page 4 de mon essai L`ALGERIE TRAHIE Apres d’âpres négociations entre le FIS et le FLN, des législatives anticipées sont annoncées pour le 27 septembre 1990,puisque le pouvoir avait crée une sorte de consensus bipolaire pour mettre hors circuit les partis d’opposition dit démocrates, ses desseins sont clairs pour l’avenir du processus démocratique, dans les laboratoires de faiseurs de présidents, si le FIS est vainqueur aux élections , nous le pousserons à commettre des erreurs qui justifieraient sa mise a l’écart et par conséquent l‘arrêt du processus électoral , pour eux ,il n’était pas question un moment qu’un autre parti autre que le FLN prenne le pouvoir car cela remettrait en cause tous les acquis de la classe qui s’est emparée des richesses du pays depuis 1962 à ce jour et qui régnait sur le pays sans aucun partage. Vu l’importance de l’échéance de septembre, tous les partis présents au nombre de 37 avaient annoncé leur participation malgré les lois et découpages électoraux concoctés et votés par une assemblées a 99 pour cent FLN en son avantage, comme ils votèrent la répugnante loi sur la langue de la campagne pour gêner les candidats qui ne maitrisaient pas totalement la langue arabe, mais sur leur terrain, le FIS était un concurrent sérieux. Cette annonce fut précédée par le remplacement a la tète du gouvernement de feu Kasdi merbah par Mouloud Hamrouche mieux connu sous le sobriquet du ’ parapluie’ c’était lui qui tenait le parapluie de feu Houari Boumediene lorsqu’il était son chef de protocole. Mouloud Hamouche était donc chargé d’organiser ces élections ,on disait a l’époque (le loup devait garder la bergerie) ce derniers s’est attelé a revenir aux anciens slogans démagogiques dans un élan hystérique de course a la présidence sans que celle-ci ne soit d’actualité ,par ses discours et ses apparitions envahissantes à la télé, pensant que le retrait de Chadli de la scène était interprété comme une pré-retraite et que le poste allait être vacant, il est arrivé a se rendre aussi impopulaire que ses prédécesseurs. Le FIS ayant compris les manœuvres du pouvoir hausse le ton et exige l’annonces de présidentielles anticipées juste après les législatives et l’annulation de la loi électorale scélérate que tous les partis avaient refusée car émanant d’une assemblée unipolaire ;sa voix n’étant pas entendue ,il lance un appel pour une grève nationale jusqu’à satisfaction de ces revendications le 24 mai , la grève fut suivie massivement sur tout le territoire national.
Posted on: Sun, 24 Nov 2013 09:51:10 +0000
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