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mardi, 03 septembre 2013 13:41 Mohamed Said, un ministre de la Communication au service de ses intérêts et de ses « amis » Samir Allam Une nouvelle mouture du projet de loi fixant les conditions d’éligibilité à la délivrance de la carte de presse sera adoptée jeudi 5 septembre. L’élaboration de cette carte professionnelle prendra en considération les remarques des journalistes et des éditeurs de presse, a promis le ministère de la Communication dans un communiqué diffusé hier, lundi 2 septembre. Jeudi, la commission va également fixer le calendrier des réunions prévues avec les journalistes qui auront lieu durant la deuxième quinzaine de septembre. Mohamed Said a été nommé au gouvernement il y a un an dans les conditions que l’on connait (lire notre article). En un an à la tête du ministère de la Communication, il n’a pas produit une seule idée ou initiative sérieuse. Et dans le cas de la carte de presse, il choisit volontairement d’en exclure la presse électronique. Un article du texte de loi exclut spécifiquement les journalistes travaillant pour des médias exclusivement financés par la publicité. Pourquoi ? Mystère. Mais Mohamed Said a certainement une « bonne » explication. Assurément, la presse électronique gène sérieusement certains de ses amis dans la presse écrite. Cette presse subventionnée par l’Etat via l’Anep ou le papier, malgré des revenus publicitaires colossaux. Effectivement ces journaux voient dans le développement d’Internet une menace. Le ministre utilise donc son pouvoir pour empêcher les journalistes travaillant dans les organes électroniques d’être considérés comme des professionnels à part entière. Cette décision ne va pas empêcher la presse électronique de se développer. Des ministricules comme Mohamed Said ne peuvent pas être des obstacles sérieux sur le chemin de la presse en ligne mais leurs méthodes illustrent bien les mesquineries d’hommes politiques prêts à brader l’intérêt général et l’innovation pour protéger de médiocres intérêts particuliers. Longtemps, Mohamed Saïd s’est revendiqué de l’opposition. Une fois au pouvoir, il n’hésite plus à se servir en premier et à servir ses amis. Avec l’espoir d’un retour d’ascenseur dans les prochains mois quand il sera de nouveau appelé à jouer les lièvres et les candidats alibis dans l’élection présidentielle. Il l’a déjà fait par le passé et connait la musique. Pour le reste, nous le savons déjà : les projets de Mohamed Said pour la presse seront oubliés dès son départ, qui pourrait intervenir dès le prochain remaniement ministériel. Son successeur aura d’autres amis et d’autres priorités. Imaginons qu’un jour l’intérêt général et la modernité soient au programme, assurément, Mohamed Saïd aura été rapidement oublié.
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 21:02:38 +0000

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