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Suite au traitement réservé aux réfugiés togolais au Bénin Me Julien Togbadja exige le respect des droits des victimes Les Togolais réfugiés au Bénin vivent depuis quelques semaines une situation difficile. En effet, ils ont été déguerpis de leur site de résidence habituel ‘‘Kagamè’’ à Lokossa, par les Forces de l’ordre béninois. Il serait en situation irrégulière. Face à la presse vendredi 18 octobre 2013 au Codiam, à Cotonou, la Ligue pour la défense des droits de l’homme et des peuples a, à travers son représentant, Julien Togbadja, dénoncé l’attitude l’Etat béninois. Contrairement à ce qu’affirment le gouvernement et le Haut commissariat pour les réfugiés, (Hcr), il a fait savoir que ces derniers n’ont pas changé de statut depuis 2005. « Personne, fut-elle autorité, ne peut changer de statut à ces victimes. Le gouvernement ne peut pas leur refuser leur droit d’asile. Il ne peut pas prétendre de l’accalmie observée au Togo pour les rapatrier, c’est inhumain. Ils sont toujours des réfugiés. Le Hcr les a même invités à renouveler leur attestation de refugié la fois dernière. L’Etat n’a pas le droit de les rapatrier manu-militari au Togo où l’instabilité politique règne en maître» a-t-il martelé. Il ajoute que c’est seulement lorsque ces réfugiés vont commettre des crimes que le gouvernement et le Hcr seront en mesure de leur retirer leur statut. Au regard de la situation, Julien Togbadja propose que le gouvernement cesse les harcèlements et les mauvais traitements envers ces réfugiés pour ne pas être accusé d’auteur de crime contre l’humanité. Il exige enfin que le gouvernement respecte les droits de ces réfugiés. Cela y va du développement de la démocratie et du rayonnement de la diplomatie du Bénin, a-t-il fait savoir.Claude Ahovè Séance de délivrance et de prière Parfaite se fait des fidèles à Parakou Parfaite était dans la cité des Kobourou dimanche 20 octobre 2013. Devant une multitude de curieux, de fidèles, ayant fait le déplacement du terrain des cheminots, « Daagbo» a délivré des enseignements fait des prières et donné des bénédictions. Pour cette 1ere sortie, la missionnaire Daagbo était entourée de tous ses proches membres, le Pape Christophe 18, des cardinaux, évêques et prêtres.Face aux fidèles et avec la verve qu’on lui connaît, Parfaite a répondu aux provocations, attaques, mensonges formulés contre elle par ceux qui ont peur de la vérité. Dans la liesse populaire faite de chants, de danses et de louanges pour ses œuvres, Daagbo a mis en garde les esprits maléfiques. Elle a invité ceux qui veulent être sauvés à se joindre à elle. Pendant plus de trois heures elle a exhorté au changement de comportements. Elle a prié pour la paix, le bonheur et la prospérité et invité à la croyance en Dieu. A sa suite, le Pape Christophe 18 et certains cardinaux ont aussi exhorté les sceptiques à choisir le chemin de l’Esprit Saint de Dieu. Selon le Pape, la venue de Parfaite à Parakou est un évènement majeur. Dieu (Parfaite) a choisi de venir à Banamè pour délivrer les hommes des forces maléfiques. Banamè est la lumière, une graine d’espérance. Dans la même journée, les chrétiens catholiques ont eu droit à une grande messe à la cathédrale Saints Pierre et Paul. Elle est co-célébrée par le nonce apostolique et plusieurs évêques. Le célébrant principal a invité au partage, la foi, la charité et à l’amour à cette Journée mondiale des missions. Plusieurs autorités départementales et municipales ont pris part à cette rencontre.Blaise OkparaB.R.Borgou-Alibori Culture + photo : infidélité L’infidélité dans le coupleFaites des efforts ! Principale cause de ruptures amoureuses, l’infidélité dans le couple est un mal qu’il faut parfois couper à la racine pour éviter de trop souffrir. Ce mois donc, nous nous sommes intéressés à ce sujet périlleux pour vous aider à surmonter et gérer les crises qui peuvent découler de ce poison. Ce n’est pas évident, mais c’est possible.Rares sont les couples qui y échappent. Qu’on soit jeune ou vieux, tout le monde a été confronté à une infidélité amoureuse à un moment de sa vie. Mais la vérité, c’est que cette situation est pénible à vivre. Pour la personne qui trompe et qui se retrouve en train de jongler à chaque fois pour pas qu’on l’attrape, mais surtout pour celle qui se voit trompée et qui souffre en silence, essayant de supporter...l’insupportable. On n’en n’a pas souvent conscience, mais le fait de tromper son ou sa conjointe peut rompre la confiance et l’harmonie dans un couple, provoquer la rupture de la relation ou engendrer malheureusement des drames. Mais si le manque de fidélité est un fléau on peut cependant surmonter toutes les crises qui en découlent. Comment ? Suivez le guide… Prenez le taureau par les cornes et communiquez En général, quand on a des doutes sur l’infidélité du conjoint, c’est sûrement parce que son attitude a laissé naître de la suspicion. Mais souvent, l’infidèle ne se rend même pas compte des traces qu’il laisse. Et vous, dans votre coin, vous passez le temps à ruminer. Alors que nous savons tous que dans ce genre de situation, le silence tue. Il provoque à la longue des angoisses, des palpitations, des maux de cœur ou de tête…En somme un malaise général. Les spécialistes recommandent donc de crever l’abcès au plus vite pour éviter que la suspicion ne devienne obsession. Vous pouvez vous tromper dans votre jugement aussi (tout est possible), mais il est toujours bon de parler de vos doutes, de vos peurs avec le principal concerné. Mais prenez vos précautions, faites-le de façon subtile. Prenez vos précautions… Essayez, dans la mesure du possible, d’éviter les crises de nerfs, les cris intempestifs et hystériques. Il faut aussi savoir choisir le moment pour entamer une discussion. On ne le fait pas quand le ou la partenaire vient à peine de rentrer du boulot ou peut-être d’une sortie avec l’autre. Parce que si ça dégénère, vous lui donnerez envie de retourner illico là où il était afin de se sentir un peu plus à l’aise. Evitez aussi d’aborder ce sujet sérieux quand il fait très chaud (les nerfs sont déjà à vif) ou quand la faim commence à se signaler. Il faut attendre que l’autre soit assez relaxe, dans les meilleures dispositions pour bien vous écouter. Par exemple, il a pris une bonne douche et a besoin de vos câlins, vous vous retrouvez recroquevillé dans ses bras, à ce moment-là, vous pouvez lancer un «chéri(e), il y a quelque chose qui me chagrine ces temps-ci» ou encore «dis-moi, chouchou, il y a quelque chose que je ne comprends pas bien…Pourquoi ces temps-ci tu fais ci ou ça ?» Les mamans recommandent souvent à leur fille d’entamer les problèmes sérieux du couple une fois au lit. Mais elles vont plus loin en demandant de réveiller l’homme à cinq heures ou six heures du matin, par exemple, après une bonne nuit de sommeil pour lui parler dans l’intimité de la chambre. Dans tous les cas, la communication demeure la meilleure arme pour se sentir libéré. Parler de ses peines et de ses doutes, c’est déjà se consoler. Mais c’est surtout en dialoguant qu’on peut comprendre les attentes de l’autre, savoir ce qui ne marche pas, connaître le pourquoi et le comment des choses et prendre des mesures pour éviter le clash. Vous avez parlé ? Ecoutez à présent le partenaire Quand on parle d’infidélité dans un couple, il y a forcément celui qui trompe et celui qui subit. Vous qui subissez la tromperie, vous avez essayé d’en savoir un peu plus en posant des questions, en brandissant peut-être certaines preuves et tout. Vous avez peut-être raison de vous plaindre. Mais il ne s’agit pas ici d’un monologue. Laissez l’autre s’exprimer, s’expliquer. Même si vous sentez qu’on est en train de vous mentir, qu’on est en train de se débattre pour vous faire croire ce qui n’est pas forcément vrai, écoutez puis essayez de donner, calmement, votre avis après. Cela doit être un échange. En fait, ce n’est pas facile et la tentation de crier pour se libérer d’un fardeau pesant vous étreint, mais apprenez à vous contrôler. Rien ne se règle à coups de cris et de menaces. Il s’agit ici de connaître le fond du problème. Si ça se trouve, l’autre a peut-être des choses à vous reprocher, mais il n’a jamais osé en parler. La perche que vous tendez est certainement une belle occasion, ne la ratez pas. Peut-être aussi que vous n’êtes pas assez attentionné ? Que vous avez posé vous-même des actes qui ont poussé l’autre à s’oxygéner. Peut-être que ce dernier n’a pas été assez fort pour résister, ou que la routine a envahi votre couple… Il y a tellement de raisons qui peuvent pousser à une infidélité qu’il est bon de savoir ce qui s’est passé réellement pour que vous en soyez là, afin de trouver ensemble une solution ou de prendre des décisions. Faites des efforts pour rétablir l’harmonie et la complicité Il est clair qu’avoir un(e) rival(e) n’est jamais une affaire réjouissante. C’est la raison pour laquelle vous ne devez pas rester les bras croisés. Parce que si cette personne a réussi à séduire votre partenaire, il y a sûrement eu une faille. Bon, on dira qu’il y a des personnes qui trompent dans le vide, simplement parce qu’elles ne sont jamais rassasiées d’aventures, mais le plus important ici, c’est de chercher à sauver son couple. En tout cas, si vous tenez encore à votre partenaire. Après avoir donc discuté avec votre amour, il s’agit maintenant de tenir compte des quelques remarques qui ont été faites afin de réorienter la façon de vivre votre amour au quotidien. Une véritable remise en question qui pourrait être salutaire pour votre histoire. Essayez donc de rallumer la flamme qui s’est certainement éteinte ou qui a failli s’éteindre dans le foyer en adoptant la série d’astuces pratiques que nous vous livrerons la semaine prochaine. AbidjanTV Didier saluant 2è édition du tournoi de volley-ball ‘’Ali Yaro’’ L’Uac vainqueur en hommes et en damesLa 2è édition du tournoi des grands volleyeurs dénommé ‘’Ali Yaro’’, disputée le week-end écoulé au stade Charles de Gaulle (Porto-Novo), a été marquée par le sacre de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) dans les deux catégories (hommes et dames). Chez les hommes, les étudiants ont battu en finale leurs homologues de l’As Police de Cotonou par 3 sets à 2 (25-21, 21-25, 21-25, 25-22, 16-14). De leur côté, les dames ont écrasé l’Aso Modèle de Porto-Novo par 3 sets à 0 (25-21,25-21, 25-22). Les deux équipes estudiantines sont donc reparties avec les trophées mis en jeu. Au total, huit clubs ont participé à la compétition organisée par Ali Yaro. Il s’agit de l’Uac, de l’Université protestante de l’Afrique de l’ouest (Upao) de Porto-Novo, l’As Police de Cotonou et de Avrankou omnisport chez les hommes. Chez les dames, on peut citer l’Uac, l’Aso Modèle de Porto-Novo, l’Upao de Porto-Novo et Arc-en-ciel de Cotonou. Les préliminaires du tournoi ont eu lieu samedi. Les matchs de classement et les finales se sont disputés dimanche. La compétition a été marquée par la présence du président de la Fédération béninoise de volley-ball (Fbvb), Didier Aplogan, et du président de Avrankou omnisport, Augustin Ahouanvoèbla (son club a terminé 3è chez les hommes, ndlr). Epiphane Axel BognanhoLes principaux résultats 20/10/2013Matchs de classement (3è et 4è places)Ao bat Upao (Hommes) 2 sets à 1 (25-20, 19-25, 17-15)2avb bat Upao (Dames) 2 sets à 0 (25-09, 25-09)FinalesUac bat Aso Modèle (Dames) 3 sets à 0 (25-21,25-21, 25-22)Uac bat As Police (Hommes) 3 sets à 2 (25-21, 21-25, 21-25, 25-22, 16-14)Lieu : Stade Charles de Gaulle (Porto-Novo) + photo : Ecureuils Uemoa Préparation du tournoi de foot de l’Uemoa 2013 Les Ecureuils se font bougerLa sélection nationale locale, attendue au prochain tournoi de football de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) prévu du 26 octobre au 3 novembre 2013 à Abidjan (Côte d’Ivoire), ne perd pas le temps. Hier, au stade René Pleven de Cotonou, le groupe conduit par le duo Eustache d’Almeida-Moussa Latoundji, a livré un ultime match contre les 36 Lions du Nigeria. Un match qui s’est soldé par un score nul (1-1). Un résultat peut flatteur, mais les sélectionneurs ont pu observer l’attitude des joueurs qui ont dû cravacher dur pour obtenir l’égalisation alors qu’ils étaient menés depuis la 5è minute de jeu. Peut-être que la présence au stade du président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Augustin Ahouanvoèbla, et du ministre des Sports, Safiou Idrissou Affo, n’a pas permis aux éléments alignés de se lâcher. Ce dernier les a alors logiquement invité à être plus forts mentalement sur le terrain. « Le résultat du match importe peu. Il faut continuer le travail (…) », a-t-il ensuite insisté. E.A.B Foot-Disparition L’adieu du Sénégal à Metsu Décédé il y a tout juste une semaine d’un cancer, Bruno Metsu a été inhumé ce lundi à Dakar, selon sa volonté. Après un premier hommage rendu dans le Nord de la France, vendredi dernier, l’entraîneur français mort à l’âge de 59 ans en a cette fois reçu un deuxième de sa patrie d’adoption, en présence du président sénégalais Macky Sall et de nombreuses personnalités politiques et sportives locales. De nombreux joueurs qui ont participé à la Coupe du monde en 2002, dont Khalilou Fadiga, El-Hadji Diouf, Aliou Cissé ou encore Ferdinand Coly notamment, avaient fait le déplacement pour dire au revoir à celui qu’ils considéraient comme l’un des leurs. La femme du technicien, ainsi que ses trois enfants, étaient également présents. Après une cérémonie à l’Hôpital Principal de Dakar, la dépouille de Bruno Metsu a ensuite été transportée au cimetière musulman de Yoff. Recouvert du drapeau national du Sénégal, le cercueil a été escorté jusqu’à sa dernière demeure par des motards et une foule grandissante de témoins tout au long du chemin.Lequipe.fr Ligue des ChampionsMarseille peu encore y croireMarseille, qui accuse deux défaites en autant de rencontres de Ligue des champions, devra impérativement battre Naples mardi lors de la 3e journée, s’il veut garder de minces chances de survie dans le groupe F, où le leader Arsenal reçoit Dortmund, finaliste de la précédente édition. Groupe F: Marseille-Naples (ITA): Une victoire sinon rien pour l’OM. Et comme contre Arsenal ou Dortmund, la tâche sera éminemment difficile face au Napoli 2e du groupe. D’autant plus que les Marseillais sont en grande difficulté depuis leur revers à Dortmund (3-0), avec deux autres enchaînés contre le PSG (2-1) et à Nice (1-0) vendredi. Les Phocéens pourront se consoler en se disant que les Napolitains seront, eux ,sortis touchés de leur premier revers de la saison chez l’AS Rome (2-0) ce week-end pour le choc au sommet de la Serie A. Qui plus est, les Campaniens pourraient devoir se passer d’Higuain (cuisse), quand les Phocéens pourront compter sur Gignac, absent à Dortmund.Arsenal (ENG)-Dortmund (GER): Les Gunners sont actuellement irrésistibles, en Championnat comme en C1. La réception de Dortmund, finaliste de la dernière édition, constitue néanmoins un premier tournant dans ce groupe. Le Borussia peut recoller à la tête en cas de victoire, tandis qu’Arsenal peut lui quasiment tuer la concurrence et poser un pied en 8e. Ce match entre deux équipes spectaculaires est une promesse de jeu.Ligue des champions UEFA 22/10/2013 (3è journée)20:45 Steaua Bucarest - FC Bâle 20:45 Schalke 04 - Chelsea 20:45 Olympique de Marseille - Naples 20:45 Arsenal - Dortmund 20:45 Austria Vienne - Atlético Madrid 20:45 FC Porto - Zenit Saint-Pétersbourg 20:45 Celtic Glasgow - Ajax 20:45 AC Milan - FC Barcelone + photo : Franck Ribéry Mondial-2014-Barrages La France affrontera l’Ukraine L’équipe de France redoutait de tomber contre le Portugal de Cristiano Ronaldo mais c’est finalement face à l’Ukraine, la plus modeste des quatre têtes de série, qu’elle jouera sa qualification pour le Mondial-2014 lors des barrages des 15 et 19 novembre.Le tirage au sort effectué lundi à Zurich par l’ancien attaquant rennais Alexander Frei a donc été particulièrement clément pour les Bleus, deuxièmes de leur groupe éliminatoire derrière l’Espagne et rendus vulnérables par leur présence dans le pot 2, celui des non-têtes de série. Les Français n’auront pas à gérer Cristiano Ronaldo et le Portugal, ni la Croatie de Modric et Mandzukic, ni la pénible et solide Grèce. Avec l’Ukraine, ils héritent d’une sélection sans vedette, dont l’immense majorité des joueurs évolue dans le championnat local, et qui n’a jamais réussi à franchir les barrages. Avant les Coupes du Monde 1998, 2002 et 2010 ainsi que pour l’Euro-2000, la sélection jaune et bleue avait ainsi buté sur cette dernière marche. A l’inverse, la France avait passé l’obstacle en 2009, sur la route du Mondial-2010, en éliminant l’Eire au prix du fameux épisode de la main de Thierry Henry. La France aura en plus l’avantage de recevoir au match retour. La première manche aura lieu en Ukraine le 15 novembre et le retour se tiendra le 19 novembre au Stade de France. «On n’était pas tête de série, on pouvait tirer le Portugal ou la Croatie, qui ont un vécu, une histoire... Mais l’Ukraine, ça ne sera pas simple non plus, elle reste sur sept matches sans défaite, elle prend très peu de buts, ce sera un long déplacement. Mais le match retour sera à domicile», a résumé le sélectionneur français Didier Deschamps au micro d’Eurosport. Si l’on en croit le classement Fifa, les deux sélections sont d’égale valeur: l’Ukraine du sélectionneur Mikhail Fomenko est 20e avec 871 points et la France 21e avec 870 points. Un Mondial sans Ronaldo ou Ibra Comme l’a remarqué Deschamps, l’Ukraine a également réussi une phase qualificative solide, terminant deuxième de son groupe derrière l’Angleterre avec seulement quatre buts encaissés en 10 matches, avec une seule défaite, à domicile contre le Monténégro (1-0). Les Anglais ne sont ainsi pas parvenus à battre le talentueux milieu offensif Iarmolenko et ses coéquipiers (0-0 à Kiev et 1-1 à Londres). Les Bleus partiront néanmoins favoris de cette double confrontation. Un peu parce qu’ils n’ont jamais perdu contre l’Ukraine (quatre victoires et trois nuls) et qu’ils ont remporté nettement le dernier match entre les deux équipes (2-0 à Donetsk lors de l’Euro-2012, un soir de mémorable orage). Et beaucoup parce qu’ils ont retrouvé depuis trois matches une confiance et un élan offensif qui doit leur permettre d’aller plus haut, dans le sillage de l’inarrêtable Franck Ribéry, pour qui ces barrages seront aussi une occasion supplémentaire de marquer encore quelques points dans la course au Ballon d’Or. Il reste tout de même à Deschamps à régler la nouvelle «affaire Evra» et aussi à préparer son équipe à affronter un adversaire plus regroupé que décidé à se jeter à l’attaque, une situation que les Bleus, traditionnellement, n’apprécient guère. Les trois autres affiches seront Portugal-Suède, le choc de ces barrages, Grèce-Roumanie et Islande-Croatie. Les quatre vainqueurs se qualifieront pour le Mondial-2014. L’affrontement entre le Portugal et la Suède signifie que le Mondial brésilien sera privé de l’une des grandes vedettes du football mondial: Ronaldo ou Ibrahimovic. + photo : didier deschamps Didier Deschamps : «Pas simple» Dans moins d’un mois, l’équipe de France affrontera l’Ukraine par deux fois afin de décrocher un ticket pour le Mondial 2014. Si c’est le meilleur tirage, a priori, Didier Deschamps s’est montré prudent au moment de l’évoquer. «Ce ne sera pas simple. C’est une équipe qui reste sur sept matches sans défaite et qui prend très peu de buts. Ce sera également un long déplacement pour nous, dans le froid, mais on va s’adapter, a prévenu le sélectionneur des Bleus sur L’Equipe 21. Mais c’est une bonne chose que de recevoir au match retour. Il faut avoir confiance en nous. Mais il faut aussi avoir du respect envers notre adversaire qui jouera sa chance à fond. (...) Ils ont fait un très bon parcours en qualifications. On va bien préparer ce match désormais, en récoltant le maximum d’informations sur eux.» Le Graët : «Ce sera un match équilibré» Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a jugé lundi «équilibré» le tirage au sort des barrages du Mondial-2014 qui a donné l’Ukraine comme adversaire de la France (15-19 novembre) avec le match retour au Stade de France. «Ce qui me paraît bien, c’est de recevoir le deuxième match à Paris, a déclaré M. Le Graët. En cas de prolongation, il vaut mieux jouer chez soi, les statistiques le montrent. Le match retour a aussi des statistiques favorables lorsqu’on reçoit le dernier match.» POLITIQUE Me Joseph Djogbénou à propos du Mouvement mercredi rouge«Il y a une sorte de baisse de régime mais c’est un réveil ciblé, sectoriel…» A propos du Mouvement mercredi rouge actuellement en berne, Me Joseph Djogbénou, l’un des concepteurs présente ici le bilan. Dans cette interview, il ne s’avoue pas vaincu et compte attiser davantage le mouvement qui sera à la 14ème édition demain mercredi.A la veille du 14ème mercredi rouge, quel bilan faites-vous du mouvement?Le bilan est, on ne peut plus, heureux. Je n’ose pas dire glorieux. Heureux par rapport aux résultats. Pas glorieux en ce qui concerne la portée. Les résultats, c’est lorsqu’on adopte une approche finaliste, c’est-à-dire, lorsqu’on met en exergue, les fins recherchées. Quelles sont ces fins? C’est faire prendre conscience à nos compatriotes notamment à l’élite béninoise que ce qui se prépare autour de la révision de la Constitution, ce qui se prépare autour de la minoration de l’importance de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), ce qui se prépare autour de la tentative de remise en cause de ce qui était considéré, depuis 1990, comme une option fondamentale de notre République, à savoir l’impossibilité de faire plus de deux mandats est dangereux. De ce point de vue, nous considérons que beaucoup plus de Béninois prennent conscience de ce qu’il y a un danger. L’interrogation est vive même si les réponses ne sont pas encore satisfaisantes. Vous savez que le clergé est intervenu, les partis politiques aussi, dans le sens du refus de la manière dont on veut procéder actuellement à révision de la Constitution. De ce point de vue, la conscience est établie. Et pourquoi dites-vous que les résultats ne sont pas glorieux ? On aurait aimé que plus de Béninois portent le rouge. Il faut être réaliste, lorsque certains ont été interpellés, l’on a considéré, sans doute, qu’il y avait plus de crainte à porter le rouge. Ce n’est pas, par volonté, que les uns et les autres ne portent pas la couleur rouge. Mais en même temps, on peut considérer que n’étant pas de culture portée vers le rouge, certains n’avaient pas et n’ont pas encore une tenue de cette couleur dans leur armoire. Et donc, on travaillera davantage à faire en sorte que le rouge rayonne. A considérer, par ailleurs les tentatives de débats, la réaction de l’Assemblée nationale par rapport à l’initiative introduite, tout cela nous conforte à dire que nous n’avons pas totalement tort. Les résultats sont satisfaisants. Mais en même temps, on a l’impression que l’engouement n’est plus le même qu’au début. Du mercredi rouge, on en parle de moins en moins. La colère est comme l’eau qui jaillit d’une source. Elle n’a pas la même intensité tout le temps. L’être humain ou la société qui se met en colère avec la même intensité disparaitrait beaucoup plus rapidement. Parce qu’il faut un cœur qui porte la colère. Il faut des poumons qui impulsent la colère. Il ne faut pas être étonné qu’il ait comme une sorte de baisse de régime dans l’expression de la colère. Ça ne m’étonne pas, parce que nous sommes en colère mais nous devons travailler. Nous sommes en colère mais nous devons envoyer nos enfants à l’école. Nous sommes en colère mais nous devons organiser les vacances et les congés. Nous sommes en colère mais nous avons d’autres préoccupations. Mais l’essentiel, c’est de dire et d’affirmer que nous sommes en colère. Moi je considère qu’il y a une sorte de réveil ciblé, sectoriel et régional, je ne dis pas régionaliste. Le rouge, c’est maintenant l’instrument pour faire dire à son voisin que l’on n’est pas d’accord. De mon point de vue, il ne faut pas craindre qu’il y ait comme une sorte de baisse de régime et un réveil de temps en temps. Nous même, nous avons intégré cela parce qu’on ne peut pas porter très haut la colère tout le temps. Pour les mercredis à venir, nous allons porter le message sur le terrain de l’attention et de la préoccupation et à faire en sorte qu’on ne baisse pas la garde. Le signal de la baisse de garde vient-il de quelques pressions? L’affaire Gaston Zossou le 1er août par exemple. Non, non, ce n’est pas cela. Mais la question est la bienvenue. On a l’impression que parce qu’une personne s’est investie dans ce mouvement, qu’on a voulu porter atteinte à sa liberté y compris moi-même quand j’y étais. Il était envisagé, selon les informations qui nous étaient parvenues, que nous étions les deux à devoir répondre devant quelle juridiction, je ne le sais. C’est en des situations comme cela qu’il faut lutter. Ni le Christ, ni Mahomet ne sont venus dans un pays où il y a la paix totale, où tout le monde trouve à manger. Où la loi est respectée. Ils sont venus pour rétablir la loi. Allons-nous attendre que Monsieur Boni Yayi considère que « tout ce que vous dites est vrai. Moi je dépose les armes, moi je vous accorde même une garde rapprochée pour vous manifester ». Notre discours, c’est de dire ce n’est pas parce qu’il y aurait des policiers, des gendarmes que l’on va refuser de porter, ne serait-ce que une chemise rouge, un foulard rouge, un bandeau rouge. C’est vrai que certains ont perçu cela comme une crainte. Mais il faut davantage affirmer que dans un pays où on veut construire, non pas pour soi-même forcément, mais pour la suite de soi-même, pour ses enfants, pour son avenir, pour sa propre liberté à venir, c’est maintenant où cela semble assez difficile qu’il faut élever la voix et faire en sorte que l’autre sache que vous existez. Voulez-vous dire que la lutte continue ? Si vous-même vous répondez à la question de savoir est-ce que l’on a retiré la révision de la Constitution, est-ce que la Lépi est totalement un instrument transparent, ouvert à tous, capable de nous permettre d’organiser les élections saines et transparentes, eh bien, je dirai oui, c’est fini. Si vous répondez à la question de savoir, est-ce que nous avons l’assurance que non seulement Boni Yayi va partir, mais que le même régime ne va pas continuer avec une figure de substitution, je dirai que mercredi rouge va s’éteindre. J’ai l’impression que mercredi rouge, c’est le sang qui bat dans le cœur lorsque quelque chose ne va pas. Mais si vous me dites que tout va bien, dans le meilleur des mondes et pour le meilleur aussi, mercredi rouge n’aurait pas de sens. Je voudrais que chacun comprenne qu’on ne contraint pas les Béninois à porter le rouge. Il faut que cela soit très clair. S’il y a des Béninois qui considèrent que Boni Yayi gère bien le pays, que lorsqu’ils vont aux concours publics, on ne va pas leur demander ce qu’ils savent, mais on va leur demander, a posteriori, qui ils sont?; Si on considère que la révision de la Constitution est parfaite, nécessaire et opportune ; que l’affaire Icc Services c’est de la fiction ; que Cen-Sad c’est de la fiction, que le pays est bien debout et tout le monde a la meilleure santé, que le Ramu n’est pas une nouvelle affaire Icc, je ne demande pas à ces personnes de porter une tenue rouge. Mais si vous considérez que le contraire, vous n’êtes pas admis à dire que vous être silencieux, qu’on va à l’église prier pour que tout aille mieux après. La différence entre l’être humain et les animaux, c’est notre capacité à réagir lorsque ça ne va pas. Et si nous refusons de réagir alors que ça ne va pas, je crains que nous nous ramenions nous-mêmes aux animaux. Je voudrais insister sur le fait qu’il faut arrêter d’avoir peur. Si vous avez une tenue rouge et que vous, vous avez peur, et que votre voisin veut porter, remettez lui cette tenue rouge. Il faut considérer aussi que nous avons un nouveau code de procédure pénale et suffisamment d’éléments qui nous rendent libres et il faut en profiter. La plus grande manifestation c’est que chacun de nos concitoyens doit porter le rouge. Non pas pour ma personne, mais pour le pays, pour ce contre quoi, ils ne sont pas d’accord. D’aucuns soutiennent que l’initiative est financée par des hommes d’affaires de haut niveau. Que répondez-vous?Il faut dire que mercredi rouge est une idée d’une spontanéité extrême. L’idée a été prise, par certains, dans mon bureau, de répondre à une seule question : comment dire sa colère dans un pays où on ne peut pas marcher, où on ne peut pas manifester, où toutes les manifestations sont interdites ; et comment faire en sorte qu’on dise sa colère sans exposer des fonds. Mercredi rouge au départ, c’est sans financement. C’est-à-dire que mon corps est exposé pour dire ma colère. Je porte une tenue de couleur rouge et je n’ai pas besoin de financement. Ce n’est pas une manifestation pour laquelle on regroupe les gens de région en région dans une salle louée. En principe, il n’y a pas d’argent. Mais en même temps, les premiers « mercredi rouge » ont été difficiles. J’ai payé et certains parmi nous ont payé de leur poche. Bien sûr, il y a des citoyens béninois qui ont souscrit. Et je n’ai pas d’état d’âme par rapport à ces citoyens. Parce qu’il n’est pas interdit, lorsqu’on porte en soi-même une vue, une option, une opinion d’encourager celles et ceux qui aident à porter encore plus loin cette opinion. Mais quand vous dites des hommes d’affaires de haut niveau, je ne sais pas sur quelle échelle de valeur. Mais considérez que personnellement je contribue et je contribuerai davantage. Propos recueillis par Abdourhamane Touré Commune d’Adjarra Yaya Saka fait un bilan de 3 ans de gestion A la faveur d’une conférence de presse donnée le jeudi 17 octobre 2013, le Maire de la Commune d’Adjarra, M. Yaya Saka a passé en revue diverses actions engagées à la tête de l’administration communale pour inscrire sa localité dans le concert des Municipalités émergentes. De la modification de l’organigramme de la Commune d’Adjarra en passant par les priorités accordées à l’éducation et l’emploi des jeunes et des femmes pour aboutir à la bonne gouvernance, Yaya Saka en a fait son credo depuis trois années qu’il a pris les rênes de l’administration communales. Intervenant, le maire Yaya Saka a expliqué que le Conseil communal a retrouvé sa stabilité depuis son élection le 13 septembre 2013. Pour lui, le commandement n’est pas facile car en acceptant d’être maire, il s’est fixé comme objectifs, le sacrifice, le bénévolat et le volontariat. Il dit avoir opté pour une gestion participative et une ouverture de la Commune à l’extérieur. Ce point fait, il a ensuite passé en revue la création de plusieurs services qui permettront de dynamiser la Commune dont le service économique et marchande en vue d’améliorer les recettes de la Commune. Il n’a pas occulté l’aménagement des pistes rurales, l’adduction d’eau dans les villages, la construction des modules de classes dans plusieurs écoles, la dotation des écoles maternelles et primaires en tables et bancs, la construction des places publiques sans oublier les travaux d’assainissement. Thobias G.Rufino(Br Ouémé/Plateau) Partenariat avec Agetip-Bénin pour le lotissement d’Adjarra Yaya Saka veut voir clair dans le dossier Le maire de la Commune d’Adjarra Yaya Saka a profité de la conférence de presse pour se prononcer sur le Partenariat avec Agetip-Bénin en vue du lotissement de la Commune.Ci-dessous la déclaration du maire Yaya Saka « (…) Dès ma prise de service, nous avons reçu tous les cabinets qui m’ont soulevé un problème lié à une dette de l’administration communale qui s’élève à plus d’un milliard. Etant donné que c’est le lotissement qui constitue la véritable source de revenu de la Commune, nous nous sommes entendus de payer partiellement les géomètres. Mais que chaque géomètre fasse le point des réserves, d’intervention physique, du niveau du recasement et la date de bouclage des travaux de lotissement. Agetip-Bénin propose sa prestation pour finir les travaux de lotissement en un an, avec comme avantage la viabilisation en eau, électricité et l’ouverture des voies. Je n’ai pas lancé de nouveau lotissements(…) La majorité des lotissements est confiée à un seul cabinet qui est prêt à travailler avec Agetip. Comment comprendre qu’il y a des irrégularités et fermer les yeux ? Des irrégularités sont constatées et prouvées. Je passe mon temps à gérer les litiges domaniaux tous les jours. Nous pensons organiser des audiences foraines qui ne sont orientées contre qui que ce soit. J’ai demandé à plusieurs cabinets qui n’ont pas de contrat de m’envoyer leurs contrats. Il y en a parmi eux des sous-traitants. Doit-on confier des contrats à des gens qui ne sont pas qualifiés pour être géomètres ? C’est pourquoi nous avons demandé à rentrer en contrat avec Agetip. (…) Je n’ai dessaisis aucun géomètre de son contrat à moins qu’il n’en a pas. Je ne suis pas en mesure de vous dire que dans tel village, qu’il y a tel nombre de réserves. (…) La mairie est disponible à travers l’Agetip à payer les géomètres, mais que ces derniers déposent les travaux à temps. Le dossier est sensible et fortement politisé. Il y aura un audit dans la Commune parce qu’il y a assez de plaintes. Nous voulons savoir combien de réserves ont été recasées illégalement, par l’administration locale passée. Il y a trop d’arrêtés qui sont pris pour attribution de domaines. Des articles sont prévus pour la reprise en cas d’inexploitation de ces domaines. Des domaines sont inoccupés. Au nom du principe de la continuité de l’administration, je n’aimerais pas être comptable d’une mauvaise gouvernance. La politique freine le développement de la commune ». Propos recueillis par Thobias G. Rufino(Br Ouémé/Plateau) Page 02 Photo Talon Affaires de tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat Le Parquet de Paris dit non à l’extradition de Talon Le Parquet général de Paris vient de déposer son réquisitoire dans l’affaire Patrice Talon et Olivier Bocco contre le Président Yayi Boni. Comme l’on devait s’y attendre, le parquet est contre toute extradition de ces Béninois vers leur pays, car, l’administration d’une bonne justice reste douteuse dans cette affaire. Mieux, le traitement déshonorant infligé au juge Houssou met carrément en doute la bonne foi des autorités béninoises.Le parquet général de Paris est défavorable à l’extradition vers le Bénin de l’homme d’affaires Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi, aujourd’hui accusé par Cotonou d’avoir ourdi un plan pour éliminer le chef de l’État, selon un document consulté lundi par l’AFP.Il reviendra à la cour d’appel de Paris de se prononcer sur un éventuel renvoi dans son pays d’origine de Patrice Talon et de l’un de ses collaborateurs, Olivier Boko, lui aussi réclamé par les autorités béninoises. L’audience devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel est prévue mercredi après-midi et la décision devrait être mise en délibéré. Ancien proche de Thomas Boni Yayi, Patrice Talon, 55 ans, avait été arrêté à Paris début décembre 2012, puis laissé libre sous contrôle judiciaire, alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par le Bénin. Fin octobre 2012, les autorités béninoises avait accusé cet homme d’affaires, longtemps incontournable dans son pays, notamment dans le secteur clé du coton, d’avoir fomenté depuis l’étranger un complot pour empoisonner Thomas Boni Yayi et l’éliminer de la vie politique. Plusieurs proches du président, dont son médecin personnel, sa nièce et gouvernante et l’ancien ministre du Commerce avaient été arrêtés et sont toujours détenus au Bénin. Ils ont fait l’objet d’un non lieu, confirmé par la cour d’appel de Cotonou, mais le Bénin s’est pourvu en cassation. Dans ses écritures, le parquet général de Paris s’inquiète notamment du sort qu’a connu le juge d’instruction Angelo Houssou, qui a ordonné le premier non lieu général le 17 mai. Ce dernier avait été arrêté le même jour alors qu’il tentait de franchir la frontière nigériane. Pour le parquet général, l’absence d’informations livrées par le Bénin à la cour d’appel sur cet incident fait planer des doutes sur le traitement que pourrait désormais subir M. Talon dans son pays. De plus, le parquet général de Paris note que le mandat d’arrêt visant Patrice Talon a été maintenu, du seul fait d’un appel du parquet béninois, alors que le juge ordonnait sa levée dans sa décision de non-lieu. Contacté par l’AFP, l’avocat de Patrice Talon, Me William Bourdon, s’est félicité de ce réquisitoire. Le coup monté judiciaire apparaît de manière éclatante et dans toute son évidence. Les masques tombent, a-t-il commenté. Source Afp Le Procureur général Sodonon menacé de poursuite Les avocats de l’ancien ministre Soumanou Moudjaïdou, du Médecin Ibrahim Mama Cissé, Zoubérath Kora, Pamphile Zomahoun et Johannes Dagnon dans les affaires dites d’empoisonnement et de coup d’Etat ne cachent plus leur intention d’attraire le Procureur général près la Cour d’appel de Cotonou, Gilles Sodonon devant les juridictions pénales. Ils ont brandi leur menace hier lundi 21 octobre 2013 à la faveur d’une conférence de presse au Novotel à Cotonou.Le Procureur général près la Cour d’appel de Cotonou est dans le collimateur des avocats des personnes gardées en détention dans le cadre des affaires tentative de coup d’Etat et d’empoisonnement. Hier, ils ont menacé de le poursuivre pour avoir maintenu arbitrairement leurs clients en prison. «L’inaccomplissement d’un devoir par un fonctionnaire est une faute professionnelle et donc, le Procureur général près la Cour d’appel de Cotonou s’expose à une sanction disciplinaire. Mais nous avons parlé d’arbitraire, de détournement de pouvoirs. Un détournement de pouvoirs qui se résout par une détention illégale qui appelle déjà, lorsque nous serons à l’issue de cette procédure, une condamnation de l’Etat. Il y a également la possibilité d’une action pénale qu’on se réserve d’exercer lorsque le moment sera venu», a informé Me Sévérin-Maxime Quenum. Tout comme lui, Mes Charles Badou, Eli Vlavonou et Mohamed Barret qui défendent l’ancien ministre Soumanou Moudjaïdou, le Médecin Ibrahim Mama Cissé, Zoubérath Kora, le Commandant Pamphile Zomahoun et le comptable Johannes Dagnon dans les affaires sus citées, ont déploré les agissements du Procureur général, Gilles Sodonon. Ils reprochent à Gilles Sodonon de ne pas transmettre à la Cour suprême les dossiers relatifs auxdites affaires dans le délai imparti par la loi afin que les procédures connaissent enfin un aboutissement. Et ce, alors que leurs clients ont bénéficié à deux reprises de non-lieu ordonné par le juge d’instruction et par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel. Mais au-delà de la responsabilité du Procureur général, les conférenciers ont dénoncé la détermination du gouvernement à faire obstacle à la manifestation de la vérité (Lire ci-dessous des extraits de déclaration). «Ce qui se fait aujourd’hui est un dysfonctionnement parce que c’est fait à dessein, parce que c’est délibéré. Il s’agit d’un arbitraire que nous imputons (…) au gouvernement parce que l’auteur de ces agissements, c’est le Procureur général de la Cour d’appel de Cotonou qui est dans un lien de subordination hiérarchique étroit avec le ministre de la Justice. Le gouvernement ne peut pas ne pas être au courant de l’inaction du Procureur général», a déclaré Me Sévérin-Maxime Quenum. L’application stricte de la Loi… Décidés à obtenir la libération de leur client, les avocats ont appelé les autorités judiciaires compétentes au respect de la loi. Pour eux, les procédures en cours doivent être accélérées pour que leurs clients qui croupissent en prison soient fixés sur leur sort. «Pour l’instant, nous voulons que les dossiers soient transmis à la Cour suprême», a confié Me Sévérin-Maxime Quenum. Et à Me Charles Badou de poursuivre : «Nous appelons tous à l’application de la loi. Nous voulons que les uns et les autres qui sont appelés à intervenir dans ces dossiers puissent revenir à l’application de la loi». Des magistrats et personnalités béninois seront poursuivis et arrêtés en FranceUn juge dinstruction vient donc dêtre désigné par les autorités judiciaires françaises pour informer contre les auteurs de la détention arbitraire de Monsieur Johannes Dagnon. La conséquence d’une telle désignation est que des magistrats et personnalités béninois seront interdits de séjour voire jugés et emprisonnés.Alors qu’au Bénin, les avocats de Johannes Dagnon se mobilisent pour porter plainte contre le Procureur général, en France, sur le même dossier, c’est un juge d’instruction qui vient d’être désigné pour, dit-on là-bas, « informer contre les auteurs de la détention arbitraire de sieur Johannes Dagnon ».En d’autres termes, la justice française vient de se saisir du dossier Dagnon. Désormais, une information judiciaire est ouverte pour enquêter sur les conditions de détention et les violations éventuelles des droits de Johannes Dagnon. Pour rappel, disons que le sieur Dagnon est français. Et aujourd’hui, on se rend compte que non seulement sa détention est arbitraire, mais aussi que le pouvoir, à travers le procureur général, fait tout pour le maintenir illégalement en détention.Qui sont ceux qui sont visés à travers cette nomination du juge français ? D’abord le Ministre béninois de la Justice. Car, la preuve est aujourd’hui faite que c’est lui qui interdit la transmission des documents à la Cour suprême. Le Procureur général qui pourrait être accusé de complicité. Les différentes autorités intermédiaires, des juges, la hiérarchie policière... Même le Président de la République pourrait se voir interdire tout séjour en France.Affaire à suivre donc.AT Allégresse SasséZoubérath Kora toujours détenue au Bénin Hier au Novotel de Cotonou, Me Mohamed Barret a précisé la situation actuelle de Zoubérath Kora, l’ancienne gouvernante du Chef de l’Etat. Démentant les rumeurs qui situent à l’étranger sa cliente accusée d’être complice dans la tentative d’empoisonnement de Yayi Boni, l’avocat a souligné qu’elle est « bel et bien à la prison civile d’Akpro-Missérété». «Elle est en train de souffrir le martyr. Zoubé n’a pas voyagé. Elle est toujours en prison. Elle est toujours là où on a voulu qu’elle soit après avoir rendu tous les services», a-t-il clarifié. Selon lui, Zoubérath Kora ne bénéficie pas de situation d’exception de la part de ses geôliers. Elle est isolée à Akpro-Missérété. Me Mohamed Barret met ainsi fin aux folles rumeurs qui ont été pendant longtemps relayées par la presse. Des sources souvent non fiables avaient en effet fait croire que l’ancienne gouvernante du Chef de l’Etat se trouvait en France, en Belgique ou encore aux Etats-Unis. AS Quelques extraits de déclaration Me Sévérin-Maxime Quenum : «La justice devient le cimetière des libertés»«Si le Procureur général s’oppose à la transmission, c’est sûrement pour servir d’autres intérêts. Il faut s’inquiéter car on ne sait pas ce que cachent réellement ces agissements. La justice elle-même devient le cimetière des libertés. Nous sommes obligés d’informer l’opinion publique nationale et internationale pour qu’elle sache que le refus de la manifestation de la vérité n’est pas dans le camp de ceux qui font l’objet de procédure mais de ceux qui auraient dû avoir intérêt à ce que cette vérité-là se manifeste. Pour moi, il n’y a pas deux responsables, c’est le ministre de la Justice, membre d’un gouvernement, supérieur hiérarchique du Procureur général près la Cour d’appel et puis membre d’un gouvernement dirigé par celui qui est la partie civile» Me Elie Vlavonou-Kponou : «Se taire, c’est se rendre complice de l’arbitraire»«Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons quand même affaire à des intellectuels, à des cadres qui doivent avoir le courage de dire à leur hiérarchie, ce qui est possible et ce qui n’est pas possible. Dans ces dossiers, on recherche autre chose que la vérité. Chacun doit prendre conscience des actes qu’il pose. Et le moment venu, doit assumer ses actes. Car nous ne pouvons pas accepter l’arbitraire. Se taire, c’est se rendre complice de l’arbitraire.» Me Charles Badou : «Les détentions de nos clients sont arbitraires» «Les détentions de nos clients sont des détentions qui sont arbitraires qui ne se justifient en l’état de notre droit positif. Ces détentions sont d’autant arbitraires que si on rentre dans le raisonnement du gouvernement qui veut que le pourvoi soit suspensif encore faudrait-il que dans cette logique-là, que le dossier soit transmis à la Chambre judiciaire de la Cour suprême pour que cette Chambre puisse connaître du pourvoi alors pour quoi ce dossier n’est pas transmis? Pourquoi on se complait de la détention préventive de nos clients qui se prolonge de nos clients.»Me Mohamed Baré : «Tout ce que vivent nos clients, se résout à un refus de la vérit黫Je voudrais exprimer toute ma colère par rapport à la détention arbitraire de nos clients. Tout ce que nos clients vivent aujourd’hui se résout à un refus de la vérité. Et la vérité, vous la connaissez tous. La vérité, le juge d’instruction l’a dit(…) C’est bien de rendre service, mais on sait comment ça finit avec celui à qui on rend service. Suivez mon regard.» Transcription : AS Page 4 ACTU Réhabilitation de la route Akassato-Bohicon Le Front citoyen exige la démission du Ministre Natondé Aké Dans le feuilleton qui agite actuellement le Ministère des Travaux publics et des transports (Mtpt) au sujet du prêt chinois pour la réhabilitation de la route Akassato-Bohicon, le Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques vient de donner de la voix. C’est à travers une déclaration signée de son président Antoine Détchénou rendue publique, le 19 octobre dernier. Dans ladite déclaration, le Front demande la démission du ministre Natondé Aké.Le ton du discours est on ne peut plus clair et sans appel : «…il demande…la démission immédiate et sans conditions du Ministre chargé des Travaux Publics, cet homme qui a déjà bâti sa carrière politique sur des structures de mort que sont le mensonge, la calomnie et la médisance, qui tuent moralement l’adversaire… » C’est en ces termes lapidaires que le doyen Détchénou et ses compagnons ont montré la porte au Ministre des Travaux Publics pour désapprouver et sanctionner ses comportements au regard de la lettre ouverte aux députés que le Syndicat national des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Ttp) a mis sur la place publique il y a quelques semaines. Destinée à avertir les représentants du peuple sur l’arnaque chinoise double de l’entourloupette gouvernementale de l’équipe de Yayi Boni, cette lettre du Syndicat au lieu que les députés la prennent au bon pour pouvoir regarder, à travers un prisme étroit, le projet de ratification de prêts de Eximbank (Chine) pour la réhabilitation de la voie Akassato-Bohicon, elle n’a curieusement pas servi. Et tels des amblyopes, des députés ont voté ce projet de ratification de prêts qui en définitive, à en croire la démonstration professionnelle du 1er Secrétaire général adjoint du Syntra-Ttp, Jacques Ayadji, n’a pour autre objectif que de vider les maigres ressources du peuple béninois au profit de la Chine. Et pourtant, M. Ayadji en bon patriote, épris d’esprit d’équité et de transparence, les a avertis.Comme si cela ne suffisait, le Ministre a entrepris de persécuter le syndicaliste en lui faisant flanquer une demande d’explication qui s’est retrouvée, par extraordinaire, sur la toile mondiale (facebook). Drôle de manière de gérer l’Administration que dénonce avec véhémence le Front citoyen dont le Président Détchénou s’offusque contre la violation du droit syndical du Sga Syntra- Ttp, Jacques Ayadji.Mais, cela ne saurait étonner quand on connait les conditions et les voies par lesquelles ce Ministre de Yayi Boni a pu atterrir dans le présent gouvernement. Lui qui a passé tout son temps à mener une guérilla faite de médisance, de mensonges et d’intrigues contre son frère du village, l’ex-ministre des TP, Lambert Koty. Et malheureusement, le Chef de l’Etat a donné dans son plan fratricide en lui faisant passer service à la tête de ce même département ministériel qu’occupait son grand frère, M. Koty, qu’il a demandé mordicus à avoir pour assouvir sa soif malsaine. Autant de comportements déviants et fratricide que caricature et dénonce le Front citoyen à travers sa déclaration du 19 octobre dernier avec des mots bien choisis et bien agencés que nous publions ci-dessous. Emérico Adjovi Déclaration à propos de la lettre ouverte du Syndicat des Transports et travaux publics Par une Lettre Ouverte, n°100/BEN/Syntra-TTP SG/SA du 08 Octobre 2013, le Syndicat National des Travailleurs de l’Administration des Transports et des Travaux Publics (Syntra-TTP) a adressé à l’Assemblée Nationale une requête sous la signature du 1er Secrétaire Général Adjoint dudit syndicat, Monsieur Jacques Ayadji. En s’adressant ainsi aux Députés, Représentants du Peuple, le Syndicat demandait instamment à la Représentation Nationale de ne pas se laisser abuser par un projet plein d’embûches et donc de ne pas le ratifier en l’état. Acte citoyen digne d’éloges, cette lettre est l’expression d’un courage certain et d’une grande clairvoyance et visait à sauver notre pays d’un nouveau pillage. Mais depuis la publication de cette lettre, les foudres du pouvoir politique en place se sont déchaînées contre celui qui, aux yeux des autorités établies, est l’auteur solitaire de la lettre, Monsieur Jacques Ayadji, 1er Secrétaire Général Adjoint du Syndicat. Une demande d’explication lui a été adressée par sa hiérarchie administrative, et ce, par une procédure inhabituelle en la matière, au mépris des règles administratives consacrées par l’usage. En effet Monsieur Ayadji a pris connaissance de cette demande d’explication par une voie inédite, par facebook, nouvelle trouvaille de notre administration, expression de mépris et qui démontre s’il en était encore besoin jusqu’où les arrivistes de l’heure en sont arrivés dans leur désinvolture à l’égard des agents de l’Etat placés sous leurs ordres.Monsieur Jacques Ayadji a, dans une lettre admirable tant dans sa forme que dans son fond, réfuté les accusations dont il est l’objet. Le Bureau National du Syntra-Ttp a, quant à lui, dans une déclaration rendue publique, affirmé que la lettre incriminée est l’œuvre entière du bureau et non celle d’un homme solitaire.C’est fort de tous ces éléments d’information en sa possession que le Front Citoyen apporte tout son soutien au combat engagé par le Syntra-Ttp.En effet, depuis sa création, le Front Citoyen, de concert avec les autres forces d’éveil, n’a cessé de sonner l’alarme sur l’accablante chaîne de vaudevilles (répétition fréquente et réédition constante qui frisent, en vérité, le tragique), dont la dernière consiste à pourchasser sur les « réseaux sociaux » un responsable syndical qui a usé de son simple droit syndical en dénonçant une fraude monumentale commise consciemment par le gouvernement sur un projet routier dont le préjudice pour le peuple béninois se chiffre à des dizaines de milliards de Frans Cfa .Le Front demande que soient punies sans complaisance toutes les personnes impliquées dans cette inacceptable atteinte au droit syndical et aux droits des citoyens. Il demande également la démission immédiate et sans conditions du Ministre chargé des Travaux Publics, cet homme qui a déjà bâti sa carrière politique sur des structures de mort que sont le mensonge, la calomnie et la médisance, qui tuent moralement l’adversaire. Le Front en appelle à la vigilance de tous les citoyens et à la responsabilité de toutes les Institutions de la République pour prendre la pleine et entière mesure d’actes qui véhiculent des contre-valeurs nuisibles à notre Fonction Publique.Le Front recommande instamment à tous les responsables du bureau syndical du Syntra –TTP de ne pas céder aux tentatives de corruption, aux pressions de toutes sortes qui visent à déstabiliser leur syndicat. C’est leur union qui fera leur force et contraindra les autorités en mal de sanctions de reculer et permettre ainsi le triomphe de la vérité.Dans les circonstances actuelles, l’unité, le courage sont les seuls garants du triomphe et peuvent permettre de venir à bout d’un pouvoir monarchique, ivre et fou qui s’acharne à ravir au Peuple les derniers lambeaux de nos droits de citoyens. Fait à Cotonou, le 19 Octobre 2013. Le Président du Front Antoine Robert Detchenou Politique de développement national La méthode bancale de Yayi Boni Yayi Boni a une autre conception du développement. Au Bénin, le développement se fait par sélection à la tête du client. Soit on choisit des régions au détriment d’autres, soit on privilégie certaines pour affaiblir indirectement des adversaires politiques. Le Chef de l’Etat préfère quon déplace des délégations pour aller sagenouer à ses pieds avant quil ne se préocupe des sujets de développement de certaines localités. Ce faisant, il met en danger l’unité nationale.Le président de la République incarne-t-il toujours l’unité nationale au Bénin? Certains faits de Yayi Boni semblent démontrer le contraire. Et il y a lieu de s’inquiéter pour le pays. Car, les dispositions de l’article 41 de la Constitution qui consacrent le président de la République «élu de la Nation» et qui font de lui, l’incarnation de l’Unité nationale sont violées sans que personne ne s’en émeuve dans l’entourage du Chef de l’Etat. Yayi Boni agit en tant que chef de clan et non comme un Chef d’Etat. En 2011, au cours de la campagne électorale animée en prélude à la présidentielle, il l’a démontré maladroitement en déclarant aux populations d’une région du sud Bénin qu’il travaillerait pour leur développement si seulement elles votaient pour lui. Il n’œuvre donc pour l’épanouissement d’une région que si elle épouse sa vision. Le Chef de l’Etat traduit effectivement cette méthode de gestion dans sa gouvernance. Et pour cacher ses dérapages inacceptables, il organise des semblants de concertations au Palais de la Marina afin de célébrer son attachement à la cohésion nationale. Erreur. Porto-Novo,l’illustration choquante La dernière illustration malheureuse et choquante reste le cas Porto-Novo. Depuis son accession à la magistrature suprême en 2006, on peut compter du bout des doigts, ce qu’il a fait pour cette ville qui mérite beaucoup mieux. Yayi Boni l’a pratiquement jetée aux oubliettes comme si elle ne méritait pas d’être identifiée comme une vraie Capitale. Le retournement qu’il semble opérer depuis quelques semaines sur la situation faite à cette ville a été provoqué par des citoyens épris de justice. Ils ont dû susciter son intervention à travers des marches de soutien avant qu’il n’accorde une attention intéressée aux difficultés qui submergent cette ville. En effet, Yayi Boni qui avait ses priorités ailleurs, a saisi l’opportunité que lui offraient les populations mais aussi le Conseil municipal (divisé et paralysé). En jouant au sauveteur et au sapeur-pompier auprès de la municipalité de Porto-Novo, le président de la République avait comme obsession de prendre le contrôle d’une ville et de discréditer un homme politique qui était, il y a peu, un «partenaire rassurant, un grand homme d’Etat», Me Adrien Houngbédji. C’est dire qu’en s’engageant à trouver la solution à la crise qui prévaut au sein du Conseil communal de Porto-Novo à propos des projets de développement, Yayi Boni donne limpression quil avait son agenda occulte. Cette vision du développement révèle à tout le moins que le président de la République n’a pas les mêmes ambitions pour toutes les régions du Bénin. Il a une vision très étriquée du développement. Il boude les villes frondeuses et donne priorité à celles dont les populations savent faire la courbette. Porto-Novo reste un exemple édificateur. Et c’est inquiétant pour l’unité nationale et la jeune démocratie. Yayi Boni, en 7 ans de règne, peut-on affirmer, a travaillé à la fragilisation du vivre ensemble au Bénin. La politique de deux poids, deux mesures est anti-démocratique et fondamentalement dangereuse pour un Bénin fort et prospère. Les sages de Porto-Novo qui n’ont pas encore cerné le jeu divisionniste du Chef de l’Etat doivent s’en rendre compte pour épargner à leur ville le triste dessein que leur réserve le Chef de l’Etat. AT Utilisation abusive des moyens roulants de l’Etat Le Garage central a épinglé huit véhicules administratifs en position irrégulière Dans sa mission à elle assignée par le ministère de l’Economie et des finances, la Direction du garage central administratif (Dgac) a procédé les 19 et 20 octobre dernier à un contrôle de routine sur les différents axes routiers qui ceinturent la ville de Bohicon. L’objectif est de vérifier les ordres de mission des véhicules de l’Etat qui circulent pendant le week-end pour contraindre les cadres à l’utilisation judicieuse de ces moyens roulants afin de réduire les charges de la réparation qui pèsent sur le budget national. A l’issue de ce énième contrôle effectué dans le Zou, c’était la satisfaction au regard de la moisson faite. En effet, sur la soixantaine de véhicules administratifs arraisonnés, huit seulement sont en position irrégulière parce que ne remplissant pas les conditions pour être en circulation. La Direction du garage central administratif du Ministère de l’économie et des finances (Dgca/Mef) reproche à leurs utilisateurs le défaut d’ordre de mission, des ordres de mission sans numéro, des ordres de mission signés sans le cachet ou l’utilisation d’une plaque d’immatriculation non conforme, le W24. Ce résultat enregistré est la preuve que les missions de contrôle portent leurs fruits parce qu’on note un début de prise de conscience au niveau des cadres de l’administration publique par rapport à l’utilisation rationnelle des biens de l’Etat. «Huit, c’est beaucoup mais par rapport à soixante, nous avons le sentiment que nous avançons » s’est réjoui Coffi Atchikè, le Dg. Il a toutefois noté, des cas d’inconscience et de négligence chef certains qui continuent de méconnaître l’importance d’un ordre de mission. Face à cet incivisme, Coffi Atchikè et ses éléments n’entendent pas baisser la garde. Sur place, il a exhorté les agents et autres cadres de l’administration à l’observation des principes fixés. Il faut préciser les véhiculent arrêtés sont confiés au commissariat central de Bohicon pour les formalités à remplir. Zéphirin Toasségnitché(Br : Zou-Collines)
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 05:12:25 +0000

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