Revue de la presse congolaise du 14 septembre 2013 Le verdict de - TopicsExpress



          

Revue de la presse congolaise du 14 septembre 2013 Le verdict de la cour criminelle sur l’affaire des explosions du 4 mars 2012 a suscité les commentaires de la presse. "Le Souverain", journal indépendant, titre : « Le caporal Blood Kakome Kouvack porte la croix. » "La Semaine Africaine", journal de l’église catholique, titre : « Le jugement est tombé : cinq condamnés sur trente-deux accusés ! ». "La Griffe", journal proche de l’opposition, titre : « Un verdict sous haute surveillance : le colonel Marcel Ntsourou condamné à 5 ans de travaux forcés avec sursis, un autre pour 5 ans de réclusion, tandis que 26 autres ont été acquittés…Joe Washington Ebina se dit insatisfait du verdict. » Le président de la cour d’appel de Brazzaville, Mathurin Bayi, a été empêché de se rendre au Bénin. Comment la presse congolaise analyse-t-elle cette affaire ? "Le Troubadour", journal proche du gouvernement, titre : « le président de la Cour criminelle débarqué de l’avion à l’aéroport de Pointe-Noire ! ». Et le journal de poursuivre : « quelle mouche a donc piqué Mathurin Bayi, président de la Cour criminelle, pour avoir voulu quitter Brazzaville, mardi 10 septembre 2013, pour Cotonou, au lendemain de la fin du procès sur les explosions du 4 mars 2012, alors qu’il a avait encore d’autres affaires à juger ? Muni d’un ordre de mission dépourvu d’une quelconque référence et signé de lui-même, le président de la Cour criminelle devait se rendre au Bénin dans le cadre de la liquidation secondaire de la compagnie Air Afrique pour le Congo. Cette mission devait durer 15 jours : du 10 au 25 septembre 2013. Mais Mathurin Bayi, qui voyageait mardi dernier à bord d’un avion Tac, a finalement été débarqué à l’aéroport de Pointe-Noire, puis ramené à Brazzaville sous bonne escorte. Une fois dans la capitale, son passeport ordinaire lui a été retiré.» Pour ce journal proche du gouvernement, une partie de bras de fer semble engagée entre les services de sécurité et les magistrats, après la sortie ratée de Mathurin Bayi. "Le Nouveau Regard", journal proche de l’opposition, titre : « Après Me Jean-Martin Mbemba, le 1er président de la Cour d’appel de Brazzaville, Mathurin Bayi, en résidence surveillée de fait ! ». Selon le journal, Mathurin Bayi est victime d’un règlement de compte. « Mathurin Bayi est assigné à résidence, de peur qu’il aille raconter à la communauté internationale tous les dérapages qui ont émaillé ce procès des explosions du 4 mars 2012 qui a endeuillé de nombreuses familles et le complot échoué contre le colonel Marcel Ntsourou », souligne le journal. "La semaine Africaine", journal de l’église catholique, titre : « le président Mathurin Bayi rattrapé dans un voyage, pour cause d’ordre de mission non conforme. » Le journal explique : « En principe, en tant que magistrat de siège, membre du conseil supérieur de la magistrature, l’institution qui gère les magistrats, il devait voyager hors du pays avec un passeport de service ou un passeport diplomatique , accompagné d’un ordre de mission en bonne et due forme, signé par le ministre de la justice, en tant que vice-président du conseil supérieur de la magistrature. Or, Mathurin Bayi, qui a répliqué que le ministre d’Etat Aimé Emmanuel Yoka est absent du pays, s’est fait-lui-même lui-même son ordre de mission et voyageait avec un passeport ordinaire. Apparemment, aucune autorité de la magistrature n’était au courant de son déplacement hors du pays. Ce qui a éveillé les soupçons du côté des services de renseignements qui ne comprenaient pas pourquoi le président de la cour d’appel de Brazzaville quittait le pays, dès le lendemain du jugement de l’affaire des explosions du 4 mars, avec un document non conforme. » "Le Souverain", journal indépendant, estime pour sa part que la fin du procès ouvre un autre procès. « L’arrestation de Mathurin Bayi est visiblement le tournant de ce procès. Mathurin Bayi n’a-t-il pas dit le droit pour se voir arrêter alors qu’il s’apprêtait de se rendre au Bénin via Pointe-Noire où il devait participer à une session de l’OHADA. La question du moment est de savoir : qu’est ce que la direction de la surveillance du territoire reproche-t-elle à Mathurin Bayi ? », S’interroge le journal.
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 22:39:14 +0000

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