اطلبوا العلم ولو في الصين Mr le ministre reconnait que les gestionnaires des affaires locales, élus ou nommés, sont incompétents. Cette information, qui est une vérité absolue connue par nous, les administrés, a mis 50 ans pour tomber sur le bureau du ministre. Il suggère a ces walis et présidents d’APC incompétents d’aller à l’étranger pour suivre des cycles de formation en gestion des affaires locales et en bonne gouvernance. Le problème aurait pu être résolu à moindres frais pour le trésor public si la sélection de ces responsables locaux, qui gèrent des budgets énormes, se faisait sur le seul critère de compétence au départ. La formation et les missions d’enquêtes à l’étranger pour s’enrichir de l’expérience des autres est bien entendu très bénéfique. Sauf que nous avons affaire à certains élus et walis qui ont de loin dépassé le stade de formation, ils ont été formés à l’école du sachet noir et leur premier souci est la taille de leurs comptes en banque. Nous aurons une administration propre, efficace, qui considèrera le citoyen comme un partenaire et non une source de revenu, débarrassée de l’incompétence manifeste et de la corruption qui lui servent de code de conduite, quand nous serons capables de nommer les meilleurs et les plus brillants d’entre nous. Ils sont nombreux, ils sont marginalisés par un système fige dans l’immobilisme et mine par le manque d’innovation. La méritocratie, ce mot et concept qui n’existent pas dans la lexicologie de nos décideurs, doit remplacer le critère de choix actuel basé sur l’ADN et sur le poids du sachet noir . Le pays se portera beaucoup mieux quand les incompétents seront demis de leurs fonctions, et quand ceux qui ont mis le doigt dans le pot de miel seront pénalisés.
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 14:05:35 +0000
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