Que reproche-t-on à Lotfi Touati ? 16 septembre 2012, 00:08 - TopicsExpress



          

Que reproche-t-on à Lotfi Touati ? 16 septembre 2012, 00:08 D’avoir été pendant six mois commissaire de police, d’être un Nahdhaoui ou d’avoir épargné la vie d’un journaliste qui s’est agrippé aux pare-brises de sa voiture. L’autre jour devant le siège de l’ANC, une jeune journaliste qui apparemment n’a jamais entendu parler de Lotfi Touati, a déclaré au micro d’El Watania : « On veut l’homme qu’il faut à la place qu’il faut » comme si Lotfi Touati n’a jamais été un journaliste et n’a pas les compétences requises pour diriger un édifice aussi important que Dar Essabah. Depuis le 21 août on s’acharne sur Lotfi Touati et on le traite de tous les noms parce qu’il a servi pendant six mois en 1986 comme commissaire de police et on oublie les 20 années de sa vie qu’il a consacrées au journalisme. Rien que pour les dernières douze années, il les a passées à Dar El Anwar, au Quotidien précisément où il a gravi tous les échelons pour parvenir au poste de rédacteur-en-chef grâce à son professionnalisme et à sa profonde connaissance du métier de journaliste. D’ailleurs tout au long de sa carrière il n’a jamais été décoré ou félicité par les autorités à cause de son penchant pour le parti Ennahdha. Même après l’avènement du 14 janvier 2011 il s’est gardé de rester neutre et n’a jamais essayé de favoriser son parti préféré, ni par ses écrits ni en persuadant ses collègues journalistes de louer les mérites de ce parti. Surtout en période des élections quand le Quotidien a consacré sa troisième page à tous les partis en lice sans exceptions et sans favoritisme. On reproche à Lotfi Touati d’avoir servi pendant la période de Ben Ali et l’on peut se demander qui sont les journalistes qui ont osé tenir tête à Ben Ali ? Qui, à cette époque, pouvait se permettre de risquer son salaire et connaitre la faim et la misère et peut-être la prison, à part ceux qui se sont exilés laissant derrière eux familles et enfants à l’abandon? Ce sont aujourd’hui les mêmes journalistes qui scandent le même refrain et osent prononcer le mot « Dégage » à l’encontre de Lotfi Touati et l’accusent de vouloir renverser un journaliste qui s’agrippe aux pare-brises de sa voiture. Tous les moyens sont bons pour le pousser à la démission et on n’hésite pas à utiliser des termes comme « percute » et « renverse » comme si on parle d’un vulgaire chauffard et on oublie que Lotfi Touati est avant tout un journaliste tunisien, professionnel, chevronné et responsable. C’est vraiment déplorable que des journalistes tunisiens s’acharnent contre la nomination de Lotfi Touati à la tête de Dar Essabah en lui reprochant son penchant pour le parti Ennahdha et qu’il va servir les intérêts de ce parti comme si Lotfi Touati va diriger à lui tout seul cet impressionnant édifice. Ali Ben Mabrouk Ancien journaliste au Quotidien Partager3
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 06:29:57 +0000

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