USA : SAUVONS LE SOLDAT GHANNOUCHI ! 30 septembre 2013, - TopicsExpress



          

USA : SAUVONS LE SOLDAT GHANNOUCHI ! 30 septembre 2013, 12:02 Contrairement aux discours, aux promesses et aux apparences, les USA sont les pires ennemis de tout mouvement démocratique dans le Tiers-Monde et les plus puissants alliés des dictateurs et cela depuis la seconde guerre mondiale. Lorsque nous parlons des USA, nous visons non pas le peuple, qui semble en avoir marre de ces guerres à répétions et de ces viles destructions de civilisations souvent multimillénaires, mais de leurs stratèges sans état d’âme. Ils rappellent que la puissance de leur patrie a été faite à partir de la destruction d’autres pays, d’autres peuples et d’autres civilisations. Ces tristes vérités ne cessent de se répéter tout au long des décennies. Le « Yes we can » d’Obama, son discours au Caire et les faits ou méfaits dans la région arabe et musulmane sont les derniers exemples. l) LE PLAN AMERICAIN ET SES LIMITES : Encore une fois, l’histoire semble se répéter dans certains pays arabes en ébullition depuis l‘année 2010. Petit à petit, le monde a fini par comprendre que les USA tiraient les ficelles quelques jours après la révolution en Tunisie et par la suite en Libye, en Egypte, au Yémen et en Syrie. McCain et sa bande, tels des hyènes, sortent de leur tanière et imposent leurs dictats. Pour cela, ll faut dire aux stratèges US, chapeau bas pour avoir mis un plan véritablement machiavélique visant à se débarrasser des dictateurs qui dirigeaient ces pays mais devenus de plus en plus honnis par leurs peuples. Ce plan vise à mettre en place le wahhabisme dans ce qu’ils nomment « le Grand Moyen-Orient Arabe ». Dur comme fer, ils pensent qu’il est le mieux pour se débarrasser de la Qaïda qu’ils ont pourtant créé de toute pièce. En plus, il asservira des centaines de millions sous la tutelle des pays théocratiques du Golfe, véritable poumon des Américains et des Israéliens pour ses richesses si multiples et sa position stratégique. Mais, rapidement leurs alliés islamistes se révélèrent bien plus dictateurs et plus répugnants que les anciens. Fascisme théocratique, guerres de religions, grave crise sociale, destruction de l’économie et totale instabilité sécuritaire non seulement pour ces peuples; mais surtout pour leurs propres intérêts vitaux. Mieux ! Jamais la Qaïda et les jihadistes n’ont été aussi puissants. Ils pavoisent déjà pas uniquement qu’en Syrie. Et la révolte de gronder de nouveau dans ces pays. En fait, McCain et ses complices se sont tirés une balle dans leurs pieds. Dommage ! Ils ont mal visé car nous avions souhaité qu‘elle soit tirée bien plus haut. Mais l‘histoire ne pardonne pas. L’échec le plus grave des Américains et de leurs alliés en Occident et au Golfe, le Qatar en tête, fut la seconde révolution populaire en Egypte. Et pire que tout, les Egyptiens ont fini par relever la tête et refuser tout dictat américain. La politique de l’Egypte se fera au Caire et non plus à Washington fut leur réponse finale. Cette réponse risque de faire rapidement, tâche d’huile dans les pays voisins. En effet, un malheur ne vient jamais seul pour les Américains. Multiples échecs en Libye, au Yémen, en Syrie, en Turquie et le même scénario égyptien qui est en train de se répéter en Tunisie. Il risque de sonner le glas de l’islamisme et du Mouvement International des Frères Musulmans, justement à cause de l’entêtement de Ennahdha qui se croit « élue » pour l’éternité. Comme en Egypte, les Tunisiens veulent en découdre et se débarrasser à jamais de cette hideuse théocratie. La situation devenait plus que brûlante pour les USA. Il fallait donc stopper cette folie, non pas parce que la Tunisie est détruite, mais parce que leurs propres intérêts régionaux sont bien menacés. Un plan B est alors mis en place. II) LA « MODERATION » DES TUNISIENS ET COMMENT L’EXPLOITER : La cocotte tunisienne risquait d’exploser à tout moment après deux années de gestion des plus viles sous la direction de Ennahdha. Pour éviter le pire, un quartet s’est constitué afin de sauver le pays qui passe par sa plus grave crise depuis des siècles. Voir les syndicats des ouvriers et du patronat main dans la main avec la Ligue des Droits de l’Homme et le Conseil de l’ordre des avocats prendre le flambeau du dialogue pour arriver à un consensus acceptable pour tous est un succès unique au monde. La modération est le mot maître. En même temps BCE ne cesse de répéter que Ennahdha doit être partie prenante des jeux politiques à mener. Le quartet et BCE sont les véritables sauveurs des islamistes … contre leur grés. C’est une situation bien étrange. Cette carte de virginité offerte, rappelle bien celle qui a été donnée par BCE, l’UGTT et tant de partis de gauche aux Américains bien avant la révolution. Elle affirme que Ennahdha est un parti qui doit être englobé dans le jeu démocratique. Personne n’a souligné que c’est un parti théocratique malgré toutes ses actions dans ce sens. Personne n’a relevé que c’est une simple branche de la nébuleuse islamiste sous les ordres du Mouvement Mondial des Frères Musulmans. Personne n’a revendiqué dans la nouvelle constitution l’interdiction de tout parti à caractère religieux ou racial. Pourtant ces oublis risquent de noyer dans les prochains mois ou années la Tunisie. Pendant des semaines de dialogue, malgré cette mains tendue, Ennahdha continuait à refuser toute concession. La guerre civile pointe du nez et l’exemple égyptien risque d’être appliqué à la Tunisie. Face à ce péril et à la ruine du plan américain, les USA décident alors d’agir. Est-ce le bâton qu’ils lèvent pour menacer Ennahdha comme semblent le faire penser les informations « exfiltrées » par leurs services spécialisés ? Est-ce la carotte qu’ils offrent à Ghannouchi pour le sauver et sauver son mouvement. Tout porte à croire que c’est cette promesse qui est la plus proche de la conception des visées américaines. III) LE PLAN B AMERICAIN : RECULER POUR MIEUX SAUTER ! Face à l’intransigeance des faucons de Ennahdha et à la comédie de la mise à l’écart et Ghannouchi, les Américains décident d’appuyer les revendications de l’opposition, syndicats des ouvriers et des patrons compris. A savoir renvoyer le second gouvernement nahdhaoui et le remplacer par un gouvernement de compétences, apte à sauver ce qui peut être sauvé et préparer les prochaines élections législatives et présidentielles. Mais ce soutien américain est-il vraiment pour voir naître une vraie démocratie en Tunisie ? Le doute est certain et non pas permis. En attendant, les contacts de l’Ambassadeur américain tant avec le patron de l’UGTT et du Quartet qu’avec BCE ou même avec Hamma Hammami le rassurent. Ennahdha reste dans la scène politique. Mais ce qui va tout précipiter ce sont les mouvements sociaux dans plusieurs régions. Le pays tient au renvoi du gouvernement Laaridh. L’ambassadeur tronche dans le vif. Ghannouchi doit reculer… pour mieux sauter dans les mois à venir certainement. La même situation juste au moment de la révolution de Janvier 2011. Les Américains vont le préparer pour gagner les élections par tous les moyens. Leurs intérêts sont les mêmes. La logistique suivra dans les jours à venir. Le réseau des renseignements Yankee déjà en place sera réactivé. D’anciens éléments du fameux Peace Corps revisiteront notre pays comme en 2011 pour … se ressourcer. Des agents tunisiens à l’instar d’un Radhwan Masmoudi et de réseaux dits sociaux, culturels ou technologiques auront tous les moyens financiers pour encadrer le pays et la jeunesse. Les mêmes moyens financiers et humains du Qatar, de la Turquie et du mouvement international des Frères Musulmans vont inonder le pays, régions reculées, quartiers populaires, mosquées et associations dites caritatives islamistes. Les miliciens et les prédicateurs qui chapeauteront le tout, paraderont en terre conquise au nom de la démocratie. Revoilà donc le Cheikh rassuré, de redevenir modéré et de signer la charte . Revoilà le mouvement Ennahdha, parti théocratique, responsable de la destruction de tous les repères des Tunisiens et de tous les crimes connus de retrouver sa virginité. Revoilà le gourou absout de ses crimes alors qu‘il est le premier responsable du désastre. La liste est bien longue. Inutile de la rappeler. Normalement, si on applique les lois espagnoles, il mérite, avec tous ces complices et ses alliés de la Troïka et leurs ligues de criminels, plusieurs peines de morts et des siècles de prison. Sans aucun esprit de vengeance Le pardon ne viendra qu’après. IV) QUESTIONS AU QUARTET ET A L’OPPOSITION : Les questions qui méritent d’être posée sont les suivantes. Est-ce qu’ils croient réellement que Ennahdha, parti théocratique affilié à l’internationale des Frères Musulmans vont devenir par une baguette magique démocratique et moderniste ? La réponse est à rechercher chez le plus que « modéré » version islamiste, Abdelfattah Mourou. Il est allé représenter son parti au Pakistan afin de comploter contre son propre pays et contre les pays arabes tombés entre les griffes de cette association mafieuse. Est-ce que le quartet, BCE et les partis politiques ont donné leurs plein accords pour qu’aucune poursuite judiciaire ne sera introduite pour ces destructeurs de notre pays ? Vont-ils alors faire sortir de leurs chapeaux un ministre de la justice aux ordres qui ne fera que noyer les milliers de plaintes de nos citoyens qui ont tant perdu ou bien une réelle justice qui punira les criminels sans aucun esprit de vengeance pour enfin retrouver la paix perdue depuis voilà trois ans ? Faire évite la guerre civile à la Tunisie ne veut pas dire réinstaller l’ogre comme si de rien n’a été. Plus que tout, si Ennahdha avec l’appui plus que certain des Américains, des Qataris, des Turcs et des frérots vont tout faire pour gagner les prochaines élections, certainement par les moyens les plus illégaux, est-ce que le Front de Salut National va rester uni et préparer les élections prochaines législatives et présidentielles en choisissant le meilleur candidat pour chaque siège quel que soit sa couleur politique ou bien allons-nous assister à la mascarade du 23 octobre 2011 ? Pourra-t-on dire un jour, comme en Egypte, que la politique de la Tunisie se fera à Tunis et non pas à Washington comme au temps de Bourguiba ? Faute d’une bonne réponse à ces questions, le peuple veillera. Nul doute qu’il ne va pas encore une fois accepter d’être arnaqué comme en 2011. Encore une fois, l’âme des Egyptiens éclaire les Tunisiens. A bon entendeur, Chiche !
Posted on: Mon, 30 Sep 2013 11:04:37 +0000

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