THE BIG BANG NO EPISODE 15... Le Commandant Yorganov, se - TopicsExpress



          

THE BIG BANG NO EPISODE 15... Le Commandant Yorganov, se laissa prendre la tension, par la jeune infirmière, très professionnelle, je dirais même, un tant soit peu revêche en apparences. _ 12, 6, dit-elle à haute voix, avant de se tourner, et que nous tombions pratiquement nez à nez. _ Oh ! s’exclamât-elle surprise. Bonjour Capitaine ! Ne restez pas longtemps, je vais lui administrer un sédatif. _ Il souffre de quoi ? _ Multiples contusions aux côtes. Mais… rien de bien alarmant. D’ici trois jours, il sera sur pieds. Ne… _ Ne restez pas longtemps, j’ai compris… répondis-je lui adressant un sourire enjôleur… Mais elle devait en avoir vu d’autres, se retirant du box, sur la plante des pieds. _ Parlez-vous anglais ? demandais-je à l’officier, assis dos callé contre des oreillers. _ Elle est partie, répondit-il, dans un français valant le mien. J’haussais les sourcils, agréablement surpris. _ Je jette un œil, répondis-je. Oui, elle a filée… Pourquoi ? _ Fumez-vous Capitaine ? _ Euh… oui ! Je sortis mon paquet de cigarettes, venant le poser sur sa poitrine. Il en sorti une, me faisant signe de lui donner de quoi l’allumer… Je lui tendis mon briquet… _ Vous avez peur de cette ogresse, au visage d’ange ? dis-je ne pouvant me retenir de sourire. _ Elle fait sa propre guerre, dit-il me le rendant. Il me restitua également mon briquet. _ Vous avez… de l’humour, suis-je en mesure de constater. Ils vous ont piqué au penthotal ? _ Je n’en sais rien à vraie dire, à quoi ils m’ont piqués… Vous êtes venu me tirer les vers du nez, vous aussi, dit-il d’un ton détaché, tirant voluptueusement sur la cigarette. _ Je me fiche, des vers de votre nez… Je suis venu prendre de vos nouvelles, dis-je, prenant place sur l’unique chaise du box, fixée solidement au sol en acier… _ Ah bon ? Je pensais qu’en haut lieux, il m’envoyait un second SS, le premier n’ayant rien réussi à tirer de bien précieux, de ma fragile personne alitée. _ Hum ! La Capitaine Valmont ? Il reviendra vous cuisiner, à la sauce de son choix… Je ne l’apprécie guère… _ Tiens donc ? Là, vous m’étonnez… Je pensais que le corps des officiers français, était bien plus… respectueux de l’éthique… _ Oui ! Je dois sortir de l’ordinaire… J’aime, ou je n’aime pas ! Je ne connais pas de demi-mesure. Bon ! Personnellement, je suis persuadé, que vous n’ayez rien de bien spectaculaire à nous apprendre, ou que nous ne sachions déjà… Pour preuve, n’est-ce pas ? Vous venez après seulement quelques heures du début des hostilités, de perdre successivement, un sous-marin, un Destroyer, et une Frégate… Sans que vous ne compreniez absolument rien, au film… Je vous présente mes sincères condoléances, pour vos 131 hommes d’équipage. Nul ne peut demeurer impassible, ou se réjouir, au-devant de la mort tragique d’autant de ses semblables… Et… Je ne puis comptabiliser ceux, des bâtiments de surface… _ Près de 2500 hommes, Capitaine, répondit-il avec une expression lugubre sur son visage d’adolescent, blond, aux grands yeux bleus. _ Où avez-vous appris notre langue ? _ J’ai fait mes études en France. Faculté de Droit, et de sciences économiques, au Mans… Les vingt-quatre heures du Mans, vous savez ? _ Oui ! Je connais, merci. Et vous-vous êtes retrouvé, dans une boite à sardines, à sillonner les océans ? Je ne sais si vous étiez au Mans, mais là, je sens bien que quelqu’un me ment… Vous ne verriez pas qui, à tout hasard ? _ Vous êtes un renard, Capitaine… La morphine qu’ils m’ont injecté, sans nul doute, dit-il en riant. Mais il cessa vite, pris d’une fulgurante douleur aux côtes. _ Vous êtes un cousin proche, je crois… _ Tiens donc ? Nous aurions des liens de parenté, Capitaine ? _ Bien plus, que vous ne soyez seulement en mesure de l’imaginer… Le Commandant Dimitri Yorganov, a péri avec son sous-marin, n’est-ce pas ? Si tel était bien son nom… Mais… Maintenant je sais, que vous n’êtes pas, Yorganov… Vu votre grade ? Je dirais que vous êtes l’officier de renseignements… Ce qui fait de nous deux, des cousins un peu éloignés certes, mais, il est inutile d’en dire plus, vous m’avez compris… Et cet idiot de Valmont, n’a rien flairé ? _ Je ne vous suis pas du tout, sur ce terrain glissant, Capitaine, dit-il, cherchant désespérément, où il pourrait bien écraser le mégot de sa cigarette. Je lui donnais le bassin à pipi… Il se mit à rire… Oui ! dit-il. Vous êtes… rudement futé… _ J’enregistre cela comme étant un compliment, rétorquais-je du tac au tac, lui offrant un sourire des plus sarcastiques. Bien, Commandant Dimitri Yorganov. Je vous souhaite un prompt rétablissement. Ah ! Êtes-vous marié ? _ Et si tel était le cas ? _ Nous allons annoncer officiellement la perte de l’Iliouchine. Votre femme, va s’imaginer veuve… _ Il y aura de très nombreuses veuves et orphelins, dans cette guerre, Capitaine… euh… Comment ? _ Mickaël Grandval. La mienne sera soulagée, car cela lui évitera les frais d’un divorce…. Reposez-vous bien. Et… Méfiez-vous tout de même, de notre Hauptmann Führer. La DGSE, ne sont pas réputés pour leur incommensurable tendresse. Si vous désirez bavarder, faites-moi demander, je ne vous ferais pas poireauter longtemps. _ Je vais y songer, Capitaine Grandval… _ Oui ! Pour votre gouverne, je suis Colonel. L’habit ne fait pas le moine… A bientôt Dimitri… Ah ! Prenez donc mes cigarettes et mon briquet… C’est un cadeau, cousin…
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 22:59:48 +0000

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