Poème : « une jeunesse oubliée » La jeunesse de mon pays ! La - TopicsExpress



          

Poème : « une jeunesse oubliée » La jeunesse de mon pays ! La jeunesse estudiantine de mon pays est meurtrie ; Meurtrie par des décennies de réformes politiques et éducatives inadéquates, impitoyables et inappropriées. La jeunesse de mon pays ! La jeunesse estudiantine de mon pays croupit dans la Misère ; Une Misère extrême qui laisse à désirer. La jeunesse de mon pays ! La jeunesse estudiantine de mon pays, espoir de tout un pays, de tout d’un peuple, de tout une économie, de tout un continent, voit ses espoirs s’évanouir ; Car les Hommes politiques de mon pays sont peu soucieux de la qualité du système éducatif en vigueur. La jeunesse de mon pays ! La jeunesse estudiantine de mon pays est indignée ; Indignée de vivre au quotidien des conditions de vie et d’étude macabres, voire machiavéliques. La jeunesse de mon pays ! La jeunesse estudiantine de mon pays à l’instar des étudiants gabonais, sénégalais, tunisiens etc. aimeraient s’épanouir intensément et bénéficier de bourses alléchantes pour parachever leurs études académiques. Mais avec des dirigeants corrompus, sans scrupule, sans esprits d’initiatives et à la solde de l’Occident ; la jeunesse de mon continent, celle de mon pays, assistent impuissamment à l’agonie de ses ambitions, de ses aspirations sociales. Aussi, la quasi indifférence de nos dirigeants face aux réalités criardes de nos universités publiques : insuffisances par exemple d’amphithéâtres pour les cours, le manque croissant de logements sociaux pour les étudiants, ainsi que le coût élevé de la vie en milieu universitaire, ne contribue-t-elle pas à rendre amère la jeunesse estudiantine de mon pays. Amertume qui, d’ailleurs, s’exprime par des actes de vandalisme sur des biens Étatiques. Ce qui irrite davantage la jeunesse estudiantine de mon pays, C’est ce constat accablant : nos gouvernants vivent dans l’opulence extrême, ce au grand dam des doléances estudiantines. Cette manie des Politiques à faire table-rase, voire à négliger les préoccupations de la jeunesse estudiantine de mon pays, apparaît comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les crises universitaires auxquelles est en proie mon pays, Seraient dans une certaine mesure imputable aux prises de décisions politiques de nos politiciens. Lesquelles décisions sont très peu regardant vis-à-vis de l’énormité des besoins de la jeunesse estudiantine de mon cher pays. Eh bien ! Le comble dans tout cela, N’est-ce pas de déplorer le fait que le système éducatif de mon pays est bien loin d’être l’une des priorités phares du gouvernement ! Sinon, comment comprendre un tel écart de langage venant d’un élu politique de la place : « (…) Le système éducatif burkinabè est budgétivore » ? C’est clair ! Tout cela ne peut contribuer qu’à révolter, et à pousser à l’extrême la jeunesse estudiantine de mon pays. Ce faisant, la lutte « organisée » apparaîtrait de ce fait comme une « arme » indéniable pour l’obtention de meilleures conditions de vie, de travail et d’étude pour la jeunesse estudiantine de mon pays, le Burkina Faso.
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 19:33:14 +0000

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