Un élément chimique désigne lensemble des atomes caractérisés - TopicsExpress



          

Un élément chimique désigne lensemble des atomes caractérisés par un nombre défini de protons dans leur noyau atomique. Ce nombre, noté Z, est le numéro atomique de lélément chimique. En effet, les propriétés chimiques des atomes sont déterminées par leur structure électronique, laquelle dépend directement du nombre de protons de leur noyau, de sorte que tous les atomes ayant le même numéro atomique partagent les mêmes propriétés chimiques. En revanche, les atomes dun même élément chimique peuvent avoir un nombre variable de neutrons dans leur noyau, ce quon appelle des isotopes. Lhydrogène, le carbone, lazote, loxygène, sont des éléments chimiques, de même que le fer, le cuivre, largent, lor, etc. Chacun est conventionnellement désigné par un symbole chimique, tel que H, C, N, O, ou encore Fe, Cu, Ag, Au, etc. Au total, 118 éléments chimiques ont été observés à ce jour, de numéros atomiques allant de 1 à 118. Parmi ceux-ci, 94 éléments se rencontrent dans le milieu naturel, et 80 éléments ont au moins un isotope stable : tous ceux de numéros atomiques inférieur ou égal à 82 hormis les éléments 43 et 61. Les éléments chimiques peuvent se combiner entre eux au cours de réactions chimiques pour former dinnombrables composés chimiques. Ainsi, leau résulte de la combinaison doxygène et dhydrogène en molécules de formule chimique H2O — deux atomes dhydrogène et un atome doxygène. Dans des conditions opératoires différentes, loxygène et lhydrogène pourront donner des composés différents, par exemple du peroxyde dhydrogène, ou eau oxygénée, de formule H2O2 — deux atomes dhydrogène et deux atomes doxygène. Réciproquement, chaque composé chimique peut être décomposé en éléments chimiques distincts, par exemple leau peut être électrolysée en oxygène et hydrogène. Une substance pure constituée datomes du même élément chimique est appelée corps simple, et ne peut pas être décomposée en dautres éléments distincts, ce qui différencie un corps simple dun composé chimique. Loxygène est un élément chimique, mais le gaz appelé couramment « oxygène » est un corps simple dont le nom exact est dioxygène, de formule O2, pour le distinguer de lozone, de formule O3, qui est également un corps simple ; lozone et le dioxygène sont des variétés allotropiques de lélément oxygène. Létat standard dun élément chimique est celui du corps simple dont lenthalpie standard de formation est la plus faible aux conditions normales de température et de pression, par convention égale à zéro. Un élément chimique ne peut pas se transformer en un autre élément par une réaction chimique, seule une réaction nucléaire appelée transmutation peut y parvenir. Cette définition a été formulée en substance pour la première fois par le chimiste français Antoine Lavoisier en 17891,2. Les éléments chimiques sont communément classés dans une table issue des travaux du chimiste russe Dimitri Mendeleïev et appelée « tableau périodique des éléments » : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 1 H He 2 Li Be B C N O F Ne 3 Na Mg Al Si P S Cl Ar 4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr 5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe 6 Cs Ba * Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn 7 Fr Ra * Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo ↓ * La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb * Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Tableau périodique des éléments chimiques Sommaire [masquer] 1 Définitions 1.1 Abondance 1.2 Numéro atomique 1.3 Nombre de masse 1.4 Masse atomique 1.5 Isotopes 1.6 Isotones 1.7 Radioactivité 1.8 Isomères nucléaires 1.8.1 Isomères nucléaires dintérêt particulier 1.9 Allotropes 1.10 État standard 2 Symboles, nomenclature et classification 3 Caractéristiques des différents éléments 3.1 Galerie partielle 4 Notes et références 5 Voir aussi 5.1 Articles connexes 5.2 Lien externe 5.3 Tableaux Définitions[modifier le code] Abondance[modifier le code] Abondance des dix éléments les plus fréquents dans notre galaxie, estimée par spectroscopie3 Z Élément ppm 1 Hydrogène 739 000 2 Hélium 240 000 8 Oxygène 10 400 6 Carbone 4 600 10 Néon 1 340 26 Fer 1 090 7 Azote 960 14 Silicium 650 12 Magnésium 580 16 Soufre 440 En tout, 118 éléments ont été observés au 1er trimestre 2012. « Observé » peut simplement vouloir dire quon a identifié au moins un atome de cet élément de façon raisonnablement sûre : ainsi, seuls trois atomes de lélément 118 ont été détectés à ce jour, et ce de façon indirecte à travers les produits de leur chaîne de désintégration. LUICPA na validé que les 112 premiers éléments par numéro atomique croissant ainsi que les éléments 114 et 1164, dont elle a entériné les noms en anglais ainsi que les symboles chimiques internationaux ; les derniers en date sont les éléments 114 et 116, appelés respectivement flérovium et livermorium depuis le 1er juin 20115, ayant pour symbole chimique Fl et Lv. Seuls 94 éléments sont observés sur Terre dans le milieu naturel, parmi lesquels six ne sont présents quà létat de traces — le technétium 43Tc, le prométhium 61Pm, lastate 85At, le francium 87Fr, le neptunium 93Np et le plutonium 94Pu. Tous ces éléments ont également été détectés dans lespace, ainsi que le californium 98Cf6. Les 22 autres éléments observés qui nexistent ni sur Terre ni dans lespace ont été produits artificiellement par fusion nucléaire à partir déléments plus légers. Selon le modèle standard de la cosmologie, labondance relative des isotopes des 95 éléments naturels dans lunivers résulte de quatre phénomènes7 : la nucléosynthèse primordiale pour les trois (ou quatre) premiers éléments : hydrogène, hélium, lithium, voire béryllium ; la nucléosynthèse stellaire pour les vingt-deux éléments suivants, jusquau fer ; la spallation de ces noyaux qui enrichit le milieu interstellaire notamment en lithium et béryllium, détectés en surabondance dans les rayons cosmiques ; la capture neutronique sur ces mêmes noyaux dans les étoiles en fin de vie, et notamment les supernovae, pour générer tous les éléments au-delà du fer, au cours de processus appelés R ou S selon quils sont rapides ou lents, ainsi que la capture de protons rapides (processus RP) et la photodésintégration (processus P) pour ce qui concerne les noyaux riches en protons (tels que 196Hg). Numéro atomique[modifier le code] Le numéro atomique dun élément, noté Z (en référence à lallemand Zahl), est égal au nombre de protons contenu dans les noyaux des atomes de cet élément. Par exemple, tous les atomes dhydrogène ne comptent quun seul proton, donc le numéro atomique de lhydrogène est Z = 1. Si tous les atomes dun même élément comptent le même nombre de protons, ils peuvent en revanche avoir différents nombres de neutrons : chaque nombre de neutrons dun élément définit un isotope de cet élément. Les atomes étant électriquement neutres, ils comptent autant délectrons, chargés négativement, que de protons, chargés positivement, de sorte que le numéro atomique représente également le nombre délectrons des atomes dun élément donné. Les propriétés chimiques dun élément étant déterminées avant tout par sa configuration électronique, on comprend que le numéro atomique est la caractéristique déterminante dun élément chimique. Le numéro atomique définit entièrement un élément : connaître le numéro atomique revient à connaître lélément. Cest pour cela quil est généralement omis avec les symboles chimiques, sauf éventuellement pour rappeler la position de lélément dans le tableau périodique. Lorsquil est représenté, il se positionne en bas à gauche du symbole chimique : ZX. Nombre de masse[modifier le code] Le nombre de masse dun élément, noté A, est égal au nombre de nucléons (protons et neutrons) contenu dans les noyaux des atomes de cet élément. Si tous les atomes dun élément donné ont par définition le même nombre de protons, ils peuvent en revanche avoir des nombres différents de neutrons, et donc des nombres de masse différents, ce quon appelle des isotopes. Par exemple, lhydrogène 1H a trois isotopes principaux : le protium 1H (hydrogène courant, dont le noyau à un proton na aucun neutron), le deutérium 2H (plus rare, dont le noyau à un proton compte, en plus, un neutron), et le tritium 3H (radioactif et présent dans le milieu naturel à létat de traces, dont le noyau à un proton compte deux neutrons). Le nombre de masse na généralement aucune incidence sur les propriétés chimiques des atomes, car il naffecte pas leur configuration électronique ; un effet isotopique peut néanmoins être observé pour les atomes légers, cest-à-dire le lithium 3Li, lhélium 2He et surtout lhydrogène 1H, car lajout ou le retrait dun neutron dans le noyau de tels atomes entraîne une variation relative significative de la masse de latome, qui affecte la cinétique des réactions chimiques et lintensité des liaisons chimiques. Pour les 115 autres éléments, en revanche, le nombre de masse na pratiquement pas dinfluence sur leurs propriétés chimiques. Le nombre de masse naffectant pas les propriétés chimiques des éléments, il est généralement omis avec les symboles chimiques, sauf lorsquil sagit de distinguer des isotopes. Lorsquil est représenté, il se positionne en haut à gauche du symbole chimique : AX. Masse atomique[modifier le code] Lunité de masse atomique a été définie par lUICPA en 1961 comme étant exactement le douzième de la masse du noyau dun atome de 12C (carbone 12) : 1 u ≈ 1,660538782(83) × 10-27 kg ≈ 931,494028(23) MeV/c2. La masse au repos dun nucléon nest en effet pas pertinente pour mesurer la masse des atomes car protons et neutrons nont pas exactement la même masse au repos — respectivement 938,2013(23) MeV/c2 et 939,565560(81) MeV/c2 — et surtout cette masse diffère de celle quils ont lorsquils font partie dun noyau atomique en raison de lénergie de liaison nucléaire de ces nucléons, qui induit un défaut de masse entre la masse réelle dun noyau atomique et le cumul des masses au repos des nucléons qui composent ce noyau. La masse atomique dun élément est égale à la somme des produits des nombres de masse de ses isotopes par leur abondance naturelle. Appliqué par exemple au plomb, cela donne : -------------------------------------------------------------------------------- Isotope Abondance naturelle A Produit 204Pb 1,4 % × 204 = 2,9 206Pb 24,1 % × 206 = 49,6 207Pb 22,1 % × 207 = 45,7 208Pb 52,4 % × 208 = 109,0 -------------------------------------------------------------------------------- Masse atomique du plomb = 207,2 -------------------------------------------------------------------------------- La mole étant définie par le nombre datomes contenus dans 12 g de carbone 12 (soit N ≈ 6,02214179 1023⋅atomes), la masse atomique du plomb est donc de 207,2 g/mol, avec un défaut de masse de lordre de 7,561676 MeV/c2 par nucléon. De ce qui précède, on comprend quon ne peut définir de masse atomique que pour les éléments dont on connaît la composition isotopique naturelle ; à défaut dune telle composition isotopique, on retient le nombre de masse de lisotope connu ayant la période radioactive la plus longue, ce quon indique généralement en représentant la masse atomique obtenue entre parenthèses ou entre crochets. Isotopes[modifier le code] Article connexe : Table des isotopes. Isotopes les plus abondants dans le système solaire8 Isotope Nucléides (ppm) 1H 705 700 4He 275 200 16O 5 920 12C 3 032 20Ne 1 548 56Fe 1 169 14N 1 105 28Si 653 24Mg 513 32S 396 22Ne 208 26Mg 79 36Ar 77 54Fe 72 25Mg 69 40Ca 60 27Al 58 58Ni 49 13C 37 3He 35 29Si 34 23Na 33 57Fe 28 2H 23 30Si 23 Deux atomes dont le noyau compte le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons sont dits « isotopes » de lélément chimique défini par le nombre de protons de ces atomes. Parmi les 118 éléments observés, seuls 80 ont au moins un isotope stable (non radioactif) : tous les éléments de numéro atomique inférieur ou égal à 82, cest-à-dire jusquau plomb 82Pb, hormis le technétium 43Tc et le prométhium 61Pm. Parmi ceux-ci, seuls 14 nont quun seul isotope stable (par exemple le fluor, constitué exclusivement de lisotope 19F), les 66 autres en ont au moins deux (par exemple le cuivre, dans les proportions 69 % de 63Cu et 31 % de 65Cu, ou le carbone, dans les proportions 98,9 % de 12C et 1,1 % de 13C). Il existe en tout 256 isotopes stables connus des 80 éléments non radioactifs, ainsi quune vingtaine disotopes faiblement radioactifs présents dans le milieu naturel (parfois avec une période radioactive tellement grande quelle en devient non mesurable), certains éléments ayant à eux seuls plus dune demi-douzaine disotopes stables ; ainsi, létain 50Sn en compte pas moins de dix, doccurrences naturelles fort variables : Isotope Abondance naturelle (%) N 112Sn 0,97 62 114Sn 0,65 64 115Sn 0,34 65 116Sn 14,54 66 117Sn 7,68 67 118Sn 24,23 68 119Sn 8,59 69 120Sn 32,59 70 122Sn 4,63 72 124Sn 5,79 74 Parmi les 274 isotopes les plus stables connus (comprenant 18 isotopes « quasi-stables » ou très faiblement radioactifs), un peu plus de 60 % (165 nucléides pour être exact) sont constitués dun nombre pair à la fois de protons (Z) et de neutrons (N), et un peu moins de 1,5 % (seulement quatre nucléides9) dun nombre impair à la fois de protons et de neutrons ; les autres nucléides se répartissent à peu près à parts égales (un peu moins de 20 %) entre Z pair et N impair, et Z impair et N pair. Globalement, 220 nucléides stables (un peu plus de 80 %) ont un nombre pair de protons, et seulement 54 en ont un nombre impair ; cest un élément sous-jacent à leffet dOddo-Harkins, relatif au fait que, pour Z > 4 (cest-à-dire à lexception des éléments issus de la nucléosynthèse primordiale), les éléments de numéro atomique pair sont plus abondants dans lunivers que ceux dont Z est impair. Cet effet se manifeste notamment dans la forme en dents de scie des courbes dabondance des éléments par numéro atomique croissant : Abondance des éléments dans lunivers. Abondance des éléments dans lécorce terrestre continentale. Isotones[modifier le code] Deux atomes qui ont le même nombre de neutrons mais un nombre différent de protons sont dits isotones. Il sagit en quelque sorte de la notion réciproque de celle disotope. Cest par exemple le cas des nucléides stables 36S, 37Cl, 38Ar, 39K et 40Ca, situés sur lisotone 20 : ils comptent tous 20 neutrons, mais respectivement 16, 17, 18, 19 et 20 protons ; les isotones 19 et 21, quant à eux, ne comptent aucun isotope stable. Radioactivité[modifier le code] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 1 H He 2 Li Be B C N O F Ne 3 Na Mg Al Si P S Cl Ar 4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr 5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe 6 Cs Ba * Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn 7 Fr Ra * Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo ↓ * La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb * Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Pb Un isotope au moins de cet élément est stable Cm Un isotope a une période dau moins 4 millions dannées Cf Un isotope a une période dau moins 800 ans Md Un isotope a une période dau moins 1 journée Bh Un isotope a une période dau moins 1 minute Uuo Aucun isotope connu avec certitude na de période dépassant 1 minute 80 des 118 éléments du tableau périodique standard possèdent au moins un isotope stable : ce sont tous les éléments de numéro atomique compris entre 1 (hydrogène) et 82 (plomb) hormis le technétium 43Tc et le prométhium 61Pm, qui sont radioactifs. Dès le bismuth 83Bi, tous les isotopes des éléments connus sont (au moins très faiblement) radioactifs — lisotope 209Bi a ainsi une période radioactive valant un milliard de fois lâge de lunivers. Lorsque la période dépasse quatre millions dannée, la radioactivité produite par ces isotopes est négligeable et ne constitue pas de risque sanitaire : cest par exemple le cas de luranium 238, dont la période est de près de 4,5 milliards dannées. Au-delà de Z = 110 (darmstadtium 281Ds), tous les isotopes des éléments ont une période radioactive de moins de 30 secondes, et de moins dun dixième de seconde à partir de lélément 115 (ununpentium 288Uup). Le modèle en couches de la structure nucléaire permet de rendre compte de la plus ou moins grande stabilité des noyaux atomiques en fonction de leur composition en nucléons (protons et neutrons). En particulier, des « nombres magiques » de nucléons, conférant une stabilité particulière aux atomes qui en sont composés, ont été observés expérimentalement, et expliqués par ce modèle10. Le plomb 208, qui est le plus lourd des noyaux stables existants, est ainsi composé du nombre magique de 82 protons et du nombre magique de 126 neutrons. Certaines théories11 extrapolent ces résultats en prédisant lexistence dun îlot de stabilité parmi les nucléides superlourds, pour un « nombre magique » de 184 neutrons et — selon les théories et les modèles — 114, 120, 122 ou 126 protons. Une approche plus moderne de la stabilité nucléaire montre toutefois, par des calculs fondés sur leffet tunnel, que, si de tels noyaux superlourds doublement magiques seraient probablement stables du point de vue de la fission spontanée, ils devraient cependant subir des désintégrations α avec une période radioactive de quelques microsecondes12,13,14 ; un îlot de relative stabilité pourrait néanmoins exister autour du darmstadtium 293, correspondant aux nucléides définis par Z compris entre 104 et 116 et N compris entre 176 et 186 : ces éléments pourraient avoir des isotopes présentant des périodes radioactives atteignant quelques minutes. Isomères nucléaires[modifier le code] Exemple disomérie : le tantale 179 Isomère Énergie dexcitation (keV) Période Spin 179Ta 0,0 1,82 an 7/2+ 179m1Ta 30,7 1,42 μs 9/2- 179m2Ta 520,2 335 ns 1/2+ 179m3Ta 1 252,6 322 ns 21/2- 179m4Ta 1 317,3 9,0 ms 25/2+ 179m5Ta 1 327,9 1,6 μs 23/2- 179m6Ta 2 639,3 54,1 ms 37/2+ Un même noyau atomique peut parfois exister dans plusieurs états énergétiques distincts caractérisés chacun par un spin et une énergie dexcitation particuliers. Létat correspondant au niveau dénergie le plus bas est appelé état fondamental : cest celui dans lequel on trouve naturellement tous les nucléides. Les états dénergie plus élevée, sils existent, sont appelés isomères nucléaires de lisotope considéré ; ils sont généralement très instables et résultent la plupart du temps dune désintégration radioactive. On note les isomères nucléaires en adjoignant la lettre « m » — pour « métastable » — à lisotope considéré : ainsi laluminium 26, dont le noyau a un spin 5+ et est radioactif avec une période de 717 000 ans, possède un isomère, noté 26mAl, caractérisé par un spin 0+, une énergie dexcitation de 6 345,2 keV et une période de 6,35 s. Sil existe plusieurs niveaux dexcitation pour cet isotope, on note chacun deux en faisant suivre la lettre « m » par un numéro dordre, ainsi les isomères du tantale 179 présentés dans le tableau ci-contre. Un isomère nucléaire retombe à son état fondamental en subissant une transition isomérique, qui se traduit par lémission de photons énergétiques, rayons X ou rayons γ, correspondant à lénergie dexcitation. Isomères nucléaires dintérêt particulier[modifier le code] Certains isomères nucléaires sont particulièrement remarquables : le technétium 99m est très utilisé en médecine pour son émission de photons de 141 keV correspondant aux rayons X employés usuellement en radiologie ; le hafnium 178m2 est à la fois très énergétique et plutôt stable, avec une période de 31 ans ; selon certains scientifiques15, sa transition isomérique vers létat fondamental pourrait être déclenchée par un rayonnement X incident (phénomène démission γ induite), ce qui ouvrirait la voie à laccumulation à très haute densité dénergie, ainsi quà la réalisation darmes de destruction massive compactes de nouvelle génération ; le tantale 180m1 a la particularité dêtre stable sur au moins 1015 ans (près de 75 000 fois lâge de lunivers), ce qui est dautant plus remarquable que létat fondamental de lisotope 180Ta est, au contraire, très instable : le 180mTa est le seul isomère nucléaire présent dans le milieu naturel ; le mécanisme de sa formation dans les supernovae est dailleurs mal compris ; le thorium 229m est peut-être lisomère connu ayant la plus faible énergie dexcitation, à peine quelques électron-volts : cette énergie est si faible quelle est difficilement mesurable, lestimation la plus récente la situant vers (7,6 ± 0,5) eV16, tandis quun consensus plus ancien la plaçait vers (3,5 ± 1,0) eV17. Cela correspond à des photons dans lultraviolet, et, sil était possible dexciter lisotope 229Th avec un laser ultraviolet de longueur donde adéquate, cela rendrait possible la réalisation de batteries à haute densité dénergie, voire peut-être dhorloges atomiques de précision ; laméricium 242m est, comme le tantale 180m1, plus stable que son état fondamental ; sa masse critique de quelques kilogrammes en ferait un possible combustible nucléaire pour des applications spatiales de propulsion par fragments de fission. Allotropes[modifier le code] Article détaillé : Allotropie. Le diamant et le graphite sont deux allotropes du carbone. Un même élément chimique peut former plusieurs corps simples différant seulement les uns des autres par lagencement des atomes dans les molécules ou les structures cristallines qui les définissent. Le carbone existe ainsi sous forme graphite à système cristallin hexagonal, sous forme diamant à structure tétraédrique, sous forme graphène qui correspond à un unique feuillet hexagonal de graphite, ou encore sous formes fullerène ou nanotube de carbone qui peuvent être vues comme des feuillets de graphène respectivement sphériques et tubulaires. Ces différentes formes de carbone sont appelées allotropes de cet élément. De la même façon, lozone O3 et le dioxygène O2 sont des allotropes de lélément oxygène. (en) Diagramme de phases simplifié du carbone. Chaque allotrope dun élément ne peut exister que dans une gamme de températures et de pressions définies, ce quon représente par un diagramme de phases. Ainsi, le carbone ne cristallise sous forme diamant quen étant soumis à de hautes pressions, le diamant demeurant stable jusquà pression ambiante ; lorsquil cristallise à pression ambiante, le carbone donne néanmoins du graphite, et non du diamant. État standard[modifier le code] Parmi toutes les variétés allotropiques dun élément pouvant exister aux conditions normales de température et de pression, létat standard est, par définition, celle dont lenthalpie standard de formation est la plus faible, par convention définie comme nulle. Celui du carbone est le graphite, et celui de loxygène est le dioxygène, appelé pour cette raison communément « oxygène » en le confondant avec lélément dont il est létat standard. Symboles, nomenclature et classification[modifier le code] Article détaillé : Tableau périodique des éléments. Symboles des éléments Le chimiste suédois Jöns Jacob Berzelius (1779-1848) est à lorigine des symboles chimiques des élément en définissant un système typographique fondé sur lalphabet latin sans aucun signe diacritique : une lettre majuscule, parfois suivie dune lettre minuscule (ou deux chez certains éléments synthétiques), sans point marquant normalement une abréviation, dans une démarche universaliste qui a conduit à ladoption de symboles issus du néolatin de lépoque moderne, par exemple : Ag < Argentum = Argent Au < Aurum = Or C < Carbonium = Carbone Cl < Chlorum = Chlore Cu < Cuprum = Cuivre Fe < Ferrum = Fer Hg < Hydrargyrum = Mercure K < Kalium = Potassium N < Nitrogenum = Azote Na < Natrium = Sodium O < Oxygenium = Oxygène P < Phosphorus = Phosphore Pb < Plumbum = Plomb S < Sulphur = Soufre Sb < Stibium = Antimoine Sn < Stannum = Étain etc. Tous les symboles chimiques ont une validité internationale quels que soient les systèmes décriture en vigueur, à la différence des noms des éléments qui doivent être traduits. LUnion internationale de chimie pure et appliquée est linstance chargée notamment de normaliser la nomenclature internationale des éléments chimiques et de leurs symboles. Cela permet de saffranchir des querelles de nommage des éléments, quil sagisse des querelles passées (par exemple au sujet du lutécium, que les Allemands ont appelé cassiopeium jusquen 1949 suite à une querelle de paternité entre un Français et un Autrichien quant à la première purification de lélément) ou présentes (notamment au sujet de lélément 118, synthétisé conjointement par deux équipes, russe et américaine, qui sopposent sur le nom à donner à cet élément) : le nom des 112 éléments reconnus par lUICPA est à présent fixé, et le symbole chimique de ces éléments est unifié dans le monde entier ; les six autres éléments observés, ainsi que tous les autres éléments chimiques à ce jour encore inobservés, ont reçu une dénomination systématique fondée sur leur numéro atomique qui leur tient lieu de nom en attendant que leur observation soit validée par lUICPA. Lélément 118 est ainsi appelé ununoctium en attendant que les choses séclaircissent à son sujet. Lélément 112 est le dernier à avoir été reconnu par lUICPA, en juin 2009. Il a été synthétisé pour la première fois à la fin du XXe siècle par une équipe du GSI (le Centre de recherche sur les ions lourds à Darmstadt, en Allemagne), qui a proposé de lappeler copernicium, avec le symbole chimique Cn ; lUICPA a validé cette proposition en février 20105. Le tableau périodique des éléments est universellement utilisé pour classer les éléments chimiques de telle sorte que leurs propriétés soient largement prédictibles en fonction de leur position dans ce tableau. Issue des travaux du chimiste russe Dmitri Mendeleïev et de son contemporain allemand méconnu Julius Lothar Meyer, cette classification est dite périodique car organisée en périodes successives au long desquelles les propriétés chimiques des éléments, rangés par numéro atomique croissant, se succèdent dans un ordre identique. Ce tableau fonctionne parfaitement jusquaux deux tiers de la septième période, ce qui englobe les 95 éléments détectés naturellement sur Terre ou dans lespace ; au-delà de la série des actinides (éléments quon appelle les transactinides), des effets relativistes, négligeables jusqualors, deviennent significatifs et modifient sensiblement la configuration électronique des atomes, ce qui altère très nettement la périodicité des propriétés chimiques aux confins du tableau. Caractéristiques des différents éléments[modifier le code] Liste des éléments : …avec nomenclatures et …illustrée. Galerie partielle[modifier le code] Blocs de lithium flottant dans de lhuile de paraffine pour prévenir leur oxydation. Silicium polycristallin. Cristaux de soufre. Cristaux de gallium à 99,999 % (degré de pureté appelé « 5-9 »). Cuivre natif. Brome et vapeurs dans une ampoule. Iode cristallisé. Pépites de platine (Californie et Sierra-Leone). Goutte de mercure. Cristal de bismuth, dont lirisation est due à une fine couche doxyde. Z Élément Symbole Série chimique Masse atomique (g/mol) Abondance naturelle dans lécorce terrestre18 (μg/kg) Isotopes naturels, classés par abondance décroissante (les isotopes radioactifs sont marqués dun astérisque) 1 Hydrogène H Non-métal 1,00794(7)19,20,21 1 400 000 1H, 2H 2 Hélium He gaz rare 4,002602(2)19,21 8 4He, 3He 3 Lithium Li Métal alcalin 6,941(2)19,20,21,22 20 000 7Li, 6Li 4 Béryllium Be Métal alcalino-terreux 9,012182(3) 2 800 9Be 5 Bore B Métalloïde 10,811(7)19,20,21 10 000 11B, 10B 6 Carbone C Non-métal 12,0107(8)19,21 200 000 12C, 13C 7 Azote N Non-métal 14,0067(2)19,21 19 000 14N, 15N 8 Oxygène O Non-métal 15,9994(3)19,21 461 000 000 16O, 18O, 17O 9 Fluor F Halogène 18,9984032(5) 585 000 19F 10 Néon Ne gaz rare 20,1797(6)19,20 5 20Ne, 22Ne, 21Ne 11 Sodium Na Métal alcalin 22,98976928(2) 23 600 000 23Na 12 Magnésium Mg Métal alcalino-terreux 24,3050(6) 23 300 000 24Mg, 26Mg, 25Mg 13 Aluminium Al Métal pauvre 26,9815386(8) 82 300 000 27Al 14 Silicium Si Métalloïde 28,0855(3)21 282 000 000 28Si, 29Si, 30Si 15 Phosphore P Non-métal 30,973762(2) 1 050 000 31P 16 Soufre S Non-métal 32,065(5)19,21 350 000 32S, 34S, 33S, 36S 17 Chlore Cl Halogène 35,453(2)19,20,21 145 000 35Cl, 37Cl 18 Argon Ar gaz rare 39,948(1)19,21 3 500 40Ar, 36Ar, 38Ar 19 Potassium K Métal alcalin 39,0983(1) 20 900 000 39K, 41K, 40K* 20 Calcium Ca Métal alcalino-terreux 40,078(4)19 41 500 000 40Ca, 44Ca, 42Ca, 48Ca*, 43Ca, 46Ca 21 Scandium Sc Métal de transition 44,955912(6) 22 000 45Sc 22 Titane Ti Métal de transition 47,867(1) 5 650 000 48Ti, 46Ti, 47Ti, 49Ti, 50Ti 23 Vanadium V Métal de transition 50,9415(1) 120 000 51V, 50V* 24 Chrome Cr Métal de transition 51,9961(6) 102 000 52Cr, 53Cr, 50Cr, 54Cr 25 Manganèse Mn Métal de transition 54,938045(5) 950 000 55Mn 26 Fer Fe Métal de transition 55,845(2) 56 300 000 56Fe, 54Fe, 57Fe, 58Fe 27 Cobalt Co Métal de transition 58,933195(5) 25 000 59Co 28 Nickel Ni Métal de transition 58,6934(4) 84 000 58Ni, 60Ni, 62Ni, 61Ni, 64Ni 29 Cuivre Cu Métal de transition 63,546(3)21 60 000 63Cu, 65Cu 30 Zinc Zn Métal de transition 65,38(2) 70 000 64Zn, 66Zn, 68Zn, 67Zn, 70Zn 31 Gallium Ga Métal pauvre 69,723(1) 19 000 69Ga, 71Ga 32 Germanium Ge Métalloïde 72,64(1) 1 500 74Ge, 72Ge, 70Ge, 73Ge, 76Ge 33 Arsenic As Métalloïde 74,92160(2) 1 800 75As 34 Sélénium Se Non-métal 78,96(3)21 50 80Se, 78Se, 76Se, 82Se, 77Se, 74Se 35 Brome Br Halogène 79,904(1) 2 400 79Br, 81Br 36 Krypton Kr gaz rare 83,798(2)19,20 0,1 84Kr, 86Kr, 82Kr, 83Kr, 80Kr, 78Kr 37 Rubidium Rb Métal alcalin 85,4678(3)19 90 000 85Rb, 87Rb* 38 Strontium Sr Métal alcalino-terreux 87,62(1)19,21 370 000 88Sr, 86Sr, 87Sr, 84Sr 39 Yttrium Y Métal de transition 88,90585(2) 33 000 89Y 40 Zirconium Zr Métal de transition 91,224(2)19 165 000 90Zr, 94Zr*, 92Zr, 91Zr, 96Zr* 41 Niobium Nb Métal de transition 92,90638(2) 20 000 93Nb 42 Molybdène Mo Métal de transition 95,96(2)19 1 200 98Mo, 96Mo, 95Mo, 92Mo, 100Mo*, 97Mo, 94Mo 43 Technétium Tc Métal de transition [98,9063]23 Traces 99Tc*, 99mTc* 44 Ruthénium Ru Métal de transition 101,07(2)19 1 102Ru, 104Ru, 101Ru, 99Ru, 100Ru, 96Ru, 98Ru 45 Rhodium Rh Métal de transition 102,90550(2) 1 103Rh 46 Palladium Pd Métal de transition 106,42(1)19 15 106Pd, 108Pd, 105Pd, 110Pd, 104Pd, 102Pd 47 Argent Ag Métal de transition 107,8682(2)19 75 107Ag, 109Ag 48 Cadmium Cd Métal de transition 112,411(8)19 150 114Cd, 112Cd, 111Cd, 110Cd, 113Cd*, 116Cd*, 106Cd, 108Cd 49 Indium In Métal pauvre 114,818(3) 250 115In*, 113In 50 Étain Sn Métal pauvre 118,710(7)19 2 300 120Sn, 118Sn, 116Sn, 119Sn, 117Sn, 124Sn, 122Sn, 112Sn, 114Sn, 115Sn 51 Antimoine Sb Métalloïde 121,760(1)19 200 121Sb, 123Sb 52 Tellure Te Métalloïde 127,60(3)19 1 130Te*, 128Te*, 126Te, 125Te, 124Te, 122Te, 123Te, 120Te 53 Iode I Halogène 126,90447(3) 450 127I 54 Xénon Xe gaz rare 131,293(6)19,20 0,03 132Xe, 129Xe, 131Xe, 134Xe, 136Xe, 130Xe, 128Xe, 124Xe, 126Xe 55 Césium Cs Métal alcalin 132,9054519(2) 3 000 133Cs 56 Baryum Ba Métal alcalino-terreux 137,327(7) 425 000 138Ba, 137Ba, 136Ba, 135Ba, 134Ba, 130Ba, 132Ba 57 Lanthane La Lanthanide 138,90547(7)19 39 000 139La, 138La* 58 Cérium Ce Lanthanide 140,116(1)19 66 500 140Ce, 142Ce, 138Ce, 136Ce 59 Praséodyme Pr Lanthanide 140,90765(2) 9 200 141Pr 60 Néodyme Nd Lanthanide 144,242(3)19 41 500 142Nd, 144Nd*, 146Nd, 143Nd, 145Nd, 148Nd, 150Nd* 61 Prométhium Pm Lanthanide [146,9151]23 Traces 145Pm* 62 Samarium Sm Lanthanide 150,36(2)19 7 050 152Sm, 154Sm, 147Sm*, 149Sm, 148Sm*, 150Sm, 144Sm 63 Europium Eu Lanthanide 151,964(1)19 2 000 153Eu, 151Eu* 64 Gadolinium Gd Lanthanide 157,25(3)19 6 200 158Gd, 160Gd, 156Gd, 157Gd, 155Gd, 154Gd, 152Gd* 65 Terbium Tb Lanthanide 158,92535(2) 1 200 159Tb 66 Dysprosium Dy Lanthanide 162,500(1)19 5 200 164Dy, 162Dy, 163Dy, 161Dy, 160Dy, 158Dy, 156Dy 67 Holmium Ho Lanthanide 164,93032(2) 1 300 165Ho 68 Erbium Er Lanthanide 167,259(3)19 3 500 166Er, 168Er, 167Er, 170Er, 164Er, 162Er 69 Thulium Tm Lanthanide 168,93421(2) 520 169Tm 70 Ytterbium Yb Lanthanide 173,054(5)19 3 200 174Yb, 172Yb, 173Yb, 171Yb, 176Yb, 170Yb, 168Yb 71 Lutécium Lu Lanthanide 174,9668(1)19 800 175Lu, 176Lu* 72 Hafnium Hf Métal de transition 178,49(2) 3 000 180Hf, 178Hf, 177Hf, 179Hf, 176Hf, 174Hf* 73 Tantale Ta Métal de transition 180,9479(1) 2 000 181Ta, 180m1Ta 74 Tungstène W Métal de transition 183,84(1) 1 250 184W, 186W, 182W, 183W, 180W* 75 Rhénium Re Métal de transition 186,207(1) 0,7 187Re*, 185Re 76 Osmium Os Métal de transition 190,23(3)19 1,5 192Os, 190Os, 189Os, 188Os, 187Os, 186Os*, 184Os 77 Iridium Ir Métal de transition 192,217(3) 1 193Ir, 191Ir 78 Platine Pt Métal de transition 195,084(9) 5 195Pt, 194Pt, 196Pt, 198Pt, 192Pt, 190Pt* 79 Or Au Métal de transition 196,966569(4) 4 197Au 80 Mercure Hg Métal de transition 200,59(2) 85 202Hg, 200Hg, 199Hg, 201Hg, 198Hg, 204Hg, 196Hg 81 Thallium Tl Métal pauvre 204.3833(2) 850 205Tl, 203Tl 82 Plomb Pb Métal pauvre 207,2(1)19,21 14 000 208Pb, 206Pb, 207Pb, 204Pb 83 Bismuth Bi Métal pauvre 208,98040(1) 8,5 209Bi* 84 Polonium Po Métal pauvre [208,9824]23 200×10−9 209Po* 85 Astate At Halogène [209,9871]23 Traces 210At* 86 Radon Rn gaz rare [222,0176]23 400×10−12 222Rn* 87 Francium Fr Métal alcalin [223,0197]23 Traces 223Fr*, 221Fr* 88 Radium Ra Métal alcalino-terreux [226,0254]23 900×10−6 226Ra* 89 Actinium Ac Actinide [227,0278]23 550×10−9 227Ac* 90 Thorium Th Actinide 232,03806(2)19,23 9 600 232Th* 91 Protactinium Pa Actinide 231,03588(2)23 1,4×10−3 231Pa* 92 Uranium U Actinide 238,02891(3)19,20,23 2 700 238U*, 235U*, 234U* 93 Neptunium Np Actinide [237,0482]23 Traces 237Np* 94 Plutonium Pu Actinide [244,0642]23 Traces 244Pu* 95 Américium Am Actinide [243,0614]23 — — 96 Curium Cm Actinide [247,0704]23 — — 97 Berkélium Bk Actinide [247,0703]23 — — 98 Californium Cf Actinide [251,0796]23 — — 99 Einsteinium Es Actinide [252,0829]23 — — 100 Fermium Fm Actinide [257,0951]23 — — 101 Mendélévium Md Actinide [258,0986]23 — — 102 Nobélium No Actinide [259,1009]23 — — 103 Lawrencium Lr Actinide [264]23 — — 104 Rutherfordium Rf Métal de transition [265]23 — — 105 Dubnium Db Métal de transition [268]23 — — 106 Seaborgium Sg Métal de transition [272]23 — — 107 Bohrium Bh Métal de transition [273]23 — — 108 Hassium Hs Métal de transition [276]23 — — 109 Meitnerium Mt Métal de transition [279]23 — — 110 Darmstadtium Ds Métal de transition [278]23 — — 111 Roentgenium Rg Métal de transition [283]23 — — 112 Copernicium Cn Métal de transition [285]23 — — 113 Ununtrium Uut Indéfinie24 [287]23 — — 114 Flérovium Fl Indéfinie24 ou métal pauvre [289]23 — — 115 Ununpentium Uup Indéfinie24 [291]23 — — 116 Livermorium Lv Indéfinie24 ou métal pauvre [293]23 — — 117 Ununseptium Uus Indéfinie25 [294]23 — — 118 Ununoctium Uuo Indéfinie26 [294]23 — — Notes et références[modifier le code] 1.↑ Traité élémentaire de chimie [archive], p. 101. 2.↑ Le physicien et chimiste irlandais Robert Boyle, souvent présenté comme lauteur du concept délément chimique, pratiquait en fait lalchimie et recherchait le moyen de procéder à la transmutation des métaux entre eux. Cest davantage dans le domaine de latomisme quil a été précurseur, avec ses travaux fondateurs sur la physique des gaz et lénoncé de la loi de Mariotte. 3.↑ (en) Ken Croswell, Alchemy of the Heavens, New York, Anchor, février 1996, 1e éd., poche (ISBN 978-0-385-47214-2, OCLC 34384881, lire en ligne [archive]) 4.↑ « Tableau périodique standard de lUICPA du 22/06/2007 » (Archive • Wikiwix • Que faire ?). Consulté le 26 mars 2013 : lélément 112 ny figure pas encore car il na été reconnu quen juin 2009. 5.↑ a et b iupac.org/news/news-detail/article/element-114-is-named-flerovium-and-element-116-is-named-livermorium.html [archive] 6.↑ (en) G. R. Burbidge et al., « Californium-254 and Supernovae », Physical Review, vol. 103, 1956, p. 1145 (DOI 10.1103/PhysRev.103.1145, PDF lire en ligne [archive]) 7.↑ (en) Abondance des éléments dans lespace et nucléosynthèse 8.↑ (en) David Arnett, Supernovae and Nucleosynthesis, Princeton, New Jersey, Princeton University Press, 1996, 1e éd., poche (ISBN 978-0-691-01147-9, OCLC 33162440, LCCN 95041534) 9.↑ Ce sont : 2H, 6Li, 10B, et 14N ; il y en a de facto un cinquième avec le 180m1Ta, qui devrait théoriquement connaître une désintégration β en 180W ainsi quune capture électronique en 180Hf, mais aucune radioactivité de cette nature na jamais été observée, de sorte que cet élément, théoriquement instable, est considéré comme stable. 10.↑ Nuclear Shell Model [archive] : Table 1 – Nuclear Shell Structure, daprès Maria Goeppert Mayer et J. Hans D. Jensen dans « Elementary Theory of Nuclear Shell Structure », John Wiley & Sons, New York, 1955. 11.↑ Notamment les théories de champ moyen et les théories MM. 12.↑ (en) C. Samanta, P. Roy Chowdhury et D.N. Basu, « Predictions of alpha decay half lives of heavy and superheavy elements », Nucl. Phys. A, vol. 789, 2007, p. 142–154 (DOI 10.1016/j.nuclphysa.2007.04.001) 13.↑ (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta et D. N. Basu, « Search for long lived heaviest nuclei beyond the valley of stability », Phys. Rev. C, vol. 77, 2008, p. 044603 (DOI 10.1103/PhysRevC.77.044603, lire en ligne [archive]) 14.↑ (en) P. Roy Chowdhury, C. Samanta et D. N. Basu, « Nuclear half-lives for α -radioactivity of elements with 100 < Z < 130 », At. Data & Nucl. Data Tables, vol. 94, 2008, p. 781 (DOI 10.1016/j.adt.2008.01.003) 15.↑ Carl B. Collins et al., « First experimental evidence of induced gamma emission of a longlived Hafnium-178 isomer showing a highly efficient X-rays to gamma-rays conversion », Phys. Rev. Lett. 82, 695 (1999). 16.↑ (en) B. R. Beck et al., « Energy splitting in the ground state doublet in the nucleus 229Th », Physical Review Letters, vol. 98, 6 avril 2007, p. 142501 (DOI 10.1103/PhysRevLett.98.142501, lire en ligne [archive]) 17.↑ (en) Helmer, R. G. ; Reich, C. W., « An Excited State of Th-229 at 3.5 eV », Physical Review Letters, vol. C49, 1994, p. 1845-1858 (DOI 10.1103/PhysRevC.49.1845) 18.↑ David R. Lide (éd.) : CRC Handbook of Chemistry and Physics, 85e éd., CRC Press, Boca Raton, Floride, 2005. Section 14, Geophysics, Astronomy, and Acoustics; Abundance of Elements in the Earths Crust and in the Sea. 19.↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa, ab, ac, ad, ae, af, ag, ah, ai, aj, ak, al et am La composition isotopique de cet élément dépend des sources de prélèvement, et la variation peut dépasser lincertitude indiquée dans la table. 20.↑ a, b, c, d, e, f, g et h La composition isotopique de cet élément dépend des sources du marché, ce qui peut entraîner un écart significatif par rapport à la valeur indiquée ici. 21.↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o La composition isotopique dépend des sources géologiques de sorte quune masse atomique plus précise ne peut être déterminée. 22.↑ La masse atomique du lithium commercial peut varier de 6,939 à 6,996 ; lanalyse de léchantillon est nécessaire afin de déterminer la valeur exacte de la masse atomique du lithium fourni. 23.↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa, ab, ac, ad, ae, af, ag, ah, ai, aj et ak Cet élément na pas de nucléide stable, et la valeur indiquée entre crochets correspond à la masse de lisotope le plus stable de cet élément ou à sa composition isotopique caractéristique. 24.↑ a, b, c et d Par défaut métal pauvre, bien que la configuration électronique de cet élément et ses propriétés chimiques soient encore indéterminées. 25.↑ Par défaut halogène, bien que la configuration électronique de cet élément et ses propriétés chimiques soient encore indéterminées. 26.↑ Par défaut gaz rare, bien que la configuration électronique de cet élément et ses propriétés chimiques soient encore indéterminées. Voir aussi[modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Les éléments chimiques, sur Wikimedia Commons élément chimique, sur le Wiktionnaire Articles connexes[modifier le code] Histoire de la découverte des éléments chimiques Liste des éléments chimiques Liste des éléments chimiques, triés par température de fusion Table des isotopes Isotope stable Élément synthétique Tableau périodique des éléments Molécule homonucléaire Galerie déléments chimiques Lien externe[modifier le code] Base de données de la Société chimique de France (SCF) Tableaux[modifier le code] s1 s2 g f1 f2 f3 f4 f5 f6 f7 f8 f9 f10 f11 f12 f13 f14 d1 d2 d3 d4 d5 d6 d7 d8 d9 d10 p1 p2 p3 p4 p5 p6 1 H He 2 Li Be B C N O F Ne 3 Na Mg Al Si P S Cl Ar 4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr 5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe 6 Cs Ba La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn 7 Fr Ra Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo 8 Uue Ubn * Ute Uqn Uqu Uqb Uqt Uqq Uqp Uqh Uqs Uqo Uqe Upn Upu Upb Upt Upq Upp Uph Ups Upo Upe Uhn Uhu Uhb Uht Uhq Uhp Uhh Uhs Uho ↓ g1 g2 g3 g4 g5 g6 g7 g8 g9 g10 g11 g12 g13 g14 g15 g16 g17 g18 * Ubu Ubb Ubt Ubq Ubp Ubh Ubs Ubo Ube Utn Utu Utb Utt Utq Utp Uth Uts Uto Métalloïdes Non-métaux Halogènes Gaz rares Métaux alcalins Métaux alcalino-terreux Métaux de transition Métaux pauvres Lanthanides Actinides Superactinides Éléments non classés [afficher] v · d · m Éléments chimiques [afficher] v · d · m Molécules diatomiques homonucléaires Portail de la chimie Portail de la chimie Catégorie : Élément chimique | [+] Menu de navigation Créer un compte Connexion Article Discussion Lire Modifier le code Afficher lhistorique Rechercher Accueil Portails thématiques Index alphabétique Article au hasard Contacter Wikipédia Contribuer Premiers pas Aide Communauté Modifications récentes Faire un don Imprimer / exporter Outils Autres langues Afrikaans Alemannisch አማርኛ Aragonés Ænglisc العربية Asturianu Azərbaycanca Башҡортса Žemaitėška Беларуская Беларуская (тарашкевіца) Български বাংলা Brezhoneg Bosanski Català Cebuano کوردی Qırımtatarca Čeština Чӑвашла Cymraeg Dansk Deutsch Ελληνικά English Esperanto Español Eesti Euskara فارسی Suomi Võro Føroyskt Furlan Frysk Gaeilge Galego Avañeẽ ગુજરાતી Gaelg 客家語/Hak-kâ-ngî Hawai`i עברית हिन्दी Fiji Hindi Hrvatski Kreyòl ayisyen Magyar Հայերեն Interlingua Bahasa Indonesia Ilokano Ido Íslenska Italiano 日本語 Lojban Basa Jawa ქართული Қазақша ಕನ್ನಡ 한국어 Kurdî Latina Lëtzebuergesch Ligure Lumbaart Lietuvių Latviešu Олык марий Македонски മലയാളം Монгол मराठी Bahasa Melayu Malti မြန်မာဘာသာ Plattdüütsch नेपाली नेपाल भाषा Nederlands Norsk nynorsk Norsk bokmål Novial Nouormand Occitan ଓଡ଼ିଆ ਪੰਜਾਬੀ Papiamentu Norfuk / Pitkern Polski Piemontèis پنجابی پښتو Português Runa Simi Română Tarandíne Русский Русиньскый संस्कृतम् Саха тыла Sicilianu Scots Srpskohrvatski / српскохрватски සිංහල Simple English Slovenčina Slovenščina Shqip Српски / srpski Seeltersk Basa Sunda Svenska Kiswahili தமிழ் తెలుగు Тоҷикӣ ไทย Tagalog Türkçe Татарча/tatarça Українська اردو Oʻzbekcha Vèneto Tiếng Việt Winaray Wolof 吴语 ייִדיש Yorùbá 中文 文言 Bân-lâm-gú 粵語 IsiZulu Modifier les liens Dernière modification de cette page le 14 novembre 2013 à 01:09. 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Posted on: Fri, 15 Nov 2013 16:06:35 +0000

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