horizons-dz/?Tlemcen-a-recu-plus-de-six Reportage Été - TopicsExpress



          

horizons-dz/?Tlemcen-a-recu-plus-de-six Reportage Été 2013 Tlemcen a reçu plus de six millions d’estivants Reportage et photos réalisés par Mohamed Medjahdi Publié le 8 septembre 2013 Tlemcen serait la ville la plus visitée en Algérie, si l’on se base sur une étude réalisée par l’Office national du tourisme à Tlemcen et la direction du tourisme, outre la direction de la culture. Depuis mars dernier à ce jour, plus de 6 millions d’estivants et des milliers de touristes étrangers ont visité la région. Multiples sont les motivations qui incitent les touristes à découvrir les sites patrimoniaux pour y admirer ses monuments et sites historiques parmi lesquels Sidi Boumediene, Mansourah, Lalla Setti, Hoanine, les mosquées… Selon les responsables du secteur du tourisme et de la culture, un ensemble de tendances laissent présager que la culture deviendra un produit de plus en plus recherché dans la région de Tlemcen, qui compte de nombreux sites. « Le tourisme culturel est un atout pour l’essor culturel, pour le tourisme et pour l’économie en général. Mais sa croissance nécessite une mobilisation autour d’objectifs communs, des initiatives coordonnées, une action efficace, car la culture doit envisager le tourisme comme un outil susceptible d’attirer davantage de visiteurs. Le tourisme doit prendre conscience de la richesse inouïe que renferme la culture » a-t-on expliqué au niveau de la direction du tourisme. La perle du Maghreb arabe, qui regorgeait de richesses, renoue aujourd’hui avec cette grandeur et retrouve tout son éclat. A présent, l’on constate toute la beauté de cette ville. La phrase de Charles Barbet écrite en 1850 reflète la réalité, actuellement : « Tlemcen, enfoncée dans son nid de verdure, avec ses jardins pleins de lauriers roses, aux mosquées revêtues de carreaux qui scintillent au soleil comme des pierreries » Si Tlemcen est devenue ainsi, c’est tout simplement le fruit d’un travail d’orfèvre, un travail d’un architecte, et l’application de la politique de l’aménagement du territoire. Le choix de la manifestation « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 » prouve que la capitale des Zianides, cette cité des rois, mérite cette distinction. Ses monuments dignes d’intérêt, à l’image du palais d’El Méchouar, les principales mosquées... attestent de la splendeur de Tlemcen qui était alors capitale du Maghreb arabe. La perle du Maghreb, une réputation certaine Tlemcen est devenue une véritable mégapole. Aucune visite ne serait complète sans une petite escapade vers ses monuments mondialement connus comme la Mansourah, Sidi Boumediene et tant d’autres choses encore. À travers cette ville, fière de son passé glorieux et prospère, de ses monuments et de ses faubourgs hispano-mauresques, de ses sites naturels, une petite virée laissera des souvenirs intarissables. Il s’agit d’une ville pleine d’authenticité. Une ville chantée par les poètes. Une cité dessinée par les artistes. Une région attirée par les savants. L’émir Abdelkader écrivait « Tlemcen ! Tlemcen ! Que ton nom est sublime ! Ton nom est tout un poème, richement chargé d’histoire, de culture et de religion. Du haut de ton ciel lumineux semble encore résonner la plainte du luth, égrenant le vieil air des ancêtres qui rappellent la belle et douce Andalousie. Mollement assise sur sa colline, baignée de lumière, le front couronné de rocs, les flancs entourés d’une ceinture verdoyante, montrant à la suite des minarets et ses dômes les ruines imposantes de Mansourah, agrandie et idéalisée en quelque sorte par la perspective, elle est vraiment belle. On comprend que l’Emir Abdelkader lui ait consacré l’un de ses chants « Je l’aime, dit-il, comme l’enfant aime le cœur de sa mère. » El Okbani, El Habbak, Essanouci, Sidi Boumedienne, Sid El Halwi , Etillimçani, Mohamed Dib, etc., avaient tous tant écrit sur cette ville. En effet, Tlemcen a de tout temps été une cité dont la vue fascine l’esprit, dont la beauté séduit le cœur. Elle a été longuement chantée et a fourni matière à des poésies charmantes et agréables. Cette ville fut aussi, et surtout, un foyer et une zone de passage des érudits, penseurs, hommes de lettres et chercheurs de la connaissance et du savoir. Ainsi, nombreux sont ceux qui, des deux pôles du monde islamique, occidental et oriental, venaient pour soit enseigner soit étudier dans ses mosquées et ses écoles. Tous les touristes étrangers qui ont choisi Tlemcen comme destination touristique ou comme étape culturelle à l’occasion de leur participation à des colloques scientifiques, congrès ou symposiums sont pratiquement tombés sous son charme eu égard à l’accueil chaleureux qui leur a été réservé à longueur d’année et à l’hospitalité traditionnelle de la population dont il n’est plus nécessaire d’en faire l’apanage. Les hôtes de Tlemcen, qui se comptent par milliers, et qui ont traversé la Méditerranée puis rejoint l’ancienne capitale des Zianides par les dessertes quotidiennes de différentes compagnies aériennes ou par route ne tarissent pas d’éloges sur la splendeur de la ville et la richesse de ses vestiges historiques à telle enseigne que la plupart ont spontanément admis qu’il faudrait assurément plusieurs jours pour la découvrir dans toute sa diversité et parcourir son vaste espace qui s’étend jusqu’aux portes du Sahara. Quelques avis recueillis dénotent de l’intérêt manifesté par ces visiteurs venus de loin en faveur de cette ville emblématique qui a marqué d’un sceau indélébile l’histoire ancienne et contemporaine du Maghreb central. « Vous avez une très belle ville avec des monuments historiques bien conservés qui dénotent de la richesse de la civilisation arabo-musulmane et son apogée universelle ». « Je suis sous le charme des vieux quartiers de la ville qui gardent encore leur aspect ancien malgré le béton et les nouvelles constructions. Il faut continuer à préserver ces lieux qui témoignent de l’histoire ancienne de votre pays. » « Tlemcen continuera d’envoûter les visiteurs d’où qu’ils viennent, car on a l’impression qu’elle a jeté un sortilège sur tous ceux qui franchissent les ruines de Mansourah pour venir vers elle ». Tous ces témoignages démontrent que Tlemcen demeure cette célèbre cité millénaire du Nord-Ouest algérien, véritable musée à ciel ouvert du patrimoine architectural et archéologique d’importance nationale et universelle. Elle est l’une des villes les plus fascinantes de la région du Maghreb et de l’Ouest de la Méditerranée. Par ses vestiges des siècles obscurs qui avaient précédé l’Islam, par ses monuments de l’époque médiévale dont la richesse artistique fait d’elle l’une des cimes suprêmes de l’art hispano-mauresque, par la mémoire de ses habitants dont les origines remontent du fond des âges, l’histoire de la ville de Tlemcen plonge dans un passé fabuleux et vénérable où les humanités semblent s’entrecroiser au-delà de tout usage consignataire. Avec ses mosquées, ses murailles, ses maisons médiévales, ses bassins, ses sites archéologiques aussi nombreux que différents, Tlemcen est un véritable musée islamique. Entre plages, monuments historiques et Lalla Setti Tlemcen dispose de belles plages. Elles sont au nombre de sept, ce qui lui confère une destination balnéaire à part, en plus de la variété des paysages, la multitude des sites et la richesse de sa culture, qui en font une destination idéale pour les voyageurs qui souhaitent alterner détente et découverte. Comptant des plages aussi belles les unes que les autres à savoir Marsat Ben M’hidi, Moscarda 1 et Moscarda 2, Bider, Chaïb Rassou, Bhira, Sidna Oucha et Tafsout, Tlemcen dispose d’énormes potentialités, et la région côtière grâce à des investissements est sur le point de devenir un fleuron du tourisme régional avec sa belle façade méditerranéenne. Pour un bon essor du tourisme dans la wilaya de Tlemcen, il est nécessaire une planification adéquate, sachant que la majorité des touristes étrangers préfèrent la mer. Ainsi, une de ses politiques est de privilégier les lieux disposant d’infrastructures de qualité et un bon positionnement, près des plages ou ayant une vue sur la mer pour construire des zones de villégiature ou des hôtels et ainsi pouvoir répondre aux conforts des vacanciers. En effet, la côte tlemcennienne présente une diversité de paysages où les montagnes côtoient les plages et offrent un choix multiple d’activités touristiques : escalade, promenade en forêt, loisirs nautiques, etc. Les décideurs prévoient cependant la réalisation de trois ZET ( Zone d’extension touristique) et des infrastructures hôtelières d’une capacité totale de 840 lits. Tous ces projets visent, selon la direction du tourisme, à attirer plus de touristes et d’estivants. Par ailleurs, le pôle culturel de Tlemcen implanté au niveau du plateau de Lalla Setti, lui aussi a enregistré un flux imaginable de visiteurs. Ce pôle culturel a permis à la population de Tlemcen et à celle de toute la région Ouest du pays de connaître un véritable développement culturel. Grâce à son parc d’attraction, son musée, sa maison de parc, son stade d’athlétisme, ses hôtels, ses infrastructures policières etc., le pôle culturel de Lalla Setti ne cesse de développer une offre culturelle permanente sur tout le territoire de Tlemcen Le plateau de Lalla Setti a été transformé en « pôle culturel », car c’est du haut de cette plaine où s’étend la ville comme une carte postale que le visiteur, par téléphérique, au terme d’un voyage aérien vertigineux de 7 minutes, à la rencontre d’un lieu naturellement féérique, se retrouve dans un monde typiquement culturel et touristique attrayant. Grâce à sa position géographique où il est implanté dans un site admirable, ce pôle est caractérisé par une architecture particulière tel un bijou scintillant dans son écrin de verdure. De ce site panoramique de Lalla Setti, la tour d’observation permet aux visiteurs d’apprécier toute l’ampleur du cratère de Tlemcen. De ce lieu le regard se portera sur plusieurs kilomètres avec une vue panoramique, composée de montagnes, vallées et villages, outre une vue générale de Tlemcen. Le site, qui attire quotidiennement des milliers de familles issues de plusieurs régions du pays, est également connu par ses paysages verdoyants et son air pur. Le pôle culturel de Lalla Setti constitue le cœur et le poumon de Tlemcen et il a pour objectif de diffuser la culture tlemcennienne qui se décline sous différentes formes. S’y ajoutent les nombreux sites historiques, dont les plus visités sont Sidi Boumedienne, Mansourah, le palais royal d’El Mechouar, le centre des études andalous inspiré de l’Alhambra etc. Selon la direction de la culture, « l’ensemble des concernés par ce développement tant touristique que culturel à Tlemcen estime que l’enjeu est de favoriser la mise en œuvre de modalités de développement d’un tourisme culturel intelligent, respectueux des fondamentaux et spécificités de la ville, qui permettra de positionner Tlemcen comme destination culturelle de première importance et ce, grâce à l’ampleur et à la qualité de son patrimoine, et grâce aussi à sa vitalité culturelle. » La même source précise que la politique culturelle de Tlemcen contribue certainement à faire de la région une grande métropole culturelle régionale, ouverte sur le monde, et que la manifestation « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 », lui a donné plus de ton. Selon le directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen, M. Miloud Hakim, « l’objectif est de développer l’attractivité de la métropole tlemcennienne. Pour nous, culture et patrimoine sont nos leviers de l’attractivité touristique » Une région au blason redoré Ainsi et grâce à un processus de développement de cette wilaya de l’Ouest, son blason s’en trouve aujourd’hui redoré. Écoles, CEM, collèges, université, aéroport, palais de la culture, bibliothèques, logements, centres de santé, stades, piscines, maisons de jeunes, sièges administratifs, tribunaux, barrages, centres de loisirs, sièges de sûreté de daïras, ont poussé comme des champignons. Tout cela grâce au dynamisme et à l’esprit d’initiative des autorités de la wilaya. Tlemcen séduit. Tlemcen attire. Nulle conclusion n’est meilleure que l’écrit de William et George Marçais « (...) Enveloppée de massifs séculaires d’oliviers, de figuiers et de térébinthe, ayant à ses pieds le tapis changeant des vallées de la Tafna et de la Safsaf, Tlemcen ‘’la bien-gardée de Dieu’’ occupe une des plus admirables positions que puisse choisir un faiseur de villes. »Par ailleurs, le charme et la fraîcheur des environs, surtout la beauté des vallées si longuement fleuries, permettent de comprendre que des écrivains lyriques et des saints contemplatifs aient vite paré cette capitale d’une brillante réputation intellectuelle et religieuse. En de beaux vers, un poète tlemcenien s’est adressé à l’étranger et l’a invité à visiter son pays enchanteur : « Arrête-toi et regarde ... La joie habite en ces lieux. Ta vue se reposera sur des campagnes d’une parfaite beauté... Tu seras charmé par le chant des rossignols et le murmure des ruisseaux » Pour sa part Ibn Khaldoun avait écrit : « Ici (à Tlemcen), l’esprit est vif et se donne libre carrière ; des rêves séduisants voltigent comme des flocons de neige » et nul besoin au touriste d’un jour ou d’une saison de toutes ces belles descriptions pour être convaincu de la beauté de la région dans laquelle il a choisi de se rendre et surtout ne pas regretter d’y avoir séjourné. A l’été prochain ? M. M. Reportage Été 2013 Tlemcen a reçu plus de six millions d’estivants Reportage et photos réalisés par Mohamed Medjahdi Publié le 8 septembre 2013 Tlemcen serait la ville la plus visitée en Algérie, si l’on se base sur une étude réalisée par l’Office national du tourisme à Tlemcen et la direction du tourisme, outre la direction de la culture. Depuis mars dernier à ce jour, plus de 6 millions d’estivants et des milliers de touristes étrangers ont visité la région. Multiples sont les motivations qui incitent les touristes à découvrir les sites patrimoniaux pour y admirer ses monuments et sites historiques parmi lesquels Sidi Boumediene, Mansourah, Lalla Setti, Hoanine, les mosquées… Selon les responsables du secteur du tourisme et de la culture, un ensemble de tendances laissent présager que la culture deviendra un produit de plus en plus recherché dans la région de Tlemcen, qui compte de nombreux sites. « Le tourisme culturel est un atout pour l’essor culturel, pour le tourisme et pour l’économie en général. Mais sa croissance nécessite une mobilisation autour d’objectifs communs, des initiatives coordonnées, une action efficace, car la culture doit envisager le tourisme comme un outil susceptible d’attirer davantage de visiteurs. Le tourisme doit prendre conscience de la richesse inouïe que renferme la culture » a-t-on expliqué au niveau de la direction du tourisme. La perle du Maghreb arabe, qui regorgeait de richesses, renoue aujourd’hui avec cette grandeur et retrouve tout son éclat. A présent, l’on constate toute la beauté de cette ville. La phrase de Charles Barbet écrite en 1850 reflète la réalité, actuellement : « Tlemcen, enfoncée dans son nid de verdure, avec ses jardins pleins de lauriers roses, aux mosquées revêtues de carreaux qui scintillent au soleil comme des pierreries » Si Tlemcen est devenue ainsi, c’est tout simplement le fruit d’un travail d’orfèvre, un travail d’un architecte, et l’application de la politique de l’aménagement du territoire. Le choix de la manifestation « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 » prouve que la capitale des Zianides, cette cité des rois, mérite cette distinction. Ses monuments dignes d’intérêt, à l’image du palais d’El Méchouar, les principales mosquées... attestent de la splendeur de Tlemcen qui était alors capitale du Maghreb arabe. La perle du Maghreb, une réputation certaine Tlemcen est devenue une véritable mégapole. Aucune visite ne serait complète sans une petite escapade vers ses monuments mondialement connus comme la Mansourah, Sidi Boumediene et tant d’autres choses encore. À travers cette ville, fière de son passé glorieux et prospère, de ses monuments et de ses faubourgs hispano-mauresques, de ses sites naturels, une petite virée laissera des souvenirs intarissables. Il s’agit d’une ville pleine d’authenticité. Une ville chantée par les poètes. Une cité dessinée par les artistes. Une région attirée par les savants. L’émir Abdelkader écrivait « Tlemcen ! Tlemcen ! Que ton nom est sublime ! Ton nom est tout un poème, richement chargé d’histoire, de culture et de religion. Du haut de ton ciel lumineux semble encore résonner la plainte du luth, égrenant le vieil air des ancêtres qui rappellent la belle et douce Andalousie. Mollement assise sur sa colline, baignée de lumière, le front couronné de rocs, les flancs entourés d’une ceinture verdoyante, montrant à la suite des minarets et ses dômes les ruines imposantes de Mansourah, agrandie et idéalisée en quelque sorte par la perspective, elle est vraiment belle. On comprend que l’Emir Abdelkader lui ait consacré l’un de ses chants « Je l’aime, dit-il, comme l’enfant aime le cœur de sa mère. » El Okbani, El Habbak, Essanouci, Sidi Boumedienne, Sid El Halwi , Etillimçani, Mohamed Dib, etc., avaient tous tant écrit sur cette ville. En effet, Tlemcen a de tout temps été une cité dont la vue fascine l’esprit, dont la beauté séduit le cœur. Elle a été longuement chantée et a fourni matière à des poésies charmantes et agréables. Cette ville fut aussi, et surtout, un foyer et une zone de passage des érudits, penseurs, hommes de lettres et chercheurs de la connaissance et du savoir. Ainsi, nombreux sont ceux qui, des deux pôles du monde islamique, occidental et oriental, venaient pour soit enseigner soit étudier dans ses mosquées et ses écoles. Tous les touristes étrangers qui ont choisi Tlemcen comme destination touristique ou comme étape culturelle à l’occasion de leur participation à des colloques scientifiques, congrès ou symposiums sont pratiquement tombés sous son charme eu égard à l’accueil chaleureux qui leur a été réservé à longueur d’année et à l’hospitalité traditionnelle de la population dont il n’est plus nécessaire d’en faire l’apanage. Les hôtes de Tlemcen, qui se comptent par milliers, et qui ont traversé la Méditerranée puis rejoint l’ancienne capitale des Zianides par les dessertes quotidiennes de différentes compagnies aériennes ou par route ne tarissent pas d’éloges sur la splendeur de la ville et la richesse de ses vestiges historiques à telle enseigne que la plupart ont spontanément admis qu’il faudrait assurément plusieurs jours pour la découvrir dans toute sa diversité et parcourir son vaste espace qui s’étend jusqu’aux portes du Sahara. Quelques avis recueillis dénotent de l’intérêt manifesté par ces visiteurs venus de loin en faveur de cette ville emblématique qui a marqué d’un sceau indélébile l’histoire ancienne et contemporaine du Maghreb central. « Vous avez une très belle ville avec des monuments historiques bien conservés qui dénotent de la richesse de la civilisation arabo-musulmane et son apogée universelle ». « Je suis sous le charme des vieux quartiers de la ville qui gardent encore leur aspect ancien malgré le béton et les nouvelles constructions. Il faut continuer à préserver ces lieux qui témoignent de l’histoire ancienne de votre pays. » « Tlemcen continuera d’envoûter les visiteurs d’où qu’ils viennent, car on a l’impression qu’elle a jeté un sortilège sur tous ceux qui franchissent les ruines de Mansourah pour venir vers elle ». Tous ces témoignages démontrent que Tlemcen demeure cette célèbre cité millénaire du Nord-Ouest algérien, véritable musée à ciel ouvert du patrimoine architectural et archéologique d’importance nationale et universelle. Elle est l’une des villes les plus fascinantes de la région du Maghreb et de l’Ouest de la Méditerranée. Par ses vestiges des siècles obscurs qui avaient précédé l’Islam, par ses monuments de l’époque médiévale dont la richesse artistique fait d’elle l’une des cimes suprêmes de l’art hispano-mauresque, par la mémoire de ses habitants dont les origines remontent du fond des âges, l’histoire de la ville de Tlemcen plonge dans un passé fabuleux et vénérable où les humanités semblent s’entrecroiser au-delà de tout usage consignataire. Avec ses mosquées, ses murailles, ses maisons médiévales, ses bassins, ses sites archéologiques aussi nombreux que différents, Tlemcen est un véritable musée islamique. Entre plages, monuments historiques et Lalla Setti Tlemcen dispose de belles plages. Elles sont au nombre de sept, ce qui lui confère une destination balnéaire à part, en plus de la variété des paysages, la multitude des sites et la richesse de sa culture, qui en font une destination idéale pour les voyageurs qui souhaitent alterner détente et découverte. Comptant des plages aussi belles les unes que les autres à savoir Marsat Ben M’hidi, Moscarda 1 et Moscarda 2, Bider, Chaïb Rassou, Bhira, Sidna Oucha et Tafsout, Tlemcen dispose d’énormes potentialités, et la région côtière grâce à des investissements est sur le point de devenir un fleuron du tourisme régional avec sa belle façade méditerranéenne. Pour un bon essor du tourisme dans la wilaya de Tlemcen, il est nécessaire une planification adéquate, sachant que la majorité des touristes étrangers préfèrent la mer. Ainsi, une de ses politiques est de privilégier les lieux disposant d’infrastructures de qualité et un bon positionnement, près des plages ou ayant une vue sur la mer pour construire des zones de villégiature ou des hôtels et ainsi pouvoir répondre aux conforts des vacanciers. En effet, la côte tlemcennienne présente une diversité de paysages où les montagnes côtoient les plages et offrent un choix multiple d’activités touristiques : escalade, promenade en forêt, loisirs nautiques, etc. Les décideurs prévoient cependant la réalisation de trois ZET ( Zone d’extension touristique) et des infrastructures hôtelières d’une capacité totale de 840 lits. Tous ces projets visent, selon la direction du tourisme, à attirer plus de touristes et d’estivants. Par ailleurs, le pôle culturel de Tlemcen implanté au niveau du plateau de Lalla Setti, lui aussi a enregistré un flux imaginable de visiteurs. Ce pôle culturel a permis à la population de Tlemcen et à celle de toute la région Ouest du pays de connaître un véritable développement culturel. Grâce à son parc d’attraction, son musée, sa maison de parc, son stade d’athlétisme, ses hôtels, ses infrastructures policières etc., le pôle culturel de Lalla Setti ne cesse de développer une offre culturelle permanente sur tout le territoire de Tlemcen Le plateau de Lalla Setti a été transformé en « pôle culturel », car c’est du haut de cette plaine où s’étend la ville comme une carte postale que le visiteur, par téléphérique, au terme d’un voyage aérien vertigineux de 7 minutes, à la rencontre d’un lieu naturellement féérique, se retrouve dans un monde typiquement culturel et touristique attrayant. Grâce à sa position géographique où il est implanté dans un site admirable, ce pôle est caractérisé par une architecture particulière tel un bijou scintillant dans son écrin de verdure. De ce site panoramique de Lalla Setti, la tour d’observation permet aux visiteurs d’apprécier toute l’ampleur du cratère de Tlemcen. De ce lieu le regard se portera sur plusieurs kilomètres avec une vue panoramique, composée de montagnes, vallées et villages, outre une vue générale de Tlemcen. Le site, qui attire quotidiennement des milliers de familles issues de plusieurs régions du pays, est également connu par ses paysages verdoyants et son air pur. Le pôle culturel de Lalla Setti constitue le cœur et le poumon de Tlemcen et il a pour objectif de diffuser la culture tlemcennienne qui se décline sous différentes formes. S’y ajoutent les nombreux sites historiques, dont les plus visités sont Sidi Boumedienne, Mansourah, le palais royal d’El Mechouar, le centre des études andalous inspiré de l’Alhambra etc. Selon la direction de la culture, « l’ensemble des concernés par ce développement tant touristique que culturel à Tlemcen estime que l’enjeu est de favoriser la mise en œuvre de modalités de développement d’un tourisme culturel intelligent, respectueux des fondamentaux et spécificités de la ville, qui permettra de positionner Tlemcen comme destination culturelle de première importance et ce, grâce à l’ampleur et à la qualité de son patrimoine, et grâce aussi à sa vitalité culturelle. » La même source précise que la politique culturelle de Tlemcen contribue certainement à faire de la région une grande métropole culturelle régionale, ouverte sur le monde, et que la manifestation « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 », lui a donné plus de ton. Selon le directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen, M. Miloud Hakim, « l’objectif est de développer l’attractivité de la métropole tlemcennienne. Pour nous, culture et patrimoine sont nos leviers de l’attractivité touristique » Une région au blason redoré Ainsi et grâce à un processus de développement de cette wilaya de l’Ouest, son blason s’en trouve aujourd’hui redoré. Écoles, CEM, collèges, université, aéroport, palais de la culture, bibliothèques, logements, centres de santé, stades, piscines, maisons de jeunes, sièges administratifs, tribunaux, barrages, centres de loisirs, sièges de sûreté de daïras, ont poussé comme des champignons. Tout cela grâce au dynamisme et à l’esprit d’initiative des autorités de la wilaya. Tlemcen séduit. Tlemcen attire. Nulle conclusion n’est meilleure que l’écrit de William et George Marçais « (...) Enveloppée de massifs séculaires d’oliviers, de figuiers et de térébinthe, ayant à ses pieds le tapis changeant des vallées de la Tafna et de la Safsaf, Tlemcen ‘’la bien-gardée de Dieu’’ occupe une des plus admirables positions que puisse choisir un faiseur de villes. »Par ailleurs, le charme et la fraîcheur des environs, surtout la beauté des vallées si longuement fleuries, permettent de comprendre que des écrivains lyriques et des saints contemplatifs aient vite paré cette capitale d’une brillante réputation intellectuelle et religieuse. En de beaux vers, un poète tlemcenien s’est adressé à l’étranger et l’a invité à visiter son pays enchanteur : « Arrête-toi et regarde ... La joie habite en ces lieux. Ta vue se reposera sur des campagnes d’une parfaite beauté... Tu seras charmé par le chant des rossignols et le murmure des ruisseaux » Pour sa part Ibn Khaldoun avait écrit : « Ici (à Tlemcen), l’esprit est vif et se donne libre carrière ; des rêves séduisants voltigent comme des flocons de neige » et nul besoin au touriste d’un jour ou d’une saison de toutes ces belles descriptions pour être convaincu de la beauté de la région dans laquelle il a choisi de se rendre et surtout ne pas regretter d’y avoir séjourné. A l’été prochain ? M. M. source horizons-dz/?Tlemcen-a-recu-plus-de-six
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 11:50:37 +0000

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