Sustainable peace in the Democratic Republic of Congo (DRC) and - TopicsExpress



          

Sustainable peace in the Democratic Republic of Congo (DRC) and the sub-region of the Great Lakes will never be achieved as long as that genocide and other internationally reprehensible crimes committed in the DRC remain unpunished. The various and successive peace agreements (1999: Lusaka Peace Agreement (Zambia); 2002: Sun City Peace Agreement (South Africa); 2006: Ituri Peace Agreement (DRC); 2007: Nairobi Communiqué; 2008: Goma Peace Agreement) imposed by the international community to the people of the Great Lakes Region have failed to put an end to genocide, war crimes and crimes against humanity committed in eastern DRC. In fact, this region has suffered the loss of 800,000 Rwandans in 1994. It has also experienced the death of over 300,000 Hutu refugees in DRC according to some reports, as well as the murder of more than 6 million Congolese, and the systematic rape of women, children and men since 1996. Several UN reports document these crimes and name the perpetrators responsible of these atrocities. The apparent well planned decimation of populations of the Great Lakes by Rwandan, Burundian and Ugandan armed militias is pursued in conjunction with the plundering of Congolese natural resources. The unrestrained exploitation of minerals enables these countries to enrich themselves and their governments stay in power, and at the same time serve the interests of multinationals and those of some Western powerful countries. The planned de-population of particular territories of eastern DRC for the purpose of modifying their demographic components needs also to be taken into consideration. People of eastern DRC are suffering as a national group, from serious harm to their physical and mental wholeness. These created conditions aim at their corporeal destruction and that violence is intended to prevent births in their communities. Today, the Peace Agreement signed in Addis Ababa on February 24th, 2013 must help the region recover from the crisis, otherwise it will remain as ineffective as the previous ones. Therefore, serious efforts should be provided so that there is official recognition of the aggressors of the Democratic Republic of Congo and serious involvement of the important stakeholders not explicitly considered by this agreement. Monitoring mechanisms of the Framework of Addis Ababa should be strengthened so that it embeds the legitimacy necessary to its implementation. Justice for all and the “never again” stamp on genocide, war crimes, crimes against humanity committed in eastern DRC constitute today and tomorrow the sine qua non conditions for the establishment of a sustainable peace in the DRC. Further to the above analysis, we request: - An identification and punishment of the aggressors of the DRC; - An official recognition of the aggression of the DRC by Rwanda, Burundi and Uganda; - A political recognition of the genocide of the Congolese people; - A convincing involvement of the Congolese institutions, particularly the Parliament and Civil Society for the Congolese people to feel part and responsible of actions affecting their lives; - A participation of all Rwandan, Ugandan and Burundian social, economic and political sensitivities in the dialogues of peace in these respective countries of the sub-region of the Great Lakes; - A guarantee of non-repetition of aggression and compensation of the Congolese people by their aggressors. Pétition pour que les traités subséquents à l’accord-cadre d’Addis Abeba, concernant la République démocratique du Congo, instaurent une justice pour tous dans la sous-région des Grands Lacs Il a toujours été de la prérogative des gouvernements de définir la notion de génocide. Aujourdhui, les peuples de la sous-région des Grands Lacs, victimes de tortures, viols, enlèvement, massacres et déplacements forcés au nom de la course aux minerais, sont lobjet dun génocide continu et non reconnu par la Communauté internationale. Une paix durable en République démocratique du Congo (RDC) et dans la sous-région des Grands Lacs ne pourra jamais être construite aussi longtemps que le génocide et les autres crimes internationaux commis en RDC resteront impunis. Les divers accords de paix consécutifs (1999: accord de paix de Lusaka (Zambie); 2002: accord de paix de Sun City (Afrique du Sud); 2006: accord de paix d’Ituri (RDC); 2007: communiqué de Nairobi; 2008: accord de paix de Goma) imposés par la Communauté internationale aux populations de la région des Grands Lacs n’ont pas réussi à mettre un terme au génocide des populations congolaises, aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité perpétrés dans l’Est de la RDC. De fait, cette région a subi la perte de 800 000 Rwandais en 1994. La région a également connu la mort de plus de 300 000 Hutus sur le territoire congolais selon certains rapports, ainsi que l’assassinat de plus de 6 millions de Congolais, et le viol systématique de femmes, d’enfants et d’hommes depuis 1996. Plusieurs rapports de l’ONU documentent ces faits et désignent les auteurs responsables de ces atrocités. L’élimination systématique des populations des Grands Lacs par les milices armées rwandaises, burundaises et ougandaises, s’accompagne du pillage des ressources naturelles de la RDC. La course aux minerais sert à asseoir et enrichir les gouvernants de ces mêmes pays qui, à leur tour, sont au service de multinationales et de certaines puissances occidentales. La dépopulation planifiée de zones spécfiques de l’Est de la RDC à des fins de modification démographique est également à prendre en considération. Les populations de l’Est de la RDC subissent, en tant que groupe national, des atteintes graves à leur intégrité physique et mentale, des conditions dexistence visant leur destruction physique, ainsi que des violences perpétrées dans le but d‘entraver les naissances. Aujourd’hui, l’accord de paix signé à Addis Abeba le 24 février 2013 doit aider la région à sortir de la crise sans quoi il demeurera lettre morte, comme les différents accords de paix signés précédemment. Par conséquent, des efforts majeurs doivent être fournis afin qu’il y ait une désignation publique des agresseurs de la République Démocratique du Congo et une implication sérieuse des acteurs déterminants non expressément ciblés par cet accord. Les mécanismes de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba doivent être renforcés afin que cet accord-cadre revête la légitimité nécessaire à son application. La justice pour tous et la garantie de non-répétition descrimes de génocide, crimes de guerre, crimes contre l’humanité, commis dans l’Est de la RDC demeurent encore et toujours les conditions sine qua non à l’instauration d’une paix durable en RDC. Cest ainsi que nous demandons: - La désignation et la condamnation des agresseurs de la RDC; - La reconnaissance officielle de lagression de la RDC par le Rwanda, le Burundi et lOuganda; - La reconnaissance politique du génocide des populations congolaises; - L’implication de l’Etat, à savoir le Parlement, et de la société civile congolaise pour que les Congolais se sentent partie prenante et responsables de leurs actions; - La participation de toutes les sensibilités sociales, économiques et politiques rwandaises, ougandaises et burundaises aux dialogues de la pacification de la sous-région des Grands Lacs. - La garantie de non-répétition de l’agression et l’indemnisation du peuple congolais par ses agresseurs.
Posted on: Sat, 25 Jan 2014 02:20:20 +0000

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