Tarchouni - TopicsExpress



          

Tarchouni Seifallah-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Récup des discussions relatives au Colloque « Les relations Tunisie-Union Européenne dans un contexte régional en mutation » Tunis les 9 et 10 mai 2013, relevées par thèmes Questions Sociales et Politiques d’ordre régional et international - La réflexion sur la priorité tunisienne, en trois axes : a-réduire la fracture régionale b-la lutte contre le chômage, c-un taux d’intégration au marché européen supérieur. - La vulnérabilité de l’espace maghrébine. - La Tunisie pourrait envisager conjointement avec la Libye l’étude d’une relation spécifique d’intérêt réciproque avec le nouvel ordre politique régional et international. - Limites d’actions de la Politique de voisinage. - Les solutions régionales et sous-régionales restent au cœur de nos débats pour s’en sortir de la crise actuelle. - La nécessité de déblocage de la question de Sahara. - L’interdépendance des trois théâtres stratégiques : Maghreb-méditerrané-profondeur africain et sahel, (matrice communie travaillée par des forces communes). - l’initiative 5+5 a des résultats positives surtout celles relatives aux questions sécuritaires. - La Tunisie possède un emplacement prioritaire dans les relations Euro-Maghrébines. - Un soutien général est bien démontré aux parlements européens pour l’aide et le soutien à la Tunisie. - La nécessité de suivi du plan d’action privilégié, signé en Novembre 2012, vu sa grande importance. - Un engagement concret existe de la part de l’union européenne vis-à-vis la société civile tunisienne. - Il existe des incertitudes politiques. - Il faut apaiser les tensions sociales actuelles. - Les relations entre la Tunisie et l’union européenne connait une nouvelle ère après la révolution. - L’apparition des valeurs universelles nouvelles qu’il faut tenir en compte. - L’union européenne a pris conscience d’adopter une nouvelle stratégie M-M-M (Money-Market-Mobility). - Une conscience que de la correction rapide de la situation de crise actuelle est irréalisable. - Il existe une absence de réflexion de la part de l’union européenne concernant la crise actuelle traduite par une libéralisation des forces et une forte dynamisation de la concurrence. - Une nouvelle cartographie des rapports politiques en Europe est en train de s’établir. - la tunisie doit examiner sa situation en tenant en compte de trois dimensions : sociétale, sa position vis-à-vis l’Europe et sa position saharienne. - Il existe une contradiction dans les politiques européennes relatives aux questions des islamistes dans le Maghreb, accompagnée par un échec de neutralisation de ce problème dans plusieurs pays du monde, d’où le nécessité de réviser sa position envers cette question, avec une conscience de son rôle profond en ce sens.. - La tunisie doit jouer un rôle géopolitique plus actif et palpable dans la région maghrébine, avec un recentrage vers le sud. - La tunisie est le pays plus impliqué par ses relations avec le Nord que le reste des pays du Maghreb. - La violence et l’incertitude politiques nourrissent la confusion avec nos partenaires européens. - Une réintégration religieuse est nécessaire, qu’elle soit ni écarté ni prépondérante. Questions Economiques Gouvernementales et Régionales Communes - Les plans de développement doivent être structurés d’une façon harmonique dans l’ensemble des pays Maghreb, accompagnés par une volonté politique. - L’importance du secteur informel au pays du Maghreb. - La nécessité de détecter les secteurs porteurs en Libye pour une future intégration avec l’Europe. - La crise de l’Europe est traduite par une défaillance des politiques d’aide (menace structurelles). - Est-ce que les aides de l’Europe suffisent les besoins des les pays du Maghreb (surtout la Tunisie dans le contexte actuel). - La question de fuite des capitaux (sud-nord). - Ensemble des mises à niveau en Tunisie qui nécessite des capacités financières immenses. - Laisser la liberté au pays maghrébins de structurer leurs priorités en termes de plans de développement. - La faiblesse de la l’intégration régionale dans l’espace maghrébine. - L’interdépendance entre les questions économiques et sociales et celles sécuritaires. - Etre devant une multitude de projets au cours de période postrévolutionnaire peut accentuer la confusion. - Analyser attentivement les relations entre la Tunisie et l’union européenne sert à mieux comprendre nos actions. - Le besoin d’un soutien financier significatif est fortement présent. - L’aide européenne et en pleine crise –la coupure des budgets de fonctionnement. - Une volonté de la part européen existe en matière de l’intégration de la Tunisie dans la zone euro (à l’instar de Norvège et la Suisse). - L’importance de l’aspect multilatéral dans les relations Tuniso-européenne. - Il existe des horizons de partenariat durable entre la Tunisie et l’union européenne possibles. - La récession économique concerne également les deux rives du méditerranée. - Consolider les droits de l’Homme, la justice, la sécurité et la société civile, est d’importance prioritaire actuelle. - Le Maghreb est la région la moins intégrée au monde, une certes, améliorer cette intégration peut impulser sa situation économique. - Une situation d’échec caractérise toute la région méditerranéenne. - Il faut tenir en compte les nouveaux acteurs mondiaux comme la Chine, l’Inde, la Russie. - Une absence d’équilibre et d’action stratégique caractérise le Maghreb dans sa totalité. - une apparition de nouveaux enjeux dans la région nord africaine et saharienne est mondialement remarquable. - La réflexion sur la possibilité de créer un noyau de partenariat stratégique entre la Tunisie et la Lybie. - Le rôle de la Lybie dans la région du Maghreb est devenu de plus en plus important. - Il existe une absence de vision à long terme, politique et stratégique, à la rive sud. - La question des positions stratégiques de la tunisie et de la Lybie n’est pas encore prioritaire pour les leaders européens. - En tenant compte des nouvelles réalités, la tunisie doit bâtir à une nouvelle position dans le bassin méditerranée, et réviser son indépendance envers l’Europe. - La prise en compte des questions démographiques est devenue nécessaire surtout en tenant compte des perspectives. - Les montants d’aide vers le Maghreb ne sont pas incitatifs. - Mais l’horizon 2030 semble favorable en termes de perspectives économiques (mobilité de personnes, flux des capitaux, …). Questions sécuritaires - Il nous faut des réponses globales pour les questions sécuritaires existantes. - Une nécessité européenne de sécuriser les marges Sud et Est. - Le Maghreb (surtout la tunisie), vu sa longue expérience, ne laissera pas longtemps les problèmes des Salafistes persister dans la région. Questions migratoires - Devant une stagnation des procédures de la part européen, un partenariat entre la Tunisie et l’union européenne en termes de mobilité de personnes semble être en premier lieu de nos débats actuels, vu l’immigration clandestine et ses répercussions négatives sur les deux économies. - Les questions migratoires doivent être examinées d’une nouvelle façon, l’exportation de la main d’œuvre qualifiée tunisienne vers l’Europe pèse lourdement sue l’économie et la société tunisienne. - L’Europe a sa part de responsabilité en ce qui concerne les questions migratoire sud-nord. - Les choix sécuritaires et développemental ne sont pas suffisants pour résoudre le problème migratoire. - Mes accords signés en ce sens ont pour objectifs de limiter les flux migratoire sans prendre en considération de trouver des solutions pertinentes, d’où des défaillances méthodologiques. - La question de la migration interne ne doit pas être prise isolément de la situation migratoire sud-nord. Questions institutionnels - Processus de Barcelone (insuffisances profondes). - Le renforcement institutionnel est fortement recommandé. - Encourager partout les moyens l’instauration d’une démocratie durable. - Une conscience actuelle de la chute du processus de Barcelone, traduit par l’insuffisance de la présence européenne aux crises maghrébines actuelles. - Des limites sont profondément marquées dans les politiques européennes de voisinage. - Une mise à niveau institutionnelle est fortement demandée.
Posted on: Sun, 04 Aug 2013 02:06:06 +0000

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