Revue de presse du 18 septembre: « Profitant de son audience au Vatican, Marie-Olive Lembe Kabila », qu’a accompagné l’envoyé spécial de L’Observateur, « a lancé une invitation au Pape François » pour que le Souverain Pontife visite la RDC. « C’est avec beaucoup de ferveur », que souligne le confrère, « que la 1ère Dame espère recevoir le Saint-Père dans son pays, aux dates que son agenda chargé permettra ». A la question de savoir « pour ou contre la décentralisation» ? Le Guide répond : « plus jamais la territoriale des originaires. Est-ce qu’un administrateur du territoire, originaire de la même entité, peut-il être en mesure d’arbitrer, juger et décider sans parti pris » ? « Au stade actuel », renseigne l’hebdomadaire, « les choses si avancées que le pouvoir n’acceptera pas de reculer. Donc, la décentralisation va se poursuivre, mais il faudra bien que le législateur prenne le temps qu’il faut pour dresser un état des lieux et surtout prendre le courage de corriger ce qu’il y a lieu de corriger ». Questionnement, aussi, dans Le Pouvoir : « fille-mère : est-ce un obstacle pour contracter un mariage ? La vie n’a pas de brouillon, il est demandé à toutes les jeunes filles de prendre au sérieux leurs vies et de savoir que la femme congolaise a aussi un rôle important dans la société ». « Quand aux parents », suggère le journal, « ils doivent savoir que le rôle de la femme n’est pas seulement d’être mère des enfants, mais c’est aussi celui d’être au service de la nation. C’est à partir d’ici qu’on parlera de la parité ». Pour un gars qui a chanté la femme autant que le Docteur Nico Kasanda wa Mukalayi, La Prospérité lui rend des hommages posthumes, « 28 ans après sa disparition. Le comité de gestion des œuvres de Kasanda informe que Georges Kasanda, le fils du Docteur Nico et Ingénieur agronome, est prêt à se produire pour interpréter le répertoire de son père ». « Il s’est déjà produit », rassure la consœur, « comme guitariste soliste à la sortie d’Africa Fiesta Sukisa sous la direction de Deuchaud et du chanteur-compositeur Sangana au bar Vis-à-Vis et au Palais du peuple ». Article Kampala : rien n’a marché Compte-à-rebours à Kampala où les délégués, tant de Kinshasa que de la rébellion du 23 mars, n’ont plus que vingt-quatre heures pour faire leurs valises et regagner les bases respectives. Car, apparemment, aucun accord ne se dessine à l’horizon et l’impression est que le langage d’armes va de nouveau prévaloir. Dans les heures qui suivent, on entendra, aussi bien Lambert Mende Omalanga que Bertrand Bisimwa, se répandre en déclarations en double-direction de la l’opinion internationale qu’interne, à travers des accusations réciproques sur l’échec des pourparlers et le refus de se plier aux exigences du dialogue de la communauté internationale. Le 7ème sommet de la conférence internationale sur la région des Grands lacs avait été explicite, il y a 2 semaines : les discussions ne devraient pas excéder quatorze jours. Les armes devraient, donc, se taire et Rutsuru réintégrer la République. On est loin de là. Qu’adviendra-t-il d’ici là ? Quel rôle très prochain de la brigade d’intervention qui rechigne à se déployer dans le bastion du M23 ? Concomitance des calendriers : la cohésion nationale recherchée par les concertations nationales devrait servir de rampe pour la mobilisation en vue d’écraser le mouvement insurrectionnel. Alors quel succès accordé aux assises du Palais du peuple si rien n’a marché à Kampala ?
Posted on: Wed, 18 Sep 2013 12:00:06 +0000
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