Togo la plaque tournante du trafic des stupéfiants Le Rapport - TopicsExpress



          

Togo la plaque tournante du trafic des stupéfiants Le Rapport d’Enquête authentique met en cause 27 personnalités civiles et militaires Il vous en souviens un rapport sur le trafic de la drogue publié par l’hebdomadaire togolais d’informations et d’analyses « La Gazette du golfe » en sa parution N°17 du mercredi 28 juin 2006. Aujourd’hui le Togo est resté la plaque tournante du trafic des stupéfiants, en l’occurrence de la drogue. Les autorités togolaises n’ayant donné une suite favorable à ce rapport de la commission créée à l’époque par feu Président le général Eyadéma lui-même, commission dirigée par le général Zoumaro Gnofam, nous nous réservons le droit de publier une fois encore ledit rapport pour situer les responsabilités afin que la communauté internationale réagisse et prenne ses responsabilités vis-à-vis des autorités togolaises qui ont ratifié des conventions qui ont vont à l’encontre de ce trafic dans le monde. La rédaction du journal La Nouvelle a tenue de publier à nouveau ce rapport car le Togo est un Etat avec des dirigeants et des gouvernants qui ne respectent rien (la démocratie, la liberté d’expression, la fermeture des médias « les radios et les presses écrites », l’impunités, l’injustices, l’assassinats etc…) et qui se moquent des décisions de la communauté internationale sur tous les plans. RAPPORT SYNTHESE DE LA COMMISSION SPECIALE D’ENQUETE SUR LES STUPEFIANTS INTRODUCTION Le 28 Janvier 2004, une opération de démantèlement de réseaux de trafic de drogue en Afrique de l’Ouest vers les pays Européens, dénommée DECOLLO a été simultanément menée dans 06 pays (TOGO, France, Italie, Espagne, AUSTRALIE, et COLOMBIE). Cette opération a laissé apparaître en ce qui concerne le Togo d’une part, l’existence de réseaux de trafic de drogue animés par des togolais et d’autre part, des défaillances dans les services de la Police Nationale ainsi que des soupçons sur l’implication de certaines personnalités citées lors des diverses auditions. 1- EXISTENCE EFFECTIVE DE RESEAUX DE TRAFIC DE DROGUE Les auditions des personnes interpellées dans le cadre de cette opération ont révélé l’existence de plusieurs réseaux de trafic de drogue notamment. A- Réseau TAFFA Mourane Ce réseau, comprenant ADAMA Ivo (burkinabé) et AMOUZOU Nestor (béninois) tous résidant au Togo, est approvisionné par des colombiens notamment Lucas POSSADE, Miguel Sanchez MENDOZA, Raphaël ZAPATA représentés au Togo par David Lenis CARRASQUILA, propriétaire d’une société de friperies rétrocédée à TAFFA, Baptisée CCIC et dirigée par AMOUZOU Nestor. B- Réseau BAYOR SOUPHAOU épouse AGBETRA Il est approvisionné par Benoît Kodjo KOUASSI alias Ben Kossi (béninois) d’origine togolaise (natif d’AGBANAKIN), concessionnaire de la marque BMW au Bénin. Appartiennent également à ce réseau, Bachara BAYOR épouse TAFFA, Djouera BAYOR épouse SAM, Massahoudou BAYOR fonctionnaire à la retraite, Rabi BAYOR épouse OUEDRAOGO au Burkina. C- Réseaux BARNAO Messaobé (Gendarme reformé) en fuite et BAYOR Kélani alias Excellence Sur ces deux réseaux la commission n’a pas eu assez d’informations. Tous ces réseaux utilisent des passeurs aussi bien nationaux (KLOUVI Firmin, YEKLPE Max, GOEH Akué Adoudé Yvette épouse FARAH, MENSAH Akossiwa, GNASSOUNOU Michel etc…) qu’étrangers notamment, les français (Olivier FORET, Olivier DUBOIS, Daniel TALLONNAUD, Jean-Claude YERAQUIAN (décédé) et le nigérien SANI. 2- DEFAILLANCES DES SERVICES DE POUCE Dans le cadre de cette opération, la Direction Générale de la Police Togolaise a été saisie par le chef du SCITP au Togo de l’arrivée à Lomé le 27 Novembre 2003 par vol Air France du sieur POSSADA Lucas, Colombien soupçonné de se livrer au trafic de drogue. Le dispositif de surveillance mis en place par la Police à l’Aéroport internationale de Lomé-Tokoin a été déjoué par l’Adjudant ANAKPA, agent du CTR à la retraite et sa compagne sous-brigadier SATREKA Nouguébouame précédemment en service à l’aéroport qui ont exfiltré monsieur POSSADA qu’ils connaissaient déjà et qu’ils sont venus accueillir sur recommandation de AMOUZOU Nestor. OBSERVATIONS - Le laxisme dans l’attribution, la gestion et le système de contrôle des badges d’accès aux zones protégées de l’aéroport, a favorisé la défaillance du mécanisme de surveillance. - La filature organisée par les services de la police et qui a abouti à l’arrestation des colombiens en fin de séjour, arrestation qui aurait dû intervenir plutôt dès que des déplacements de colis suspects ont été observés, relève d’une négligence manifeste. - La mauvaise appréciation des résultats des perquisitions lors de la filature dénote une volonté manifeste d’occulter la réalité du trafic de la drogue. En effet dans le rapport de synthèse N° 167 DGPN-DCPJ du 12 décembre 2003 adressé au Procureur de la République par le Commissaire ASSIH Abalo Chef de la Division des drogues à la DCPJ, celui-ci conclut : « En définitive, les objets ainsi trouvés en leur possession ne nous permettent pas encore de les inculper pour infraction à la législation des stupéfiants… » 3- PERSONNALITES CITEES Au cours des auditions les personnes interpellées dans le cadre de l’opération DECOLLO ont fait des déclarations impliquant de personnalités aussi bien civiles que militaires. A- PERSONNALITES CIVILES Gnambi GARBA KODJO (Procureur de la République) - Libération des 2 colombiens déférés (POSSADA et MENDEZA) sans ouverture d’une information judiciaire. - Restitution de partie, des scellés (20 mille dollars) à Me AQUEREBURU avocat des colombiens. - Les coups de téléphone à TAFFA la veille au soir de l’opération quelques heures avant sa fuite ABDOULAYE Yaya A établi un contact direct avec David LENIS et le colombien par l’intermédiaire de son fils adoptif le Gendarme AMONA AGBEYOME KODJO Il été cité par le nommé YEKPLE Max qui lui reproche d’avoir remis une importante somme à son amante BACHARA épouse de TAFFA pour effectuer de concert le trafic avec BEN KOSSI. Ils se partageaient les dividendes avec ces gens. ISSA SAMAROU SAIBOU Il a été cité par YEKPLE comme étant membre du réseau TAFFA B- LES PERSONALITES MILITAIRES Le Général TIDJANI ASSANI *YEKPLE accuse le Général TIDJANI d’envoyer par l’avion Présidentiel où par Air France des colis contenant de la drogue destiné au sieur GNASSOUNOU Michel français d’origine sous le couvert de l’Ambassade du Togo à Paris. * Le Général, entendu le 11 mai 2004, a démenti avec véhémence les accusations portées contre lui. Il reconnaît que le nommé TAFFA est bien son cousin mais il déclare ignorer ses activités douteuses. Il connaît également bien le sieur GNASSOUNOU Michel pour ses activités au sein du RPT mais il ignore son appartenance à des réseaux de trafic de drogue. Il déclare n’avoir jamais envoyé de colis à ce monsieur. Le Général MEMENE • YEKPLE Max a impliqué le Général MEMENE parce qu’il a arrêté l’exécution d’un soit transmis du Procureur de la République en vue du traitement judiciaire d’un différend opposant YEKPLE à ADAMA et TAFFA • Au cours de son audition le 28 avril 2004, le Général MEMENE a réfuté toutes les allégations concernant son implication dans un quelconque trafic de drogue. Il déclare avoir connu TAFFA lors d’un retour de pèlerinage à la Mecque. Ce dernier l’aurait sollicité pour régler quelques menus problèmes de terrain et de famille. Le Général WALLA • YEKPLE accuse le Général WALLA d’avoir été le protecteur de feu SANI MAIFADA. Cet Officier Général aurait, par des menaces adressées au Commandant de la Gendarmerie Nationale, dessaisi le Capitaine OKPAOUL d’une affaire concernant le feu SANI MAIFADA membre du réseau de TAFFA. Le défunt a eu à affirmer que le Général WALLA connaît son activité et le soutien. • Pour TAFFA, le Général est selon les « on-dit » impliqué dans le trafic au même titre que son jeune frère l’architecte et l’épouse de ce dernier. • Interrogé par la Commission, le Général WALLA n’a rien reconnu. Il a reconnu cependant avoir confié le SANI MAIFADA à la brigade des Recherches pour le règlement d’un problème d’achat de tissu pour l’armée nigérenne et qui l’opposait à TAFFA. Le Colonel LAOKPESSI *Selon les déclarations de YEKPLE, le Colonel LAOKPESSI est impliqué dans le trafic. Madame Souphaou BAYOR dont un colis de 3 kg avait été saisi par la Gendarmerie Nationale a récupéré sa marchandise après avoir menacé cet Officier Supérieur de le dénoncer comme faisant partie d’un réseau concurrent. * Pour TAFFA , le Colonel LAOKPESSI travaillerait avec El Hadj BAYOR et El Hadj ISSA (ghanéen), OKORONKO (nigérian), Mme AYIVON, Ben SAGEFI et LALLE. Ce groupe aurait saisit en complicité avec le Cdt Yark une marchandise de drogue après pourtant avoir encaissé une somme allant de 25.000 à 30.000 dollars pour la sortie de l’aéroport en 2001. Il a été en outre constaté une gestion laxiste des drogues saisies par les unités de Gendarmerie (cf. rapport de non destruction de juin 2002). * Le Colonel LAOKPESSI a tout nié en bloc. Il n’a jamais traité avec la dame AGBETRA Souphaou née BAYOR. Il n’a pas traité avec le ghanéens ou les nigérians dans une affaire. Personnellement il déclare ne pas gérer les saisies des drogues. C’est son secrétariat qui s’en occupe. Le Lieutenant Colonel TAKOUGNADI • Selon les déclarations du Commissaire ASSIH chef de la Division des drogues à la DCPJ, les comptes-rendus d’étape du déroulement et de l’exécution de la filature des colombiens ainsi que des résultats des perquisition opérées, ont été régulièrement faits au DG de la Police Nationale. Les personnes identifiées par la filature n’ont pas n’ont pas été inquiétées (TAFFA, AMOUZOU Nestor, ANAKPAN Basile eeeet SATREKA Nouguebouan). • TAFFA a déclaré avoir été personnellement intermédiaire pour des transaction entre cet Officier Supérieur et le colombiens (Raphael ZAPATA et POSSADA Luc). Selon lui le DG de la Police Nationale s’occupe de faire rapatrier les fonds issus de la vente de la marchandise (drogue) lorsque les colombiens viennent les collecter à Lomé. Le nommé BEN KOSSI (béninois) serait très lié avec ce Colonel. • TAFFA Mourane a remis main à main 60.000 dollars et 40.000 dollars de la part du colombien Raphael POSSADA. • Le Lt Colonel TAKOUGNADI a reconnu avoir été saisi par les services de police étrangers (France) d’une mission de filature de colombien venant au Togo pour des contacts de drogue. Il n’a pas rendu compte à sa hiérarchie. Il a confié le dossier au Commissaire ASSIH, qui en temps qu’OPJ devait prendre ses responsabilités sans se référer à lui. • Poursuivant il dit ne pas connaître BEN KOSSI le béninois ni Rapael ZAPATA et Lucas POSSADA, les colombiens. Il a vu TAFFA Mourane il y a de cela au moins trois ans et il n’a jamais reçu de l’argent des mins de ce dernier. Le Lt Colonel TCHALLA • Il a fait assurer la sécurité d’un Ibo nommé REMY par des éléments de la Gendarmerie et il rend des visites nocturnes à ce dernier • TAFFA déclare n’avoir jamais traité avec cet Officier Supérieur mais il sait qu’il traite avec le nigérian OKORONKO ou un Ibo qu’il fait escorter et admettre au salon VIP. • Le Lt Colonel TCHALLA a reconnu connaître REMY GELA un Ibo qui lui aurait été introduit par le Capitaine OKPAOUL, pour l’aider à s’installer au Togo. Cependant il ne connaît pas les activités réelles de ce nigérian. Il fait mettre une garde chez ce monsieur suite à des menaces. • A propos de l’affaire du feu SANI MAIFADA le Lt Colonel confirme que c’est le Général WALLA qui l’appelé d’un ton menaçant pour lui demander de dessaisit le Capitaine OKPAOUL a profit de la Brigade des Recherches. Le Colonel DOTTO Cet Officier Supérieur a eu à s’expliquer sur la façon cavalière dont il a reçu les consignes concernant les drogues saisies lors de sa prise de commandement. Il reconnaît qu’il n’a pas insisté à savoir les détails de drogues contenues dans le carton que lui a montré le Colonel LAOKPESSI. Le ministre François BOKO • le premier jour de son audition TAFFA n’a pas compromis le ministre de l’intérieur. Le second jour, le Commandant de la garde présidentielle, le Lt Colonel TITIKPINA qui n’est pas membre de la commission mais qui est le geôlier de TAFFA au camp RIT a présenté à TAFFA une liste de personnes à impliquer . Ce n’est qu’alors que TAFFA a affirmé que le ministre BOKO qui a ouvert le dossier des colombiens était aussi impliqué dans le trafic des drogues à travers une certaine Nadia DURCHBACH qui est sa copine. L’arrestation de cette demoiselle devrait selon lui permettre de déceler l’implication du ministre de l’intérieur. • L’arrestation le 29 avril 2004 de la demoiselle en question a permis de se rendre compte qu’il s’agissait plutôt d’une manipulation tendant à impliquer sans fondement le ministre de l’intérieur. • Dans ses déclarations, cette dame explique qu’elle était sortie avec le ministre BOKO il y a de cela cinq ans environs et que depuis ils ne sont plus ensembles mais ils ont gardé des relations amicales. Elle reconnaît avoir été invité au téléphone par TAFFA Mourane son beau-frère pour aller le voir au Nigéria ou ce dernier l’a commissionnée pour demander à son ex copain le ministre BOKO contre forte récompense de fermer le dossier de la drogue. • Ce dernier n’ayant pas été respecté à cette sollicitude, elle signifia à TAFFA que la mission n’étais pas possible. Depuis, TAFFA a promis d’impliquer le ministre BOKO une fois qu’il se sera rendu. Nadia explique que TAFFA en voulait en voulait particulièrement au ministre d’avoir ouvert un dossier que ses prédécesseurs avaient soigneusement protégé. Pour prouver tout ce qu’elle affirme, la demoiselle parle d’une correspondance que TAFFA lui avait remise pour le ministre BOKO. • A la suite de la perquisition opérée au domicile de Nadia, la dite lettre destinée au ministre a été retrouvée. Dans la lettre, TAFFA demandait au ministre BOKO de l’aider à regagner le pays sans poursuites judiciaires et déplorait le fait que dans le passé il a cherché par l’intermédiaire de certains de ses amis de le rencontrer vain. Dans la même lettre, TAFFA tente de corrompre le ministre en lui promettant quelque chose d’inoubliable en contrepartie de son acte. • Interrogée sur le pourquoi elle n’a pas remis la lettre au destinataire, Nadia a expliqué qu’elle a essayé mais que le terrain pas favorable, le ministre l’ayant une fois mal reçu au téléphone lorsqu’elle a tenté d’aborder le sujet. • Confrontée à la dame par la commission en présence du Lt Colonel commandant de la garde présidentielle, TAFFA a reconnu avoir missionné sans succès la dame Nadia au près du ministre. Sur l’implication du ministre dans le trafic il s’est rétracté et a déclaré avoir été mal conseillé. • Le ministre de l’intérieur a fourni sa déclaration à la commission. Dans cette déclaration, il reconnaît avoir eu pour amie il y a cinq années Nadia. Mais lorsqu’il a su à l’époque qu’elle avait fait la prison pour trite de drogue auparavant, il s’en est séparé. Il l’a eu au téléphone au mois de février 2004 lorsqu’elle lui demandait des traitements de faveurs au profit de la femme de TAFFA arrêtée. Le ministre a conseillé à Nadia de ne pas se mêler de ce dossier sensible. • La commission, au vu de l’instance du Commandant de la garde présidentielle a inscrire le nom du ministre BOKO sur la liste des suspects a compris que le Lt Colonel TITIKPINA a tenté un montage en complicité avec TAFFA et lui a fait de sérieuses remontrances. Un compte-rendu en été immédiatement fait au Chef de l’Etat. Le Colonel YARK DAMEHANE • Il a été cité par YEKPLE Max comme faisant partie du groupe du Colonel LAOKPESSI. Egalement, Souphaou BAYOR épouse AGBETRA a dit YEKPLE que BEN KOSSI est le protégé de YARK. • Cet Officier au cours de son audition, a eu à s’expliquer sur les saisies de drogue et les destinations données par l’unité qu’il commandait (SRI). Il confirme que les drogues saisies étaient gardées au bureau du Chef Corps et que des fois, (surtout en l’absence de ce dernier), c’était le planton qui leur remettait de la drogue saisie pour les destructions. • Selon lui le Colonel LAOKPESSI n’a jamais reçu les clés du coffre-fort devant abriter les drogues saisies. Il a confirmé la saisie en 2001 de drogue à l’aéroport mais que cette dernière avait été détruite. Le Commissaire KOUDOUOVOH Selon les déclarations de YEKPLE Max, le commissaire KOUDOUOVOH vendait de la drogue saisie par la DCPJ à TAFFA en échange d’une fausse drogue. Le Commissaire BABA Selon le sieur YEKPLE, le commissaire BABA aujourd’hui en fuite vendait également de la drogue, à TAFFA Mourane. Il était également utilisé par TAFFA pour intimider et arrêter ses concurrents. Le Capitaine AIBDER Il est en contact régulier avec un jeune frère de TAFFA Mourane vivant à Epinay-sur-Seine (région parisienne). N.B. Dans le traitement de cette affaire certaines personnes ont été citées par TAFFA et ses compères. Toutefois pour des raisons indépendantes de la commission ils n’ont pas été auditionnés. Il s’agit de : Le Lieutenant BIGNANDI D’après le sieur TAFFA c’est ce Lieutenant qui l’a averti de la présence des policiers français et l’a aidé à fuir au Ghana. En effet il fait partie de ceux qui l’ont appelé en dernière position. Il n’a pas été interrogé. Le Lt Colonel SAM et sa femme Longtemps Aide de Camp du Chef de l’Etat, TAFFA déclare qu’il convoyait pour eux des mallettes de drogue. Sa femme Djouera née BAYOR faisait partie du groupe de Souphaou. Ils n’ont pas été interrogés. Kpatcha GNASSINGBE et sa femme Les déclarations de TAFFA implique Kpatcha GNASSINGBE et sa femme guinéenne comme faisant partie du trafic de drogue. Ils n’ont pas été interrogés. Kossi GNASSINGBE Cet Officier de Police Adjoint à la retraite est cité par TAFFA comme étant un de ses complices. TAFFA déclare avoir donné par son intermédiaire au Chef de l’Etat une grande antenne et une grande télévision avec écran plat. Il n’a pas été auditionné. Pitang TCHALLA ministre de la communication Le sieur TAFFA le cite comme étant membre du trafic. Il a déclaré lui avoir remis une somme de cent (100) millions représentant sa contribution à la compagne présidentielle de juin 2003. Il n’a pas été auditionné. Le pilote RESTOUR TAFFA le cite également comme faisant partie du trafic. Selon lui, il utilise l’avion présidentiel pour convoyer la drogue en Europe. Il en serait de même pour l’équipage de cet avion. Ni RESTOUR, ni les membres de l’équipage de l’avion présidentiel n’ont été entendus./.
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 18:08:55 +0000

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