Qui est le vrai Jésus Jésus de Nazareth passa ses trente - TopicsExpress



          

Qui est le vrai Jésus Jésus de Nazareth passa ses trente premières années dans une obscurité relative, travaillant comme charpentier quelconque dans un petit village de Galilée. Mais durant les trois années qui suivirent, il prononça des paroles qui stupéfièrent tous ceux qui les entendirent, des paroles qui transformèrent éventuellement notre monde. Il accomplit aussi des exploits qu’aucune autre personne n’avait accomplis auparavant : il apaisa les tempêtes, guérit les malades, rendit la vue aux aveugles et alla jusqu’à ressusciter les morts. Mais la plus grande différence entre Jésus Christ et les autres grands personnages religieux, c’est que, d’après les Chrétiens, il s’est réclamé d’être Dieu. Si sa revendication était fausse, alors le message des évangiles perdrait toute crédibilité. Ce message est que Dieu nous a tant aimés qu’Il est venu comme un homme mourir pour nos péchés, nous offrant la vie éternelle avec Lui. Ainsi, si Jésus n’est pas Dieu, alors on nous a menti. Certaines religions enseignent que Jésus était un être créé. Et des livres, comme Le Code de Vinci, sont devenus des best-sellers en disant que ni Jésus, ni ses apôtres n’ont enseigné qu’il était Dieu. Ces attaques de la divinité de Christ soulèvent la question de ce qu’il s’est passé, il y a près de 2000 ans, et qui a amené le christianisme à revendiquer que son fondateur, Jésus Christ, est réellement Dieu. Dans “ Jésus a-t-il prétendu être Dieu ? ”, nous voyons que la preuve du Nouveau Testament indique que Jésus se réclamait vraiment d’être Dieu. Mais est-ce que les témoins oculaires, qui entendirent les paroles de Jésus et virent ses miracles, étaient convaincus qu’il est l’égal en tous points de son Père ? Ou pensaient-ils que Jésus était simplement un être créé supérieur ou un grand prophète comme Moïse ? Pour séparer la vérité de la fiction, nous devons retourner aux paroles des apôtres qui étaient présents quand Jésus a marché sur la terre, et qui écrivirent le témoignage de ce qu’ils avaient vu et entendu. Les témoins oculaires : Jésus avait choisi des hommes très ordinaires pour ses fidèles. Il passa trois ans avec eux, les enseignant sur son propre compte et leur expliquant les vérités profondes de la parole de Dieu. Pendant ces trois années, Jésus accomplit de nombreux miracles, émit d’audacieuses revendications et vécut une vie de droiture absolue. Plus tard, ces apôtres consignèrent par écrit bon nombre des paroles de Jésus et de ses actes. Ces récits du Nouveau Testament ont été qualifiés d’extrêmement fiables, dépassant de loin tous les autres documents historiques anciens par leur authenticité. Les experts ont remarqué que le Nouveau Testament révèle une objectivité qui rend les récits des apôtres sur Jésus très crédibles. Ceux-ci rapportèrent honnêtement ce qu’ils virent et entendirent. L’historien Will Durant déclare : “ Ces hommes n’étaient pas exactement du genre de ceux qui auraient choisi de refaire le monde. Les évangiles différentient leurs personnalités et exposent franchement leurs fautes. ” Quand ils ont d’abord rencontré Jésus, les apôtres n’avaient aucune idée de qui il était. Toutefois, à mesure qu’ils entendirent ses paroles profondes et le virent rendre la vue aux aveugles et ressusciter les morts, ils furent à même de se rappeler les prophéties indiquant que le Messie serait Dieu lui-même (Ésaïe 9, 6 ; Michée 5, 2). Mais quand ils le virent mourir sur la croix, Jésus sembla vaincu et impuissant. Toute pensée qu’ils auraient pu avoir que Jésus était Dieu s’évanouit probablement à la croix. Toutefois, trois jours après cet événement traumatique, celui qui leur avait semblé impuissant sur la croix, apparut miraculeusement, vivant, devant ses fidèles. Et il s’était relevé dans la chair. Ils le virent, le touchèrent, mangèrent avec lui et l’entendirent parler de sa situation glorifiée comme autorité suprême de l’univers. Simon Pierre, qui était l’un des disciples les plus proches de Jésus et aussi un témoin oculaire, écrivit : “ Nous l’avons vu de nos yeux, lui, dans toute sa grandeur. Oui, il a reçu honneur et gloire de Dieu le Père….Cette voix est venue du ciel, nous l’avons entendue nous-mêmes. ” (2 Pierre 1, 16 et 17 Bible Parole de Vie). Mais est-ce que le fait que les apôtres virent la gloire de Dieu et entendirent la voix de Dieu à travers Jésus implique qu’ils le considéraient comme Dieu ? A. H. McNeile, un spécialiste du Nouveau Testament, nous donne la réponse : “ …Pas plus tôt la vie de Jésus ne s’acheva, apparemment dans la honte et l’échec, que la vaste majorité des Chrétiens—pas une personne isolée ici ou là, mais l’ensemble de l’Église—passèrent d’un seul coup à la croyance fixe qu’Il était Dieu. ”[2] Donc, est-ce que les apôtres écrivirent les récits du Nouveau Testament en croyant réellement que Jésus était Dieu, ou bien est-ce qu’ils le considérèrent comme un être créé ? S’ils le regardèrent comme Dieu, était-ce en tant que Créateur de l’univers, ou quelqu’un de moindre ? Ceux qui renient la divinité de Jésus disent que les apôtres enseignèrent que Jésus était la création suprême de Dieu, et que seul le Père est Dieu éternel. Donc, pour clarifier leurs croyances concernant Jésus, nous allons examiner leurs paroles en nous posant trois questions : - Les apôtres et les premiers Chrétiens adoraient-ils et priaient-ils Jésus en tant que Seigneur ? -Les apôtres enseignaient-ils que Jésus était le Créateur dont il est question dans la Genèse ? -Les apôtres adoraient-ils Jésus comme le chef de l’univers ? Le Seigneur Après l’ascension de Jésus, les apôtres stupéfièrent les Juifs et les Romains en proclamant que Jésus était “ le Seigneur ”.[3] Et les apôtres commirent l’impensable et adorèrent Jésus, le priant comme s’il était Dieu. Étienne pria : “ Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! ” pendant qu’on le lapidait à mort. (Actes 7, 59). D’autres croyants se joignirent rapidement à Étienne et, sous menace de mort, “ ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus Christ. ” (Actes 5, 42). Les apôtres, dont la plupart furent martyrisés, transmirent leurs connaissances sur Jésus aux fondateurs de l’Église qui communiquèrent le message à la génération suivante. Ignace, un disciple de l’apôtre Jean, écrivit sur la seconde venue de Jésus : ” Considérez celui qui est en dehors du temps, lui qui n’est pas soumis au passage du temps, lui qui est invisible ”. Dans une lettre adressée à Polycarpe, il déclare que “ Jésus est Dieu ”, “ Dieu incarné ”, et aux Éphésiens, il écrit : “ …Dieu lui-même est apparu sous la forme d’un homme, pour le renouvellement de la vie éternelle. ” (Épître d’Ignace aux Éphésiens 4, 13) Clément de Rome, en 96 A. D., enseigna aussi la divinité de Jésus, en déclarant : “ Nous devrions penser à Jésus Christ en tant que Dieu. ” (2ème Épître de Clément aux Corinthiens 1, 1) Polycarpe, aussi un élève de Jean, fut jugé devant le proconsul romain pour avoir adoré Jésus comme le Seigneur. Tandis que la foule frénétique réclamait par des cris son sang, le juge romain demanda qu’il proclame César comme Seigneur. Mais Polycarpe s’en alla au bûcher plutôt que de renoncer à Jésus comme son Seigneur, lui répondant : “ J’ai servi Christ pendant quatre-vingt-six années, et Il ne m’a jamais fait défaut. Comment puis-je blasphémer mon roi, celui qui m’a sauvé ? ” A mesure que la première église grandissait, les Gnostiques et autres cultes commencèrent à enseigner que Jésus était un être créé, inférieur au Père. Cette tendance atteint une apogée au quatrième siècle quand Arius, un prédicateur réputé de Libye, persuada de nombreux dirigeants que Jésus n’était pas pleinement Dieu. Ensuite, en 325 A. D. au Concile de Nicée, les chefs de l’église se réunirent pour résoudre la question, à savoir si Jésus était le Créateur, ou une simple création. Ces chefs de l’église affirmèrent avec force la conviction chrétienne longtemps soutenue et l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel Jésus est pleinement Dieu.[6] Le Créateur : Dans la Genèse, le Dieu de la Bible est révélé comme le Créateur de toute chose, depuis l’atome microscopique jusqu’à la vastitude de l’espace avec ses milliards de galaxies. Ainsi, cela aurait été une hérésie pour un Juif de penser qu’un ange ou tout autre être créé serait le Créateur. Ésaïe confirme que Dieu (Yahvé) est le Créateur : “ Ainsi parle l’Éternel, le Saint d’Israël, et son créateur…C’est moi qui ai fait la terre, Et qui sur elle ai créé l’homme ; C’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, Et c’est moi qui ai disposé toute leur armée….Dit l’Éternel des armées. ” (Ésaïe 45, 11a, 12, 13b) Alors, est-ce que les apôtres voyaient Jésus comme faisant partie de la création, ou comme le Créateur ? Le témoignage de Jean Quand les disciples de Jésus contemplaient les étoiles dans la nuit, ils ne rêvaient probablement même pas que le Créateur de ces étoiles se trouvait en leur présence même. Pourtant, après sa résurrection, ils virent Jésus sous un jour nouveau. Et avant de quitter la terre, Jésus commença à éclaircir les mystères de son identité pour eux. Se rappelant les paroles de son Seigneur, Jean commence son évangile en révélant la personne de Jésus : “ Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.….Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. ” (Jean 1, versets 1 et 3 à 4). Bien que les savants croient maintenant que l’univers a commencé à partir de rien, ils ne peuvent pas nous expliquer qui était là pour le commencer. Jean révèle qu’avant la création : “ était la Parole ”, et qu’elle était “ avec Dieu ”. Alors qui ou qu’est-ce que cette Parole préexistante ? Les paroles suivantes de Jean clarifient de qui il parle : ” la Parole était Dieu ” En tant que Juif, Jean croyait en un seul Dieu. Mais Jean parlait ici de deux entités, Dieu et la Parole. Les Témoins de Jéhovah, qui enseignent que Jésus a été créé, traduisent ce passage de manière erronée pour signifier que la Parole était un dieu, au lieu de Dieu. Mais F. F. Bruce, un expert du Nouveau Testament, écrit que “ la phrase ‘un dieu’ est une terrible faute de traduction parce que l’omission de l’article indéfini est commune chez les noms de construction prédicative. ”Par conséquent, Jean, sous la direction du Saint Esprit, nous dit : 1. La “ Parole ” existait avant la création 2. La “ Parole ” est le Créateur qui a créé toute chose 3. La “ Parole ” est Dieu Jusque-là, Jean nous a dit que la Parole est éternelle, qu’elle a créé toutes choses et qu’elle est Dieu. Mais il ne nous dit pas si la Parole est une force ou bien une personne, avant d’arriver au verset 14.Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. ” (Jean 1, 14). Jean fait ici clairement référence à Jésus. En outre, il le confirme dans son épître : “ Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. ” (1 Jean 1, 1). Jean nous dit que “ rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle [la parole] ”. Si rien n’existait en dehors de lui, il s’en suit que Jésus ne pourrait pas avoir été un être créé. Et selon Jean, la Parole (Jésus), c’est Dieu. Le témoignage de Paul A la différence de Jean, l’apôtre Paul (antérieurement Saül) était un adversaire et persécuteur acharné des Chrétiens, jusqu’à ce que Jésus se révèle à lui dans une vision. Des années plus tard, Paul révèle aux Colossiens ce qu’il a appris sur l’identité de Jésus : “ Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses…Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. ” (Col. 1, 15 à 17 Bible Louis Segond, 1910). Paul révèle plusieurs choses importantes dans ce passage : 1. Jésus est l’image exacte de Dieu 2. Jésus est le “ premier-né ” de la création 3. Jésus a tout créé 4. Jésus est la raison de la création 5. Jésus existait avant toute chose 6. Jésus est celui qui fait subsister la création Qu’est-ce que cela signifie, “ l’image exacte de Dieu ” ? Bruce fait remarquer : ” Appeler Christ l’image de Dieu revient à dire qu’en lui, l’être et la nature de Dieu ont été parfaitement manifestés—qu’en lui, l’invisible est devenu visible. ” Ainsi, Dieu était visible en Christ et cela coïncide avec les paroles de Jésus à Philippe : “ Celui qui m’a vu a vu le Père ” (Jean 14, 9). Au verset 15, le mot grec exprimant “ premier-né ” (prototokos) signifie “ suprême ” plutôt que le sens temporel d’être “ né après ”.[10] D’après Bruce, Paul fait référence à la “ préexistence de Christ et l’activité cosmique dans la création ”, et “ dénote non seulement la priorité de Jésus, mais aussi sa suprématie. ”[11] Le verset 16 clarifie cela en nous disant que tout ce qui existe dans l’univers fut créé par Jésus Christ, et aussi pour lui. Au verset 17, nous voyons le Christ éternel qui soutient la création. Selon Paul, chaque atome, chaque chaîne d’ADN, et les milliards de galaxies subsistent par la puissance de Jésus Christ. Ainsi, Jésus est celui en qui toute chose a son origine, celui pour qui toute chose a été créée, et celui qui fait subsister toute chose. Le témoignage de l’épître aux Hébreux L’épître aux Hébreux12 du Nouveau Testament révèle aussi Jésus comme le Créateur de toute chose. Le premier passage reflète les paroles de Paul aux Colossiens : “ Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… ” (Héb. 1, 1 à 3a). Tout comme Jean et Paul l’ont révélé, l’auteur d’Hébreux nous dit qu’avant que Jésus ne devienne un homme, Dieu avait créé l’univers à travers lui. Et Hébreux nous montre aussi Jésus Christ comme celui qui soutient ce dernier. Le verset 3 parle de Jésus comme “ le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne ”.[13] Le mot grec signifie ici que “ le Fils est l’éclat, le rayonnement de la gloire de Dieu. ”[14] Cette déclaration, que Jésus est “ l’empreinte de [la] personne ” du Dieu infini, confirme que les apôtres croyaient que Jésus était pleinement Dieu. L’auteur d’Hébreux poursuit en nous disant que Jésus est non seulement supérieur aux prophètes, mais qu’il est aussi bien supérieur aux anges. Ceci montre que le Fils est “ devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. ” (Héb. 1, 4). John Piper explique pourquoi Jésus est très supérieur aux anges : “ Aucun ange du ciel n’a jamais reçu autant d’honneur et d’affection que le Fils a reçu de toute éternité de la part de son Père. Aussi beaux et merveilleux que les anges soient, ils ne peuvent rivaliser avec le Fils…..Le Fils de Dieu n’est pas un ange — pas même un archange très haut placé. Au contraire, Dieu dit : “ Que tous les anges de Dieu l’adorent ! ” (Hébreux 1, 6). Le Fils de Dieu est digne de toute l’adoration que les hôtes du ciel peuvent lui vouer—sans mentionner la nôtre. ” L’auteur d’Hébreux révèle alors la divinité de Jésus : “ Mais il [le Père] a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel…. ” (Héb. 1, 8) Plus loin dans la lettre aux Hébreux, nous apprenons que Jésus Christ “ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ”, une affirmation claire de sa divinité éternelle (Héb. 13, 8). Un être créé n’est pas le même aujourd’hui qu’hier parce qu’il y a une époque où il n’existait pas. Cela serait difficile d’interpréter ces passages de la lettre aux Hébreux comme signifiant autre chose que le fait que Jésus est le Dieu dont il est question dans l’Ancien Testament, qui avec son Père et le Saint Esprit, a créé l’univers. Les apôtres ont dû être choqués d’apprendre que celui qu’ils avaient vu saigner et pendre suspendu à une croix romaine était celui même qui avait créé l’arbre dont elle était taillée, et les hommes qui enfonçaient les clous dans sa chair. Les premiers Les premiers Chrétiens furent accusés par les Romains d’usurper la gloire de César, et par les Juifs, de dérober la gloire de Dieu (Yahvé). Le christianisme a été critiqué par certains comme étant “ trop focalisé sur Jésus ”. Mais est-ce que c’était aussi ce que les apôtres pensaient ? Consultons de nouveau Paul, dans sa lettre aux Colossiens concernant Jésus : “ Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitat en lui ” (Col. 1, 19). Paul écrit que Dieu a voulu que Jésus soit en tout le premier dans l’univers. Mais l’Ancien Testament enseigne clairement que Dieu n’abandonne jamais sa prédominance à un être créé (Deut. 6, 4 et 5 ; Ps. 83, 18 ; Prov. 16, 4 ; És. 42, 11). Ésaïe parle clairement de la prédominance de Dieu (Yahvé). “ Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés […], Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi. ” (Ésaïe 45, 22 et 23, Bible Louis Segond, 1910). Mais comment Jésus et Yahvé peuvent-ils être tous les deux le premier ? Il y a peut-être une indication dans la Genèse, où le terme hébreu utilisé pour Dieu le Créateur est pluriel (Elohim). Et, quand Ésaïe déclare que Dieu seul a créé toutes choses, le terme hébreu pour Dieu (Yahvé) est également pluriel. Dr. Norman Geisler en conclut : “ En parlant d’un point de vue biblique, il existe plus de preuve que nécessaire pour arriver à la conclusion que la nature fondamentale de Dieu est présentée par les Écritures comme une unité plurielle. ”[16 Paul attribue à Jésus les mêmes paroles d’honneur qu’Ésaïe attribue à Yahvé : “ Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ” (Philippiens 2, 6 à 11, Bible Louis Segond, 1910). Ce passage révèle qu’avant que Jésus ne devienne un homme, il jouissait des pleins droits de la divinité. Paul nous dit aussi que tout genou fléchira et que toute langue confessera que Jésus Christ est Seigneur. Plus de sept cents ans avant Christ, Dieu nous dit à travers Ésaïe que lui seul est Dieu, Seigneur et Sauveur : “ Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors de moi il n’y a point de sauveur. ” (Ésaïe 43, 10 et 11). Il nous est aussi dit dans l’Ancien Testament que Yahvé seul a créé l’univers. Que tout genou fléchira devant lui. Qu’il est “ le Seigneur, le roi d’Israël ”, ” le rédempteur ”, ” le premier et le dernier ”. Daniel l’appelle “ l’ancien des jours ”. Zacharie parle de Dieu comme “ le roi, le Seigneur des armées qui jugera la terre ”. Mais dans le Nouveau Testament, nous entendons Jean appeler Jésus “ le sauveur ”, “ l’alpha et l’oméga ”, “ le premier et le dernier ”, “ le Roi des rois ” et “ le Seigneur des seigneurs ”. Paul nous dit que “ tout genou fléchira devant Jésus ”. C’est Jésus seul dont les apôtres disent qu’il jugera de notre destin éternel. Jésus est le premier Seigneur de l’univers. Packer prétend que le christianisme n’a du sens que si Jésus est pleinement Dieu : “ Si Jésus n’avait été rien de plus qu’un homme droit et très remarquable, les difficultés que nous pouvons éprouver à croire ce que le Nouveau Testament nous dit de sa vie et son œuvre deviendraient alors aussi insurmontables que des montagnes. ” “ Mais si Jésus était la même personne que la Parole éternelle, l’agent du Père dans la création, ‘par lequel il a aussi créé le monde’ (Héb. 1, 2), il n’est pas étonnant que de nouveaux actes de puissance créatrice aient marqué sa venue et sa vie en ce monde, ainsi que la manière dont il l’a quitté. Il n’est pas étonnant que lui, l’auteur de la vie, ressuscite d’entre les morts…L’incarnation est en soi un mystère insondable, mais elle est confère du sens à toutes les autres choses contenues dans le Nouveau Testament. ” [17] Conclusion Si Jésus est Yahvé, alors le message chrétien est que Dieu même est venu sur la terre, a permis aux hommes de lui cracher dessus, de le railler, et de le clouer sur une croix comme le sacrifice suprême pour notre péché. La justice parfaite de Dieu pouvait seulement être satisfaite par Dieu même en paiement de notre péché et de notre injustice. Aucun ange et aucune propitiation de la création ne pouvait convenir. Un tel acte de condescendance démontre l’immensité de l’amour du Père, ainsi que la valeur incroyablement élevée qu’il attribue à chacun de nous (voir “ Pourquoi Jésus ? ”). Et c’est exactement ce que les apôtres ont enseigné et prêché avec tant de ferveur. Dans ses dernières paroles aux dirigeants de l’église d’Éphèse, Paul les exhorte à “ paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang ” (Actes 20, 28). Paul fait écho à la prophétie de Zacharie où Dieu (Yahvé) dit : “ En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem….Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. ” (Zach. 12, 8a et 10b). Zacharie révèle que celui qui fut percé sur la croix n’est autre que Dieu même. Ainsi, nous voyons que Jésus Christ réunit l’Ancien et le Nouveau Testaments comme deux instruments de musique distincts s’harmonisent pour créer une symphonie. Car, à moins que Jésus ne soit Dieu, le christianisme perd son thème central. Mais si Jésus est Dieu, toutes les autres grandes doctrines chrétiennes correspondent les unes aux autres comme autant de pièces d’un puzzle. ” Kreeft et Tacelli expliquent :[18] 1. “ Si Christ est divin, alors l’incarnation, ou Dieu “ se revêtant de chair ”, est l’événement le plus important de toute l’histoire. C’est le pivot de l’histoire. Cela change tout. ” 2. “ Alors, si Christ est Dieu, alors quand il est mort sur la croix, le portail du ciel, fermé par le péché, s’est ouvert pour nous pour la première fois depuis Eden. Aucun événement de l’histoire ne pourrait être d’une importance supérieure pour quiconque sur terre que cet événement-là. ” 3. “ Si Christ est Dieu, alors, puisqu’il est tout puissant et présent dans l’immédiat, il peut vous transformer et transformer votre vie immédiatement comme rien ni personne ne saurait le faire. ” 4. “ Si Christ est divin, il a un droit sur notre vie entière, y compris notre vie intérieure et nos pensées. ”Les apôtres firent de Jésus le seigneur de leur vie ; ils écrivirent à son sujet comme le Créateur, et ils l’adorèrent comme suprême. Ces témoins oculaires de premier plan étaient absolument convaincus que Dieu avait rendu visite à notre planète en la personne de Jésus Christ, qui reviendra comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, de même que notre juge éternel. Dans sa lettre à Tite, Paul révèle l’identité de Jésus et le projet de Dieu pour notre vie : “ Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ. ”[19] (Tite 2, 11 à 13 Bible Louis Segond, 1910). Un seul Dieu La Bible révèle Dieu comme le créateur de l’univers. Il est infini, éternel, tout-puissant, omniscient, personnel, droit, aimant, juste et saint. Il nous a créé à son image et pour son plaisir. Selon la Bible, Dieu nous a créés pour une relation éternelle avec lui. Quand Dieu parla à Moïse depuis le buisson ardent, 1500 ans avant Christ, Il réaffirma qu’Il était le seul Dieu. Dieu dit à Moïse que son nom était Yahvé (JE SUIS). (La plupart d’entre nous sommes plus accoutumés à entendre la traduction anglo-saxonne de Jéhovah ou SEIGNEUR.[6]) Depuis ce temps, l’Écriture fondamentale (Shema) du judaïsme a été : “ Écoute, Israël, l’Éternel notre Dieu, est le seul Éternel. ” (Deutéronome 6, 4) C’est dans ce contexte de croyance monothéiste que Jésus est apparu, a mené son ministère, et a commencé à établir des revendications qui étonnèrent tous ceux qui entendirent. Et selon Ray Stedman, Jésus est le thème central des Écritures hébraïques. “ Là, sous la forme d’un être vivant et respirant, se trouve celui qui satisfait et réalise tous les symboles et prophéties de la Genèse à Malachie. Quand nous passons de l’Ancien Testament au Nouveau, nous trouvons qu’une personne, Jésus de Nazareth, est le point focal des deux Testaments. ”. Mais si Jésus est l’accomplissement de l’Ancien Testament, ses revendications devraient confirmer que “ l’Éternel notre Dieu est le seul Éternel ”, à commencer par le nom qu’il porte. Regardons plus avant. Le nom sacré de Dieu Quand Jésus débute son ministère, ses miracles et son enseignement radical attirent immédiatement d’immenses foules, créant un mouvement d’enthousiasme frénétique. A mesure que sa popularité se répand auprès des masses, les chefs juifs (les Pharisiens, Sadducéens et les Scribes) commencent à voir Jésus comme une menace. Soudain, ils cherchent des moyens de le faire trébucher. Un jour, Jésus est en train de débattre avec quelques Pharisiens au temple lorsque, tout d’un coup, il leur dit qu’il est “ la lumière du monde ”. Il est presque bizarre de se représenter cette scène, où un charpentier en voyage des terres basses de Galilée déclare à ces docteurs ès religion qu’il est “ la lumière du monde ” ! Convaincus que Yahvé est la lumière du monde, ils rétorquent avec indignation : “ Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai. ” (Jean 8, 13 Bible Louis Segond, 1910). Alors Jésus leur dit que, 2000 ans plus tôt, Abraham avait prévu sa venue. Leur réponse est incrédule : “ Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! ” (Jean 8, 57) Jésus les choque alors encore davantage : “ En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. ” (Jean 8, 58 Bible Louis Segond, 1910) Tout d’un coup, ce charpentier non-conformiste arrive sur la scène, sans aucun diplôme en religion, et prétend exister éternellement. En outre, il s’approprie le titre JE SUIS (ego eimi) [8], le nom sacré de Dieu ! Ces experts religieux vivaient et respiraient les Écritures de l’Ancien Testament qui déclaraient que seul Yahvé était Dieu. Ils connaissaient l’Écriture proclamée par Ésaïe : “ C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. ” (Ésaïe 43, 11 Louis Segond, 1910) Puisque la sentence du blasphème était la mort par lapidation, les chefs religieux furieux se mirent à ramasser des pierres pour lapider Jésus. Ils pensaient que Jésus s’intitulait lui-même “ Dieu ”. A ce moment-là, Jésus aurait pu leur dire : “ Une minute ! Vous m’avez mal compris—je ne suis pas Yahvé. ” Mais Jésus ne modifia pas sa déclaration, même au risque de se faire tuer. Lewis explique la fureur des docteurs de la loi “ Il dit…’Je suis né du seul Dieu, avant Abraham, j’existe’, et rappelez-vous ce que les mots ‘je suis’ signifiaient en hébreu. Ces mots étaient le nom de Dieu, qu’un être humain n’a pas le droit de prononcer, le nom mortel si prononcé. ”[9] Certains pourraient prétendre qu’il s’agissait d’un événement isolé. Mais Jésus a aussi utilisé “ JE SUIS ” pour se qualifier lui-même en plusieurs autres occasions. Considérons certaines de ces occasions, en essayant d’imaginer nos réactions si nous avions entendu les revendications radicales de Jésus : ” Je suis la lumière du monde ” (Jean 8, 12) ” Je suis le chemin, la vérité, et la vie ” (Jean 14, 6) ” Nul ne vient au Père que par moi ” (Jean 14, 6) ” Je suis la résurrection et la vie ” (Jean 11, 25) ” Je suis le bon berger ” (Jean 10, 11) ” Je suis la porte ” (Jean 10, 9) ” Je suis le pain vivant ” (Jean 6, 51) ” Je suis le vrai cep ” (Jean 15, 1) ” Je suis l’alpha et l’oméga ” (Apo. 1, 8) Comme Lewis le fait remarquer, si ces revendications ne provenaient pas de Dieu lui-même, Jésus aurait été considéré comme un fou. Mais ce qui rendait Jésus crédible auprès de ceux qui l’entendaient, c’était les miracles créatifs qu’il effectuait, ainsi que son enseignement rempli de sagesse et d’autorité. Le Fils de l’homme Certains disent que Jésus ne voulait pas dire qu’il était Dieu lorsqu’il utilisa le nom JE SUIS. Ils prétendent que le fait que Jésus s’appelait lui-même le “ Fils de l’homme ” prouve qu’il ne se réclamait pas d’être divin. Donc, quel est le contexte du titre “ Fils de l’homme ”, et qu’est-ce qu’il signifie ? ” Packer écrit que le nom “Fil de l’homme” faisait référence au rôle de Jésus en tant que sauveur et roi, accomplissant la prophétie messianique d’Ésaïe 53.10 Ésaïe 53 est le passage prophétique le plus détaillé sur le Messie à venir, et le décrit clairement comme le sauveur qui souffre. Ésaïe qualifie aussi le Messie de “ Dieu puissant ”, “ Père éternel ”, “ Prince de la paix ” (Ésaïe 9, 6). En outre, de nombreux experts disent que Jésus faisait allusion à lui-même en tant qu’accomplissement de la prophétie de Daniel sur le “ Fils de l’homme ”. Daniel avait prophétisé que le “ Fils de l’homme ” recevrait l’autorité sur l’humanité et recevrait l’adoration : “ Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. ” (Daniel 7, 13 et 14). Alors, qui est ce “ fils de l’homme ”, et pourquoi est-il adoré quand Dieu seul doit être adoré ? Jésus dit à ses disciples que lorsqu’il reviendrait sur terre : “ Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. ” (Luc 21, 27). Jésus dit-il ici qu’il est l’accomplissement de la prophétie de Daniel ? Le Fils de Dieu : Jésus s’est aussi réclamé d’être le “ Fils de Dieu ”. Ce titre ne signifie pas que Jésus est le Fils biologique de Dieu. Cela ne signifie pas non plus que le terme “ Fils ” exprime une infériorité du Fils par rapport au Père, pas plus qu’un fils humain ne serait inférieur en essence à son père. Un fils partage l’ADN de son père et, bien qu’il soit individuellement différent, ils sont tous les deux des hommes. Les experts disent que le terme “ Fils de Dieu ”, dans les langues d’origine, signifie l’image, ou “ dans la même classe ”. Jésus veut dire par là qu’il possède l’essence divine, ou en termes du 21 siècle, “ l’ADN de Dieu ”. Le Professeur Peter Kreeft explique : “ Que voulait dire Jésus quand il s’appelait lui-même le ‘Fils de Dieu’ ? Le fils d’un homme est un homme. (A la fois ‘fils’ et ‘homme’, dans la langue traditionnelle, signifient indifféremment mâles et femelles.) Le fils d’un singe est un singe. Le fils d’un chien est un chien. Le fils d’un requin est un requin. Et le Fils de Dieu est Dieu. ‘Fils de Dieu’ est un titre divin. ”[11] Dans Jean 17, Jésus parle de la gloire qu’il partageait avec le Père avant que le monde commence. Mais en se qualifiant lui-même de ‘Fils de Dieu’, Jésus se réclame-t-il de l’égalité avec Dieu ? Packer répond : “ Donc, quand la Bible proclame Jésus comme le Fils de Dieu, la déclaration est une affirmation de sa déité personnelle distincte. ” Ainsi, les noms que Jésus a utilisés pour lui-même indiquent le fait qu’il se réclamait de l’égalité avec Dieu. Mais est-ce que Jésus parlait et agissait avec l’autorité de Dieu ? Il pardonne le péché Dans la religion juive, le pardon du péché était le privilège de Dieu seul. Le pardon est toujours personnel ; quelqu’un d’autre ne peut pas pardonner à la place de la personne offensée, notamment si la personne offensée est Dieu. Mais en plusieurs occasions, Jésus agit comme s’il était Dieu en pardonnant des pécheurs. Les chefs religieux furieux finalement explosèrent contre Jésus lorsqu’il pardonna les péchés d’un paralytique sous leurs yeux. “ Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? ” (Marc 2, 7). Lewis imagine les réactions stupéfaites de tous ceux qui entendirent Jésus :“ Alors vient le vrai choc, ” écrit Lewis : ” Parmi ces Juifs, apparaît soudain un homme qui se met à parler comme s’il était Dieu. Il prétend pardonner les péchés. Il dit qu’Il a toujours existé. Il dit qu’Il va venir juger le monde à la fin des temps. ” [18] ” Soyons clairs. Parmi les panthéistes, comme les Indiens, n’importe qui pourrait dire qu’il est une partie de Dieu, ou qu’il ne fait qu’un avec Dieu… Mais cet homme, parce qu’il était juif, ne faisait en aucun cas référence à ce type de dieu. Dieu, dans sa langue, signifiait l’Être en dehors du monde ; celui qui l’a créé et qui est infiniment différent de quoi que ce soit d’autre. Quand vous saisissez cela, vous voyez que ce que cet homme disait était, en termes simples, la chose la plus choquante qui ait jamais été itérée par des lèvres humaines. ” Il prétend que Dieu et lui ne font qu’un Ceux qui écoutaient Jésus pouvaient observer sa perfection morale, et ils le virent accomplir des miracles, se demandèrent s’il était le Messie longtemps promis. Finalement, ses adversaires l’entourèrent au temple, et lui demandèrent :“ Jusqu’à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. ” Jésus leur répondit : “ Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. ” Il compara ses fidèles à des brebis en disant : “ Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais. ” Il leur révéla alors que “ le Père est plus grand que tous ” et toutes ses œuvres “ viennent du Père ”. L’humilité de Jésus doit avoir été désarmante. Mais soudain, Jésus laissa tomber une bombe en leur disant : (Jean 10, 25 à 30) “ Moi et le Père nous sommes un. ” Si Jésus avait dit qu’il était simplement en harmonie avec Dieu, il n’y aurait pas eu trop de réaction. Mais, les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur demanda alors : “ Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? ” Ils lui répondirent : “ Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. ” (Jean 10, 33). Quand Jésus préparait ses disciples à sa mort prochaine sur la croix et à son départ, Thomas voulait savoir où il s’en allait et comment y aller. Jésus répondit à Thomas : “ Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. ” (Jean 14, 5 à 9) Ils étaient perplexes. Philippe demanda alors à Jésus : “ Montre-nous le Père ”. Jésus répondit à Philippe avec ces paroles choquantes : “ Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ! ” En fait, Jésus disait : “ Philippe, si tu veux voir le Père, regarde-moi ! ” Au chapitre 17 de l’Évangile de Jean, Jésus révèle que son union avec son Père a existé depuis l’éternité, “ avant que le monde fût créé ”. D’après Jésus, il n’y a jamais eu une époque où il ne partageait pas la gloire et l’essence même de Dieu. L’autorité de Dieu Les Juifs considéraient toujours Dieu comme l’autorité ultime. Le terme “ autorité ” était bien compris en Israël sous l’occupation romaine. En ce temps, un édit de César pouvait envoyer instantanément des légions à la guerre, condamner ou faire grâce aux criminels, et établir des lois et règlements de gouvernement. En fait, l’autorité de César était telle qu’il se réclamait lui-même d’être d’essence divine. Avant de quitter la terre, Jésus expliqua l’étendue de son autorité : “ Jésus parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. ” (Matthieu 28, 18 Bible Louis Segond, 1910). Avec ces paroles remarquables, Jésus revendique l’autorité suprême, non seulement sur la terre, mais aussi au ciel. John Piper fait remarquer : “ …Les amis et les ennemis de Jésus trébuchaient continuellement sur ce qu’il disait et faisait. Il marchait tranquillement le long de la route, apparemment semblable à n’importe quel autre homme, puis il se retournait et disait quelque chose du genre : ‘Avant Abraham, je suis.’ Ou : ‘Si tu m’as vu, tu as vu le Père.’ Ou encore, très calmement, après avoir été accusé de blasphème, il disait : ‘Le Fils de l’Homme possède l’autorité sur terre de pardonner les péchés.’ S’adressant aux morts, il disait simplement : ‘Viens’ ou : ‘Lève-toi’. Et ils obéissaient. Aux tempêtes de la mer, il disait : ‘Calme-toi.’ Et à une miche de pain, il disait : ‘Multiplie-toi par milliers.’ Et cela se réalisait instantanément. ”[14] Certains pourraient prétendre que, puisque l’autorité vient de son Père, cela n’a rien à voir avec le fait que Jésus est Dieu ou non. Mais Dieu ne délègue jamais son autorité à un être créé pour que celui-ci soit adoré. Cela serait contraire à son commandement. Il reçoit l’adoration Rien n’est plus fondamental aux Écritures hébraïques que le fait que Dieu seul doit être adoré. En fait, le premier des dix commandements dit : “ Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. ” (Exode 20, 3 Bible Louis Segond, 1910). Donc, le péché le plus terrible qu’un Juif pouvait commettre était d’adorer une autre créature en dehors de Dieu, ou de recevoir lui-même l’adoration. Alors, si Jésus n’est pas Dieu, cela serait du blasphème s’il acceptait l’adoration. Après la résurrection de Jésus, les disciples dirent à Thomas qu’ils avaient vu le Seigneur vivant (Jean 20, 24 à 29). Thomas se moqua, leur disant qu’il ne croirait que s’il pouvait mettre ses doigts sur les blessures laissées par les clous sur les mains de Jésus et sur la blessure de son côté. Huit jours plus tard, les disciples étaient tous ensemble dans une salle fermée à clé quand Jésus apparut soudain devant eux. Jésus regarda Thomas et lui dit : “ Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté. ” Thomas avait besoin de davantage de preuve. Il crut immédiatement, s’exclamant à Jésus : “ Mon Seigneur et mon Dieu ! ” Thomas adora Jésus comme Dieu ! Si Jésus n’était pas Dieu, il aurait sûrement réprimandé Thomas à ce moment-là. Mais, au lieu de réprimander Thomas pour l’adorer comme Dieu, Jésus le félicita en lui disant : “ Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux sont ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! ” Jésus accepta l’adoration en neuf occasions dont nous avons le témoignage. Dans le contexte de la foi juive, l’acceptation de l’adoration par Jésus est très explicite sur sa revendication de divinité. Mais ce ne fut qu’après que Jésus monta au ciel que ses disciples comprirent véritablement. Avant que Jésus ne quitte la terre, il dit à ses disciples : “ Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ” (Matthieu 28, 19), plaçant à la fois le Saint Esprit et lui-même au même niveau que le Père. L’alpha et l’oméga. Alors que l’apôtre Jean était en exile sur l’île de Patmos, Jésus lui révéla dans une vision les événements qui auraient lieu à la fin des temps. Dans la vision, Jean décrit la scène incroyable suivante : “ Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé….’Je suis l’alpha et l’oméga—[le début et la fin]’, dit le Seigneur Dieu, ‘Celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.’ ” Alors qui est cette personne qui s’appelle “ l’alpha et l’oméga ”, “ le Seigneur Dieu ”, “ le Tout-Puissant ” ? Il nous est dit qu’il fut “ percé ”. Cela établit clairement que l’alpha et l’oméga est Jésus. Il est celui qui fut percé sur la croix. Jean, qui était plus proche de Jésus que tous les autres disciples, voit l’image d’une personne qui lui parle. Il écrit : “ Et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme….Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu….Et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. ” (Apo. 1, versets 13, 14 et 16b). Il est impossible de vraiment saisir les émotions de Jean alors qu’il voit cette personne, brillante comme soleil dans sa force, avec des yeux comme des flammes de feu. Il tombe immédiatement à ses pieds comme mort. Si c’était Jésus, pourquoi Jean ne l’a-t-il pas reconnu ? Peut-être pensa-t-il qu’il s’agissait d’un ange ? Écoutons les paroles de Jean : “ Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. ” (Apo. 1, 17) Celui qui parle à Jean se présente lui-même comme “ le premier et le dernier ”, une référence claire à son caractère éternel. Et puisque seul Dieu est éternel, il doit s’agir de Dieu. Mais dans la même phrase, il dit à Jean qu’il est celui qui était mort et qui est vivant. Nous savons donc qu’il ne pourrait pas s’agir de Dieu le Père puisque le Père n’a jamais souffert la mort en tant qu’homme. “ Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus….Et celui qui était assis sur le trône dit… ‘Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin.’ ” (Apo. 20, 11 et Apo. 21, 6) C’est le Seigneur Jésus Christ qui règne depuis le grand trône blanc. Jésus avait déjà dit à ses disciples qu’il serait le juge final de l’humanité. Il avait promis que ceux qui placeraient leur confiance en lui seraient sauvés du jugement du péché, mais ceux qui le rejetteraient seraient jugés. Conclusion Alors, est-ce que Jésus a prétendu être Dieu, ou est-ce qu’il a été simplement mal compris ? Examinons à nouveau les revendications de Jésus et demandons-nous : Jésus aurait-il fait des revendications aussi radicales s’il n’était pas Dieu ? Jésus utilisa le nom de Dieu pour lui-même Jésus s’appela lui-même “ Fils de l’homme ” Jésus s’appela lui-même “ Fils de Dieu ” Jésus prétendit qu’il pouvait pardonner les péchés Jésus prétendit qu’il faisait un avec Dieu Jésus revendiqua toute autorité Jésus accepta l’adoration Jésus s’appela lui-même “ l’alpha et l’oméga ” Certains pourraient dire : “ Comment peut-on croire les revendications de Jésus ? Quelles preuves a-t-il fournies ? ” Trois jours après sa crucifixion, ses disciples ont prétendu qu’ils l’avaient vu vivant. Si leur histoire était fausse, il serait mort alors que les Romains lui firent subir la torture la plus horrible connue de l’homme. Mais leur conviction et leur sincérité vainquirent Rome and changèrent notre monde (Voir “ Jésus est-il ressuscité ? ”). Lewis explique la raison de leur conviction : “ Ce qui est au-delà de tout espace et temps, ce qui est non créé, éternel, est venu dans la nature, est descendu dans Son propre univers, et est ressuscité. ” Cet intellectuel brillant avait d’abord pensé que Jésus était un mythe, tel les dieux fabriqués par les hommes de la Grèce et de la Rome antiques. Mais comme il commença à examiner la preuve sur Jésus, il réalisa que les témoignages du Nouveau Testament sur Jésus Christ sont basés sur des faits solides et historiques. Cet ancien sceptique conclut son étude de la preuve concernant Jésus Christ avec ces réflexions : “ Il vous faut choisir. Soit cet homme était, et est toujours, le Fils de Dieu, soit il s’agit d’un fou ou pire. Mais évitons de tomber dans ce non-sens condescendant de l’appeler grand enseignant humain. Il ne nous a pas laissé cette possibilité. ” Lewis découvrit qu’une relation personnelle avec Jésus donnait du sens à sa vie, une motivation et une joie qui dépassait tous ses rêves. Il ne regretta jamais son choix et il devint un porte-parole important pour Jésus Christ. Et vous ? Avez-vous fait votre choix ? Dites : Seigneur Jésus, je reconnais que je suis un pécheur et je viens à toi maintenant, je sais que vous m’acceptez déjà car vous dites dans jean 6:37 que vous ne mettrez pas dehors toute personne venant à Vous, je vous accepte par la foi comme mon Seigneur et Sauveur personnelle, AMEN.
Posted on: Sat, 22 Jun 2013 16:42:57 +0000

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