Sang mêlé Ami, je t’emprunte ta lanterne, Va Diogène va, je reprends ta quête Le temps s’écoule dans mes veines Comme la ruche dans ses abeilles Gouttes de lumière, troupeau du soleil, Que vais-je chercher ? Qui vais-je trouver ? Je me languis déjà parti Pourtant ici, est-ce mourir ? Est-ce renaître ? Changer d’harmonie ? Ou désespérer de l’être ? Je m’évade mais je n’oublie pas Qu’il pleut sur Macadam Journal Sous le doux sarcasme des oiseaux J’entends crépiter le pipeau Venu du peuple des roseaux Mes navires ont déjà pris l’eau Mais toi, seras-tu là, avec moi ? Moi, j’ai choisi le vent, la jungle, Gaïa et toi, l’homme simple et dingue Ne me pleure pas, le ciel est à moi ! Ami, je quitte Malmedy Où coule l’ombre d’une rivière Depuis longtemps assassinée Ce ciel gris qui moutonne aussi Comme un passeport pour l’infini Et dont le lit est la frontière Allons, voici que tout finit ! Allons ! La vie est à ce prix Loin encore est le chemin qui Fera de moi un nouveau né… Philippe Destoky
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 22:07:13 +0000
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