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Rejoignez la page sur le : https://facebook/lesassisesdelajeunesse?ref=notif¬if_t=page_new_likes Pourquoi les ASSISES? Lors du sommet des chefs d’états et de gouvernements, en 2006 à Banjul en Guinée Bissau, l’Union Africaine a décidé de consacrer le 1er novembre de chaque année à la Journée Africaine de la Jeunesse. En prélude à cette journée, la troisième édition des Assises de la Jeunesse Ivoirienne – Abidjan 2013 aura lieu du 28 octobre au 01 novembre 2013 sous l’égide du Conseil de la Jeunesse Arabo-Africaine (organisation qui regroupe les plus importantes associations de jeunesse des pays africains et arabes) avec le soutien de l’Union Panafricaine de la Jeunesse (structure de jeunesse affiliée à l’Union Africaine). Cette troisième édition intervient à la suite de la première édition en 2009 et de la deuxième tenue en juillet 2011 autour du thème « la jeunesse face aux enjeux de la réconciliation et de la reconstruction de la Côte d’Ivoire ». L’objectif était d’analyser les problèmes qui minent la jeunesse ivoirienne, de contribuer activement à la réconciliation ainsi qu’à la reconstruction nationale. Il s’est agit aussi de faire des recommandations au Gouvernement et aux instances dirigeantes dans le cadre de la résolution définitive des préoccupations des jeunes en matière d’éducation, de formation et d’emploi. Ces assises ont regroupé : - quatre-vingt huit (88) organisations et associations de jeunesse ; - deux cent quatre-vingt (280) participants aux ateliers de réflexions au Centre des Métiers de l’Electricité (CME) de Bingerville ; - six mille quatre cent trente-sept (6437) participants aux journées carrières au palais de la culture de Treichville ; - quarante-trois (43) grandes écoles, cabinets de recrutement et entreprises ; Elles ont également enregistré, outre la participation du Ministère de la Jeunesse et de la Promotion du Service Civique, les ministères techniques et les partenaires au développement (Programme des Nations Unies pour le Développement et le National Democratic Institute). Cette troisième édition qui aura pour thème « une jeunesse-des emplois-un avenir de paix » intervient dans un contexte mondial marqué par les crises économiques, les crises politiques et les conflits. Ces nombreuses crises impliquent directement ou indirectement les jeunes. Si dans certains cas, elles traduisent l’aspiration des jeunes à un changement et à un avenir meilleur (printemps arabe), dans d’autres, elles pourraient par contre compromettre leur avenir (Syrie, Centrafrique, RDC, Guinée-Bissau, Egypte) et leur perspective d’emploi avec un taux de chômage de plus en plus élevé. L’Institut d’Etudes Politiques et Stratégiques basé à Gorée au Sénégal affirme en effet que dans les pays en guerre ou qui en sortent, comme le Libéria et la Sierra Leone, le chômage des jeunes a atteint 80%. Les causes du chômage des jeunes sont d’ordre politique, économique et structurel. L’absence voire l’insuffisance d’éducation et de formation des jeunes rendent difficile leur employabilité. Ils sont marginalisés et souvent exclus de la société en tant qu’agents efficaces et fonctionnels du changement, du progrès et du dynamisme social. La Côte d’Ivoire qui sort de plus d’une décennie de crise et d’isolement n’échappe pas à ce constat. Les jeunes ont payé un lourd tribut au cours des différentes crises que le pays a connues depuis 1999. Ils ont été soit privés d’instruction, soit grandi dans la violence ou ont été des combattants. Selon l’enquête de l’Agence d’Etudes et de Promotion de l’Emploi(AGEPE) sur la situation de l’emploi en Côte d’Ivoire en 2012, le taux de chômage au niveau national est de 9,4%. En outre les jeunes de moins de 35 ans qui représentent 79,34% de la population ivoirienne constituent 80% des chômeurs. La situation de post-conflit pose aujourd’hui des problèmes particuliers pour de nombreux jeunes (ex-combattants, jeunes gens déplacés, chômeurs). Par ailleurs, la crise ivoirienne a occasionné la détérioration de la cohésion sociale et l’instauration d’un climat de méfiance entre les populations en général et entre les jeunes en particulier. Les jeunes ont été acteurs et victimes dans les affrontements qui ont occasionné de nombreuses pertes en vie humaine. Depuis la fin de cette crise, les défis qui se sont posés au Gouvernement et considérés comme des urgences ont été: la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, l’amélioration des conditions sécuritaires, la réintégration des ex-combattants, le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois pour les jeunes. Parmi ces défis, celui relatif à l’emploi demeure important. Les jeunes véritables vecteurs de changement sont de plus en plus invités à la prise d’initiatives en vue de contribuer au règlement des problèmes auxquels ils sont confrontés. L’une des questions centrales à laquelle devra répondre ces assises est : comment régler les questions de l’emploi des jeunes dans un contexte où la paix reste une préoccupation ? C’est à cette problématique que tenteront de répondre ces troisièmes assises qui ambitionnent réunir plus 20 000 jeunes venant de la Côte d’Ivoire, de pays africains, européens et américains en vue de mutualiser leurs expériences. Ces assises sont placées sous la présidence du Ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs.
Posted on: Thu, 10 Oct 2013 09:47:42 +0000

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