RDC : Aubin Minaku bloque à son tour Léon Kengo Impossible de - TopicsExpress



          

RDC : Aubin Minaku bloque à son tour Léon Kengo Impossible de dribbler le Président de l’assemblée nationale Aubin Minaku, Nzala Ndjoku, Léon Kéngo a dû rêver en plaçant tout son arsenal du « grand Equateur » dans les comités techniques et stratégiques des Concertations nationales. Rusé, Aubin Minaku en bon stoppeur, a replacé ses meilleurs ailliés, Lutundula, Lambert Mende, Clément Nkanku…à la défense dans le bureau préparatoire des concertations de Joseph Kabila. Les travaux préparatoires sont aujourd’hui dans l’impasse, une certaine opinion pense que cela est fait à dessein, car les contacts continueraient entre Brazzaville –Belgique et Kinshasa en vue de ramener un grand nombre de partis politiques dont l’UDPS, UNC et FAC au Palais du Peuple. Mais les avertis pensent le contraire, la guerre de positionnement serait à la base de ce blocage, de l’échec de ce forum. Ancien membre de la JUDPS, Aubin Minaku a ses calculs pour 2016, en mai 2016, il a affirmé dans un cercle fermé de la MP « Je viens de m’apercevoir que nous dérivons vers une chute, c’est pourquoi j’ai entamé des démarches auprès de nos amis du Parlement Francophone. Il est temps de regarder dans la direction opposée, pagayons dans cette direction pour que la pirogue ne chute pas ». « J’ai l’impression que les jours qui viennent vont être les plus dangereux de ma vie, je ne me laisserai pas faire. Je sus un dur de dur » a dit Aubin Minaku dans une réunion restreinte des de députés de la majorité. Le secrétaire Général de la MP a raison, sauver Joseph Kabila dans gueule du loup devient une mission gigadifficille, il faut penser autrement, pagayer dans la direction opposée. Le blocage actuel des concertations signerait un arrêt cardiaque de pouvoir de Kabila. Martin Kobler, Mary Robinson se préparent déjà à récupérer la situation d’ici début septembre pour un dialogue transparent et inclusif avec comme en-tête la reforme structurelle des toutes les institutions de la République. « Joseph Kabila » a commis une grave erreur en limitant cette « messe politique » aux caciques de sa mouvance ainsi qu’à quelques opposants malléables. C’est-à-dire des hommes et des femmes qui sont plus ou moins contents de leur sort. Pour ceux-ci, tout va bien. Il n’y a pas de crise politique. Il n’y a que « l’insécurité qui règne au Nord Kivu ». Depuis les élections du 28 novembre, la société congolaise est bloquée. Les gouvernés ne se reconnaissent pas en leurs gouvernants. Le consensus est rompu. Seule l’alternance pourrait recréer ce consensus. Et recréer la cohésion nationale. Une cohésion nationale qui paraît impossible à renforcer aussi longtemps que « Joseph Kabila » s’accrochera au pouvoir… Yves Kongolo
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 15:43:57 +0000

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