Ramtane Lamamra suggère qu’il va donner l’importance qu’elle mérite à la diaspora algérienne dont on ne s’occupe jusque là que des conditions de débarquement aux ports et aéroports du pays durant chaque été. Or, la diaspora ce n’est pas uniquement cela. Loin s’en faut. Et le chef de la diplomatie semble avoir compris la nécessité de jeter des ponts entre cette communauté et le pays d’origine pour leur faire ressentir leur appartenance à l’Algérie. M. Lamamra a ainsi déclaré qu’il fallait poursuivre les efforts«pour mieux répondre aux préoccupations de la communauté algérienne établie à l’étranger». Il ne croit pas si bien dire, dans la mesure où les gouvernement successifs n’ont jamais réussi à mettre en place une stratégie visant à rapprocher d’avantage ces algériens d’ailleurs de leur patrie. Considérée souvent comme un enjeu électoral et une façade à l’étranger qu’on exhibe à travers les queues devant les bureaux de vote, la communauté algérienne à l’étranger, passe pour être la plus divisée au monde. En finir avec l’approche électorale L’ex ministre délégué Djamel Ould Abbas a même tenté d’installer un Conseil national dédié à cette communauté en prenant le soin de trier ses membres selon leurs penchants politiques. Une approche qui a renforcé la méfiance des membres de cette communauté qui n’émargent forcément pas à la même chapelle ni ne défendent les mêmes idéaux. C’est pourquoi, toutes les tentatives d’organiser cette communauté ont lamentablement échoué à force d’arrières pensées politiciennes. Un conseil consultatif, mais un vrai Ramtane Lamara devrait donc s’écarter de cette vision réductrice et de cette approche discriminatrice du rôle que pourrait avoir la communauté algérienne à l’étranger. Toute démagogie mise à part, l’Algérie à certainement besoin de tous ses enfants quelque soient leurs idées et leurs penchants politiques. M. Lamamra a souligné que la diplomatie algérienne «est mobilisée pour prendre en charge les préoccupations de la communauté nationale, et le changement opéré récemment dans les structures du gouvernement n’affectera en rien la qualité des services assurés par les consulats algériens». Mais le message le plus important du nouveau ministre consiste à rassurer que l’installation du fameux Conseil consultatif pour la communauté algérienne établie à l’étranger, figure parmi les «priorités». Mieux encore, il s’est engagé en affirmant que l’opération se fera dans le cadre de la «démocratie et la transparence». Il faut rappeler que ce Conseil créé par décret présidentiel, n’a pas encore été installé pour des raisons ayant trait aux modalités de désignation des membres qui seront chargés de sa gestion. Des nombreuses voix parmi la communauté algérienne à l’étranger, et notamment du Canada avaient dénoncé le mode de désignation des représentants qui a obéi plus à des considérations politiques.
Posted on: Fri, 04 Oct 2013 10:25:40 +0000

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