Voici la réponse de la présidente de la C.Z.Q., Isabelle Berthonneau, à un article au sujet dun projet de zoothérapie nouveau genre, paru dans lhebdo LÉtoile du 31 octobre. journalletoile/Societe/Sante/2013-10-15/article-3428998/La-zootherapie-%26laquo%3b-nouveau-genre-%26raquo%3b/1 Ce projet est original et peut sans aucun doute être un projet intéressant. Mais il est bien dommage dans cet article que derrière le mot zoothérapie ne soit pas mentionné quel(s) professionnel(s) formé(s) accompagnera(-ont) les personnes en difficultés qui seront accueillies dans ce centre ? En effet, pour parler de zoothérapie, il faut quun professionnel formé spécifiquement dans le domaine dirige lintervention. Ce dernier doit bien connaître l’animal c’est évident, puisqu’il est un partenaire de travail et qu’il collabore avec lui. Mais on oublie trop souvent qu’il faut aussi connaître l’humain, sa psychologie, les problématiques des différentes clientèles, les techniques d’intervention etc… Sans ça, comment aider vraiment la personne ? C’est seulement avec la globalité de ces connaissances, couplée à une parfaite maîtrise de la relation homme-animal que le mot ‘’zooTHÉRAPIE’’ prend tout son sens. Ce commentaire ne veut aucunement nuire à un tel projet. Le simple bien-être apporté par la présence de l’animal, et connu de tous, pourrait suffire à justifier la bonne idée derrière cette entreprise. Mais le mot zoothérapie ici peut porter à confusion le public... Il est important de préciser que la passion et l’altruisme seuls ne peuvent suffirent dans l’accompagnement d’une personne en difficulté. Dans le cas où il y aurait une personne formée en zoothérapie dans ce projet, la mentionner comme référence serait un atout sérieux pour crédibiliser la mission annoncée de ce centre. Dans le cas contraire, il serait plus honnête vis-à-vis de la future clientèle dutiliser un autre mot comme zooANIMATION par exemple pour faire une telle promotion. La Corporation des Zoothérapeutes du Québec (C.Z.Q.) est le plus grand et le plus ancien regroupement actif de zoothérapeutes au Québec. Tous ses membres (dont plusieurs sont ontariens ou d’autres provinces canadiennes) ont suivi une formation professionnelle en zoothérapie, se sont engagés à respecter le code de déontologie de la C.Z.Q. et à exercer sous couvert d’une assurance professionnelle. Pour plus d’information sur la zoothérapie et sur la C.Z.Q. corpozootherapeute Isabelle Berthonneau Présidente de la Corporation des Zoothérapeutes du Québec
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 23:45:42 +0000
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