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article très intéressant, il était temps. Pourvu que toutes les maternités proposent un jour ce service Du bébé au malade en passant par la Lorraine: La première banque placentaire lorraine a été créée à Nancy. Et déjà, après un an d’existence, le sang du cordon de ce nouveau-né a été jugé compatible avec celui d’un Américain. Explications. Grâce à un bébé né à la polyclinique Majorelle, à Nancy, un patient américain a vu ses chances de guérison augmenter de façon considérable. Ce malade a en effet pu bénéficier récemment d’une greffe de cellules souches issues de la poche de sang prélevé dans le cordon ombilical du nouveau-né. Depuis novembre dernier, date de la création de la banque de sang placentaire de Nancy, la maternité de la polyclinique Majorelle est le seul établissement lorrain à proposer ce geste solidaire aux futures mamans. « La motivation au sein de l’établissement était grande depuis longtemps. C’est pourquoi nous étions prêtes, quand la banque a ouvert ses portes en 2012 », explique Patricia Mathieu, sagefemme responsable du bloc obstétrical et de médecine néonatale. Très riche en cellules souches, le sang issu du cordon ombilical permet de soigner un certain nombre de pathologies graves dont les cancers du sang. « Pour les patients, c’est la greffe de la dernière chance », rappelle Patricia Mathieu. Le don de sang placentaire offre en effet un espoir supplémentaire à tous ces malades, tant en France qu’à l’étranger, quand il ne leur a pas été trouvé de donneur de moelle osseuse compatible. Rappelons que les chances de compatibilité entre deux individus ne sont que de 1 sur 1 000000… D’ores et déjà, 330 mamans ont donné leur accord pour un tel don à la polyclinique Majorelle. Volontaire, gratuit, anonyme et indolore, ce geste qui peut sauver des vies, est effectué immédiatement après la naissance, une fois le cordon coupé. Objectif : 800 poches par an Les sages-femmes de Majorelle se sont formées à ce geste et à toute la procédure encadrant le prélèvement. Un exemple : la maman peut revenir jusqu’au dernier moment sur sa décision. « On doit lui poser à nouveau la question le jour de l’accouchement », rappelle Véronique Lemaire, sage-femme référente pour le don de sang placentaire. « Le fait qu’une première poche ait pu bénéficier aussi rapidement à un patient valorise le travail et l’implication des personnels », se réjouit Franck Vanlangendonck, le directeur de la polyclinique. « Cela a demandé un investissement personnel important aux sages-femmes, qui se voient là récompensées », reconnaît Patricia Mathieu. Les objectifs de Majorelle sont aujourd’hui de passer à la vitesse supérieure et de prélever à terme 800 poches par an sur les 2 800 accouchements qu’elle effectue. Pour donner, la maman doit être en parfaite santé, ne pas présenter de complications obstétricales, ni naissances multiples, entre autres. Et le prélèvement n’aura jamais lieu « en cas de gestes médicaux prioritaires après la naissance », rappellent les sages-femmes. Marie-Hélène VERNIER Nancy, la dernière née La congélation des poches de sang de cordon doit impérativement intervenir dans les 24 heures suivant la naissance. Photo d’archives ER La banque de sang placentaire de Lorraine a moins d’un an d’existence. Et elle a déjà cédé une de ses poches. Exceptionnel, confirme le Dr Danièle Bensoussan, responsable de l’Unité de thérapie cellulaire et tissus du CHU de Nancy, qui héberge la banque. « Nous sommes la dernière à avoir ouvert en France. En général, il y a plus de chances de céder une poche quand on en possède un stock important. Nous, nous n’en avions alors que 15 ! » Le modèle devrait pouvoir être transposé à d’autres maternités, comme celle du CHR de Metz-Thionville. Une fois arrivé à la Banque, chaque prélèvement doit être pesé pour vérifier que le volume de la poche est supérieur à 70 ml, seuil en dessous duquel le nombre de cellules est rarement suffisant. Puis la poche est congelée à -150°. Suivent alors l’analyse des dossiers concernant les antécédents de la maman, des informations données par le pédiatre dans les 48 heures de la naissance. À deux mois, le bébé doit faire l’objet d’une visite médicale. Au terme d’une quarantaine de jours, sont enclenchés les contrôles qualité, comme la recherche d’éventuels marqueurs infectieux chez la maman. Puis est constituée la carte d’identité des cellules. Alors seulement, le don est inscrit au Registre national et international des greffes. M.-H. V.
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 06:42:18 +0000

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