VISIONS DES 2 PAPES et de 2 églises, lancienne et la - TopicsExpress



          

VISIONS DES 2 PAPES et de 2 églises, lancienne et la nouvelle 13 mai 1820 : « Cette nuit, donze heures à trois heures du matin, jai eu une vision des plus merveilleuses sur deux Eglises et deux Papes et sur une infinité de choses anciennes et nouvelles. Je dirai, aussi bien que je le pourrai, ce que je men rappelle encore. Mon ange gardien vint me dire quil fallait aller à Rome et porter deux choses au Pape. Je ne sais plus ce que cétait, et cest peut-être la volonté de Dieu que je ne men souvienne plus. Je demandai comment je pourrais faire un si grand voyage, étant aussi malade que je létais, mais comme il me fut dit que jarriverais sans difficulté, je ne fis plus dobjections. Il y avait devant moi une merveilleuse voiture, plate et mince : elle avait deux roues : le fond était rouge avec une bordure blanche. Je ne vis pas de chevaux : on my posa doucement et je vis en même temps un enfant lumineux, blanc comme la neige, voler vers moi dun des côtés, et se placer à mes pieds sur la voiture. Cet enfant me rappela lenfant habillé de vert représentant la patience. Il était singulièrement aimable et attrayant et tout à fait transparent ; il métait donné pour me consoler et prendre soin de moi. La voiture était très-mince et très-lisse, et je pensai que je pourrais peut-être glisser en bas. Mais elle se mit doucement en mouvement a elle toute seule. Je vis seulement un homme brillant de lumière aller en avant. Le voyage ne dura pas longtemps; cependant nous traversâmes beaucoup de pays, beaucoup de montagnes et aussi une grande étendue deau. Lorsque nous arrivâmes, je reconnus Rome. Je me trouvai bientôt près du Pape. Je ne sais plus sil priait, ou sil dormait. Je devais lui dire ou lui donner deux choses, et jappris que jaurais à venir encore une fois pour lui en annoncer une troisième. Jeus ensuite une merveilleuse vision. Je vis tout à coup Rome comme elle était à une poque antérieure, et je vis un Pape du nom de Boniface (Boniface IV) et un empereur dont je ne me rappelle plus le nom (Phocas). Je ne savais pas me retrouver dans la ville : tout était différent, même les cérémonies du culte : cependant je reconnus que cétait le culte catholique. Je vis aussi un grand édifice rond, semblable à une coupole. Cétait un temple des faux dieux, plein de belles statues didoles. Il ny avait pas de fenêtres, mais le jour venait par une ouverture pratiquée dans le haut de la voûte, au-dessus de laquelle se trouvait un appareil pour garantir de la pluie. Il semblait que toutes les idoles qui existent se trouvassent là. Elles étaient dans diverses positions et plusieurs étaient très-belles : il y avait pourtant aussi de bien singulières images. Je vis là par exemple, des oies auxquelles on rendait un culte. Au milieu du temple sélevait un échafaudage assez haut, se terminant en pyramide et tout couvert dimages. Je ny vis pas célébrer de culte idolâtrique : mais tout était bien conservé. Je vis des envoyés du pape Boniface se rendre auprès de lempereur et lui demander le temple pour en faire une église. Jentendis distinctement celui-ci déclarer que le Pape devait y laisser subsister les anciennes statues didoles et y ériger la croix à laquelle lui, empereur; ferait rendre les plus grands honneurs. Cette proposition me parut faite en toute simplicité et sans mauvaise pensée. Je vis les envoyés revenir, et Boniface réfléchir pour savoir comment il pourrait se conformer à certains égards à la volonté de lempereur. Je vis alors, pendant quil délibérait, un prêtre simple et pieux en prière devant une croix: il portait une longue robe blanche qui avait comme une queue par derrière. Je vis apparaître un ange à ses côtés, puis il se leva, alla aussitôt trouver Boniface et lui dit quil ne devait en aucune manière accéder au désir de lempereur. Je vis un envoyé se rendre auprès de lempereur qui consentit à ce quon vidât le temple. Je vis aussi arriver les gens de lempereur : plusieurs statues didoles furent retirées et portées dans la ville impériale : mais il en resta aussi beaucoup à Rome. Je vis encore toute la cérémonie de la consécration du temple; les saints martyrs y assistaient avec Marie à leur tête. Lautel nétait pas au milieu, mais adossé au mur. Je vis porter dans léglise plus de trente chariots dossements sacrés. Beaucoup furent renfermés dans les murs: dautres pouvaient être vus : il y avait dans le mur des ouvertures rondes, fermées par quelque chose qui ressemblait à du verre. Lorsque jeus vu cette scène dans ses plus petits détails, je vis le Pape actuel et je vis quau-dessous de lui il sétait formé à Rome une autre église ténébreuse. Cétait dans une grande et vieille maison, semblable à un hôtel de ville : il y avait des colonnes sur le devant. Je ne vis dans cette église ni autel ni sanctuaire, mais seulement des bans et au milieu comme une chaire. On y prêchait et on y chantait: il ny avait rien de plus. Très-peu de personnes y assistaient : mais je vis un singulier spectacle. Chacun tirait de son sein une idole différente, la plaçait devant lui et ladorait. Cétait comme si chacun mettait au dehors sa pensée intime, la passion qui lanimait, sous la forme dun nuage noir, qui, lorsquil était dehors, prenait aussitôt une figure déterminée. Cétaient purement des figures comme jen avais vu suspendues au collier de la fausse fiancée dama la maison des noces (voir tome 2 chap.8), des représentations dhommes et d’animaux de toute espèce. Le dieu de lun était large avec une tête crépue; il avait plusieurs bras quil avançait et voulait tout engloutir et tout dévorer: le dieu de lautre se faisait petit et se ramassait en lui-même : un autre avait seulement un billot de bois quil regardait en roulant les yeux ; celui-ci avait devant lui une affreuse bête, celui-là une longue perche. Le plus étrange était que toutes ces idoles remplissaient la salle entière et que léglise, où les assistants étaient en petit nombre, se trouvait pleine didoles, à ce point quil y avait à peine assez de place : quand ils eurent fini, le dieu de chacun rentra en lui. Toute la maison était sombre et noire, et tout ce qui sy faisait nétait que ténèbres et obscurité. Alors je vis aussi le rapport entre lun et lautre Pape, entre lun et lautre temple. Je regrette davoir oublié les chiffres, mais il me fut dit et montré combien lun avait été faible, quant au nombre de ses adhérents et de ses appuis humains, mais combien il avait été fort par la volonté puisquil avait renversé tant de dieux (jai su le chiffre), et réuni tant de cultes en un seul culte; combien au contraire celui-ci était fort par le nombre et combien faible par la volonté, puisquen autorisant le faux temple, il avait laissé le seul Dieu véritable et la seule religion véritable se perdre dans tant de faux dieux et de fausses religions. Il me fut aussi montré que les païens dautrefois adoraient humblement dautres dieux queux-mêmes, quils auraient même voulu admettre en toute simplicité le Dieu unique, la très-sainte Trinité, et que leur culte valait mieux que le culte de ceux-ci qui sadoraient eux-mêmes en mille idoles et ne laissaient aucune place au Seigneur parmi ces idoles. Je vis tout cela représenté par des chiffres, alors croissant, aujourdhui diminuant, et combien la comparaison était favorable à ces temps anciens. Je vis aussi combien seraient funestes les suites de cette contrefaçon dÉglise. Je la vis s’accroître, je vis des hérétiques de toutes les conditions venir dans la ville (note). Je vis croître la tiédeur du clergé local, je vis un grand obscurcissement se faire. Alors la vision sagrandit de tous côtés. Je vis partout les communautés catholiques opprimées, vexées, resserrées et privées de toute liberté. Je vis beaucoup déglises fermées. Je vis de grandes misères se produire partout. Je vis des guerres et du sang versé. Je vis le peuple farouche, ignorant, intervenir avec violence, mais cela ne dura pas longtemps. J’eus de nouveau la vision où léglise de Saint-Pierre était sapée, suivant un plan formé par la secte sécrète, en même temps quelle était endommagée par des orages. mais je vis aussi le secours arriver au moment de la plus extrême détresse. Je vis de nouveau la sainte Vierge monter sue léglise et étendre son manteau. Lorsque jeus ce dernier spectacle, je ne vis plus le Pape actuel. Je vis un de ses successeurs. Je le vis à la fois doux et sévère. Il savait sattacher les bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais. Je vis tout se renouveler et une église qui sélevait jusquau ciel. Jy vis celui des douze nouveaux apôtres que dernièrement la fiancée impudique avait voulu prendre pour mari. Cette vision était une grande étendue et embrassait de nouveau tout ce qui mavait été montré antérieurement sur les destinées de l’Eglise. Jeus dans une autre occasion une vision touchant la résistance opposée par le vicaire général dans lintérêt de lÉglise, ce qui jeta sur lui un grand éclat (Tout le monde sait combien ce vicaire général, devenu archevêque de Cologne, sillustra par sa courageuse résistance au gouvernement prussien dans laffaire des mariages mixtes. -Note du traducteur.) Sur dautres points, il était en faute. Jappris quil me faudrait aller encore une fois vers le Pape. Quant à lépoque où tout cela doit arriver, je ne puis lindiquer. » Nouvelle église sous linfluente des esprits planétaires. 12 septembre 1820. « Je vis bâtir une église étrange et au rebours de toutes les règles. Le choeur était divisé en trois parties, dont chacune était plus, haute que lautre de quelques degrés. Au-dessous était un sombre caveau plein de brouillard. Sur la première partie je vis traîner un siège, sur la seconde un bassin plein deau; sur la plus élevée était une table. Je ne vis pas dange assister à la construction.: mais divers esprits planétaires des plus violents traînaient toute sorte dobjets dans le caveau, où des personnages en petits manteaux ecclésiastiques les prenaient pour les porter ailleurs. Rien ne venait den haut dans cette église; tout y venait de la terre et de la région ténébreuse; tout y était implanté par les esprits planétaires. Leau seule paraissait avoir quelque chose de sanctifié. Je vis porter dans cette église une énorme quantité dinstruments. Beaucoup de personnes, .parmi lesquelles des enfants, se servaient des instruments les plus variés pour faire et produire quelque chose ; mais tout était obscur, à contre-sens et sans vie : il ny avait que division et haine. Je vis dans le voisinage une autre église, où régnait la clarté et qui était pourvue de toute espèce de grâces den haut. Jy vis les anges monter et descendre, jy vis de la vie et de laccroissement, mais aussi de la tiédeur et de la dissipation : pourtant elle était comme un arbre plein de sève en comparaison de lautre qui ressemblait à un coffre plein dappareils inanimés. Celle-là était comme un oiseau qui plane, celle-ci comme un dragon de papier avec une queue chargée de rubans et décriteaux qui se traîne sur un chaume au lieu de voler. Je vis que beaucoup des instruments qui étaient dans la nouvelle église, comme par exemple des flèches et des dards, nétaient rassemblés que pour être employés contre léglise vivante. Chacun y traînait quelque chose de différent, des bâtons; des verges, des pompes; des rondins, des poupées, des miroirs. Ils avaient des trompettes, des cors, des soufflets et toute sorte dobjets de forme et de figure diverses. ils pétrissaient du pain dans le caveau den bas (la sacristie) ; mais il nen résultait rien et on travaillait en pure perte. Je vis aussi les hommes aux petits manteaux porter du bois devant les gradins où se trouvait le siège du prédicateur, allumer du feu, souffler de toutes leurs forces et se donner une peine extrême, mais tout cela ne produisait quune fumée et une vapeur abominables. Alors ils firent un trou dans le haut avec un tuyau au-dessus, mais la fumée ne voulait pas monter et tout restait plongé dans une obscurité où lon étouffait. Dautres soufflaient si fort dans des cors et faisaient tant de bruit que leurs yeux se remplissaient de larmes. Tout restait sur la terre et allait dans la terre, et tout était mort, artificiel et fait de main dhomme : c’est proprement une église de fabrique humaine suivant la dernière mode, aussi bien que la nouvelle église hétérodoxe de Rome, qui est de la même espèce. 12 novembre 1820. « Je voyageai à travers une contrée sombre et froide et jarrivai dans la grande ville: Jy vis de nouveau la grande et singulière église quon y construisait ; ny avait là rien qui fût saint; je vis que dinnombrables esprits planétaires y travaillaient. Je vis cela de la même manière que je vois une oeuvre catholique, ecclésiastique, à laquelle travaillent en commun des anges, des saints et des chrétiens ; mais ici le concours était donné sous dautres formes plus mécaniques. Je vis monter et descendre des esprits planétaires, je les vis envoyer des rayons sur les gens qui construisaient lédifice. Tout se faisait selon la raison humaine. Je vis en haut tirer des lignes et tracer des figures, et je vis comment aussitôt, sur la terre, un homme se trouvait avoir tracé un plan, un dessin. Je vis laction des orgueilleux esprits planétaires dans ses rapports avec cette construction se faire sentir jusque dans les régions les plus éloignées. Je vis arriver à des distances immenses limpulsion donnée pour la préparation de tout ce qui pouvait être nécessaire et utile à la construction et à lexistence de cette église; jy vis concourir toute sorte de personnes et de choses, de doctrines, et dopinions. Il y avait, dans tout cela, quelque chose dorgueilleux, de présomptueux, de violent, et tout semblait réussir et métait montré dans une foule de tableaux. Je ne vis pas un seul ange, ni un seul saint coopérer à cette oeuvre: Cétait une grande vision. Mais je vis beaucoup plus loin, sur larrière-plan, le trône dun peuple sauvage armé dépieux, et une figure qui riait et disait : « Bâtis-la aussi solidement que tu voudras, nous la renverserons. » - Jallai aussi dans une grande salle de la ville, où se faisait une hideuse cérémonie, une comédie menteuse qui faisait frémir. Tout était tendu de noir. Un homme fut mis dans un cercueil, puis il en sortit. Il était là portant une étoile sur sa poitrine. Il semblait que cétait une menace, et que pareille chose devait lui arriver. Je vis au milieu de tout cela le diable sous mille formes; tout était nuit sombre, cétait horrible. »
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 23:50:10 +0000

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