Syrie : venir en aide aux rebelles qui retiennent en otages nos - TopicsExpress



          

Syrie : venir en aide aux rebelles qui retiennent en otages nos journalistes ? Et puis quoi encore ? Jamais avant aujourd’hui nous n’avons été si proches d’une hypothétique intervention en Syrie. Le récent G20 ainsi que toutes les déclarations des uns et des autres ne m’ont toujours pas fait changer d’avis. Je suis opposé à ce que mon pays, la France, prenne part à une action armée contre le régime de Bachar El-Assad. Alors certes, je sais parfaitement ce que vont me dire les biens-pensants qui ne rateront pas une nouvelle occasion de m’incendier mais je préfère leur couper l’herbe sous le pied tout de suite. Non je ne soutiens pas ce dictateur et oui, je trouve ça inadmissible d’utiliser des armes chimiques contre des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards. Je ne cautionne néanmoins absolument pas le discours de cette caste moralisatrice et bien-pensante qui prétexte « l’humanisme » pour essayer de nous faire avaler la pilule. On peut parfaitement être opposé à une intervention française en Syrie sans pour autant cautionner ce qu’il s’y passe. Ces rebelles qui se battent en Syrie contre le régime de Bachar El-Assad sont nombreux et de différentes mouvances. Un certain nombre d’entre eux d’ailleurs son proche d’Al-Qaïda. Je n’accepterai pas que mon pays se batte contre ces terroristes au Mali pour défendre les intérêts français et qu’il se batte aux côtés de ces mêmes terroristes, pour servir de possibles intérêts français.Francois-Hollande-Barack-Obama.jpg A quels intérêts je fais allusion ? A ce gazoduc dont à mon sens on ne parle pas assez mais qui est l’une des origines de ce conflit. Actuellement la Russie est le premier importateur de gaz en Europe. Si le régime de Bachar El-Assad tombe, un nouveau gazoduc sera mis en place pour alimenter l’Europe avec le gaz naturel provenant du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Vous l’aurez compris ; dans cette « guerre des nerfs » chacun ruse d’arguments pour essayer autant que faire se peu de préserver ses intérêts ou de s’en créer de nouveaux. Je ne veux pas me faire le complice d’un tel mensonge d’Etat. Venir en aide au peuple syrien gazé par son dictateur est un prétexte. Aujourd’hui on sait que la motivation première de cette intervention est tout sauf basée sur des considérations humanistes. Je ne veux pas non plus que mon pays vienne en aide à ces rebelles dont on sait aujourd’hui que ce sont eux qui ont enlevés et retiennent en otages deux journalistes français. Je partage, et c’est assez rare pour être souligné, cette proposition faite par Vladimir Poutine à Bachar El-Assad et qui consiste à ce que la Syrie place ses armes chimiques sous contrôle international, avant de les détruire. Ne soyons pas dupes pour autant ; la Syrie importe ces armes, mais ne les fabrique pas. Je souhaite pour le bien de tous que la situation s’apaise. Je ne supporte pas cette arrogance française et cette récupération honteuse que fait la présidence de la République, d’une situation au milieu de laquelle elle évolue, sans forcément pouvoir y changer grand-chose. La France n’a pas à jouer le rôle du petit caniche de Barack Obama uniquement pour avoir droit à son bout d’os à ronger. S
Posted on: Tue, 10 Sep 2013 11:36:40 +0000

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