Première Chronique de Fred : SHOGUN Les actuels champions de - TopicsExpress



          

Première Chronique de Fred : SHOGUN Les actuels champions de l’UFC vont remettre leur titre en jeu dans les semaines et les mois qui viennent. Chacun ira alors de son pronostic et de son analyse d’avant combat. Ce n’est pourtant pas le sujet de ce premier billet. Oui, car il faut d’abord que je me libère d’une frustration : Comment un combattant aussi talentueux que Shogun (Mauricio Rua pour ceux qui ne suivent pas trop) a pu passer à côté de l’immense carrière qui lui tendait les bras en 2005 ? Pour rappel, il était alors engagé dans le tournoi light-heavy weight du Pride. Je passerai rapidement sur la mascarade des demi-finales. Les plus accros se souviennent surement que la seconde demi-finale opposait Wanderlei Silva à Ricardo Arona, ce qui constituait un problème majeur pour le Pride FC puisque Wanderlei et Shogun avaient été clairs avant le tournoi : il était hors de question qu’ils s’affrontent. « pas de ça entre frères » avait alors dit Wanderlei. Comme à son habitude, le Pride a réglé le problème par un tour de passe-passe dont il avait le secret. En effet, au final, Wanderlei est vaincu en demi à la décision, laissant le champ libre à Shogun, mais il se verra offrir une rapide revanche 4 mois plus tard dont il sortira vainqueur à la décision. Quasiment inconnu, Shogun réalise un tournoi hallucinant. Il exécute rampage au premier tour, lamine Rogerio Nogueira au second, il massacre Overeem en demi avant d’assommer Ricardo Arona en finale (ces 2 derniers combats s’étant déroulés dans la même soirée). Il faut se rappeler du désarroi de Rampage en plein combat, qui, en se tournant vers son coin, leur signal son impuissance devant tant d’agressivité et d’engagement. Personne ne se souvient que l’arbitre stoppe le combat au moment même où le coin de Rampage jette la serviette tant le grand Quinton était malmené. Nous voilà en 2013, et shogun perd fébrilement, guillotiné par le clown de service : Chael Sonnen. Non que Sonnen ne soit pas un bon combattant, mais il ne possède pas le quart du talent de Shogun. Que dire de son parcours UFC : 5 victoires pour 6 défaites ? Non ! vraiment ! je ne comprends pas ! La réponse est sans doute à chercher du côté de la préparation de l’enfant de Curitiba. Ou plutôt devrai-je dire de son manque de préparation. Il n’est pas rare de le voir se présenter à un combat dans un état de forme plus que discutable. Pour les habitués des « open workout » ; ces séances d’entraînements publiques diffusées sur certains sites et certains blogs spécialisés, le brésilien apparaît régulièrement molasson, devant supporter un embonpoint évident. Shogun est un véritable cas d’école qui doit servir de leçon à tous les combattants dont le talent, voir le génie, nous crève les yeux. Aussi grand soit-il, le talent ne suffit pas. Pour faire face à des adversaires préparés comme doit l’être un athlète de haut niveau, les combattants de MMA ne peuvent plus faire l’impasse sur un entraînement intensif et intelligent. Ce manque de préparation n’aura pas touché que l’amour propre de shogun (défaites face à Sonnen ou Griffin) ; la punition que lui a infligée Jon Jones l’a sans doute marqué à jamais, éteignant en parti cette flamme qui l’animait en 2005. FRED
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 16:06:07 +0000

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