Résumons. Des familles afghanes, par un débat parlementaire à leur sujet alléchées, sen vont fort opportunément demander, une fois de plus, à être entendues. Nos élus, par leur impasse effrayés, refusent une fois de plus de les rencontrer. Fort opportunément, puisquon voit mal quel discours on peut tenir à des gens quon ne peut pas expulser dans un pays quon dit très dangereux où on fait la guerre et qui refuse daccueillir des gens envoyés chez lui de force, mais quon refuse dabriter ici. Les Afghans sasseyent, femmes et enfants à larrière pour être protégés et décident de rester là. Fort opportunément, puisque de toute façon, dautres flics sont au même moment en train de vider leur squat. Tout à coup, un ordre est donné. Les Afghans sont encerclés, frappés, gazés, y compris leurs enfants. Les Belges venus les soutenir aussi. Et puis certains sont emmenés. Avec leur avocate et autres personnes venues là. Tout le monde, soit 170 personnes, est enfermé en cellule. Là, déjà prêts à trier, les employés zélés de lOffice des étrangers les attendent pour décider qui doit être libéré et quand et qui doit aller demain en centre fermé, tremplin pour un départ volontaire vers lenfer. Voilà, voilà. Demain, on vous racontera la fabuleuse histoire des crânes brisés et des enfants traumatisés. Si vous êtes sages, hein.
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 17:26:19 +0000