Révision de la constitution du 11 décembre 1990 Réckya Madougou - TopicsExpress



          

Révision de la constitution du 11 décembre 1990 Réckya Madougou explique le bien-fondé du projet Le Garde des sceaux, ministre de la justice et porte-parole du gouvernement, madame Réckya Madougou Yêdo est montée au créneau ce dimanche 04 août 2013 sur la télévision Canal 3 Bénin pour expliquer le bien fondé du projet de révision de la constitution déposé sur la table des députés en juin 2013. Elle a rassuré les Béninois sur la bonne foi du chef de l’Etat, docteur Boni Yayi. Ce n’est pas une révision opportuniste pour permettre au chef de l’Etat de se maintenir au pouvoir en 2016, a -t-elle souligné. Enfin ! Le come back de la ministre Reckya Madougou. Attendue depuis des mois pour se prononcer sur la question, Madame Réckya Madougou Yêdo n’a pas dérogé à la tradition. Elle a expliqué la démarche de Boni Yayi qui est de renforcer l’édification d’un Etat de droit et la démocratie, de renforcer le dispositif existant de lutte contre la corruption par la constitutionnalisation de la cour des comptes qui sera une garantie supplémentaire par rapport à l’arsenal existant ainsi que l’imprescriptibilité des crimes économiques. Dans son argumentaire, Réckya Madougou Yêdo a salué l’existence d’un article qui dit-elle favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions administratifs et électifs. Elle a mis au défi ceux qui racontent que le texte introduit au parlement le 6 juin 2013 ne contient pas les recommandations des deux commissions qui ont travaillé sur le projet de relecture de la loi fondamentale du Bénin. Reckya Madougou à qui Dieu a fait une grâce est abondamment revenu sur le bien fondé de la révision. Les motivations qui poussent à la révision restent d’actualité. Et pour avoir lutté contre une révision opportuniste de la constitution, Reckya Madougou explique que « nous ne sommes pas dans le cas d’une révision opportuniste ». C’est pourquoi elle met kl’accent sur certains points. Il ne faut pas faire le procès au gouvernement d’avoir engagé la procédure, car ce n’est pas en 2013 que Yayi a engagé la révision de la constitution. Le projet envoyé au parlement en Novembre 2009 puis en juin 2013 est passé par l’œil des experts. D’abord, la commission ad’hoc, du prof Ahanhanzo-Glèlè en 2008 puis la commission Gnonlonfoun. Une réponse à ceux qui font croire qu’il a attendu la fin de son mandat… « La méthode utilisée au Bénin est une démarche qui a fait école…« le cas du Sénégal ne saurait se passer au Bénin » La méthode utilisée au Bénin est une démarche qui a fait école ailleurs notamment au Mali où une commission a été mise sur pied. En menant le combat « Touche pas à ma constitution », surtout en 2006, Reckya Madougou affirme que son équipe a lutté contre révision opportuniste ; une révision pour permettre au pouvoir d’alors de se perpétuer. En 2006, rappelle-t-elle, « nous avions dit que nous allions nous asseoir pour réfléchir ». A ceux qui doutent du départ du chef de l’Etat après deux mandats, Reckya Madougou leur demande à quel niveau se trouve le point de droit qui pourrait permettre à Yayi de se maintenir au pouvoir ? Se basant sur l’article 42, elle se demande comment il pourra alors revenir puisqu’il aura fait deux mandats. C’est pourquoi, Reckya Madougou demande de « ne pas douter de la bonne foi de Boni Yayi ». « Le chef de l’Etat n’engagera jamais une marche personée pour une révision de la constitution…La révision de la constitution va asseoir les bases d’un développement humain durable ». Et s’agissant du débat autour de la question, elle souhaite que ce débat se base sur les articles. « Nous avions fait des propositions ; la démarche du gouvernement peut se justifier ». Et pour en arriver là, Reckya Madougou annonce que le gouvernement fera de son possible pour mieux expliquer le projet aux populations. Il y aura le consensus réclamé par plusieurs voix alors. Reckya Madougou a aussi abordé la question de nouvelle république dont certains parlent si on révisait la constitution. Faux ! il n’y aura pas une nouvelle république, dit-elle. Et pour parler de nouvelle république, il faut une nouvelle constitution. « Nous sommes passé de la 4è république à la 5è république parce que nous avons abrogé la constitution de la révolution. En 1990, une nouvelle constitution adoptée. La réviser ne signifie pas qu’il y aura une nouvelle république. C’est pourquoi, Reckya Madougou souligne que « le cas du Sénégal ne saurait se passer au Bénin ». La ministre a annoncé que le gouvernement va expliquer suffisamment aux populations le bien-fondé du projet et c’est ce qu’elle essaie de corriger à travers cette sortie médiatique. Pour terminer, la Garde des Sceaux, ministre de la justice a salué le calme qui est revenu dans la maison justice après la tempête sur le décret querellé avec le gouvernement. A.HOUNVENOU
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 12:52:03 +0000

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