Un peu de pugnacité, SVP ! Cet arbitrage contesté, qui a permis - TopicsExpress



          

Un peu de pugnacité, SVP ! Cet arbitrage contesté, qui a permis à Bernard Tapie de « se refaire », quelle aubaine ! Il ne se passe pas un jour sans qu’un nouvel ( ?) élément n’offre à la presse l’occasion de « se payer », non pas l’ancien ministre de la Ville sous l’ère Mitterrand, mais...Nicolas Sarkozy, à travers Christine Lagarde, Stéphane Richard et, bientôt, l’incontournable Claude Guéant. Pendant ce temps, François Hollande passe, peu ou prou, à travers les gouttes. Par exemple, le huitième échec en un an à des législatives partielles du Parti socialiste n’a intéressé les observateurs qu’en raison de la énième polémique entre la rue de Solférino et ses « alliés » d’Europe Ecologie Les Verts. Pourtant, il y avait de quoi se montrer plus curieux à propos de cette élection de Villeneuve-sur-Lot. Consécutive à la démission de Jérôme Cahuzac, elle a coïncidé avec la révélation d’une information intéressante, livrée à la commission d’enquête parlementaire se penchant sur la fraude fiscale et les mensonges reprochés à l’ancien ministre du Budget, par un membre du cabinet du président de la République. Qu’a dit en substance M. Alain Zabulon, directeur adjoint du cabinet élyséen ? Que dès le 15 décembre 2012, François Hollande avait été informé par ses soins des soupçons pesant sur son ministre. Cela, à la suite d’une conversation téléphonique avec la personne déclarant posséder l’enregistrement téléphonique déclencheur de l’affaire. Eh bien, alors que Mediapart, depuis le début du mois, jour après jour, ne cessait d’affirmer détenir des preuves de l’existence du compte suisse, que croyiez-vous qu’il se passât ? Rien. Le chef de l’Etat, et le Premier ministre non seulement, ont continué à faire une confiance absolue à Jérôme Cahuzac jusqu’à la démission de celui-ci trois mois après, précédant son pitoyable aveu le 2 avril 2013, mais ils n’ont même pas, d’une manière ou d’une autre, envisagé la moindre action. Parce que les éléments en leur possession n’étaient pas suffisants et puis, par respect pour... l’indépendance de la justice ! De deux choses l’une : ou nos gouvernants sont trop naïfs pour exercer le mandat qui leur a été confié, ou ils ont cherché à gagner du temps en tablant sur la lassitude des accusateurs ? Mais, dans un cas comme dans l’autre, cela mériterait que le quatrième pouvoir jouât son rôle avec la même pugnacité que dans d’autres affaires. Michel RENOULEAUD (blog)
Posted on: Thu, 20 Jun 2013 10:58:30 +0000

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