A propos de Dialy « C’est une extraordinaire chose que le - TopicsExpress



          

A propos de Dialy « C’est une extraordinaire chose que le thèatre . Des gens comme vous et moi s’assemblent le soir dans une salle pour voir feindre par d’autres des passions qu’eux n’ont pas le droit d’avoir » Voila une citation D’André Gide que j’adore .Le théatre pour moi est une passion .j ‘ai longtemps entendu parler de la pièce de Théâtre Dialy soit a travers les medias ou a travers quelques amis . J’ai eu l’occasion ce 13/09/2013 d’assister à la pièce au théâtre Aquarium, à une rèprèsentation de la piece.C était la première fois, l’endroit est sympa, une salle semi Pleine, un accueil convivial de la part d’Ahlame et Aouatif. A première vue une petite scène ou’ sont exposées une infinité de culottes. J’ai essayé de découvrir s’il y a une différence entre elles pour essayer de comprendre. Mais vainement. A 20h la pièce commence, la petite salle était pleine. J’ai beaucoup apprécié L’audace du thème Dialy.Naima a cherché à travers cette pièce à transgresser un tabou .Elle a vulgarisé ce qui était considéré « hchouma » .Le ton adopté démontre un grand courage et une maitrise de soi et du texte . Toutefois, j’ai quelques remarques à faire .Loin de moi est l’idée de critiquer pour critiquer mais j’aime débattre pour construire et non faire des compliments figés. Tout d’abord « le texte de théatre est une machine paresseuse qui exige du lecteur un travail coopératif acharné pour remplir les éspaces du non dit ou de déjà dit resté en blanc (….) ce texte n’est autre q’une machine présupositionnelle « .Ainsi Umberto Eco définit tout texte et pas spécialement le texte de théâtre .Ainsi ,pour moi le texte doit chercher non seulement à choquer le spectateur mais à le pousser à réfléchir ,à l’impliquer dans la pièce pour qu’il réagisse .Donc cette exposition de culottes m’a rappelé une polémique très ancienne : » l’art pour l’art « ou « l’art au service d’une cause « .On n’est plus dans le cadre de la propagande idéologique ,même si le thème le nécessite . La deuxième chose que j’aimerai soulever c’est le rythme de la pièce :les trois personnages incarnent ou interprètent trois situations /cas différents mais je n’ai pas senti cette différence au niveau linguistique ni vestimentaire ni au niveau social pour déduire que le mal est partagé mais différemment .Les trois personnages cherchaient à se délivrer de leur mal au même rythme et avec la même passion .Par ailleurs ,la couleur dominante sur scène est sombre .Certes ,la situation l’impose cependant elle n’est pas aussi chaotique .On ne vit que pour et par l’espoir. .Intégré la pièce dans le cadre de l’humour noir n’est pas une raison valable, a mon avis, pour désespérer et empêcher le spectateur d’espérer des jours meilleurs. Enfin, j’ai l’impression qu’on a trop insisté sur le message à travers le discours, à travers le geste, à travers le décors qu’il a perdu, à mon humble avis, son originalité. On n’est pas dans le cadre de la propagande idéologique .Il est vrai qu’un tel thème ne soit pas déjà soulevé mais le théatre vise à émouvoir. Pour conclure, je tiens à dire que la pièce constitue un pas gigantesque plutôt révolutionnaire dans un climat morose ou’ les intello ont cédé la place au délire .j Je m’incline devant le courage des comédiennes qui ont su dire le non dit. Je félicite Naima Z pour son travail et j’espère qu’on verra autre chose qui s’intégrera dans le même projet. A propos de Dialy « C’est une extraordinaire chose que le thèatre . Des gens comme vous et moi s’assemblent le soir dans une salle pour voir feindre par d’autres des passions qu’eux n’ont pas le droit d’avoir » Voila une citation D’André Gide que j’adore .Le théatre pour moi est une passion .j ‘ai longtemps entendu parler de la pièce de Théâtre Dialy soit a travers les medias ou a travers quelques amis . J’ai eu l’occasion ce 13/09/2013 d’assister à la pièce au théâtre Aquarium, à une rèprèsentation de la piece.C était la première fois, l’endroit est sympa, une salle semi Pleine, un accueil convivial de la part d’Ahlame et Aouatif. A première vue une petite scène ou’ sont exposées une infinité de culottes. J’ai essayé de découvrir s’il y a une différence entre elles pour essayer de comprendre. Mais vainement. A 20h la pièce commence, la petite salle était pleine. J’ai beaucoup apprécié L’audace du thème Dialy.Naima a cherché à travers cette pièce à transgresser un tabou .Elle a vulgarisé ce qui était considéré « hchouma » .Le ton adopté démontre un grand courage et une maitrise de soi et du texte . Toutefois, j’ai quelques remarques à faire .Loin de moi est l’idée de critiquer pour critiquer mais j’aime débattre pour construire et non faire des compliments figés. Tout d’abord « le texte de théatre est une machine paresseuse qui exige du lecteur un travail coopératif acharné pour remplir les éspaces du non dit ou de déjà dit resté en blanc (….) ce texte n’est autre q’une machine présupositionnelle « .Ainsi Umberto Eco définit tout texte et pas spécialement le texte de théâtre .Ainsi ,pour moi le texte doit chercher non seulement à choquer le spectateur mais à le pousser à réfléchir ,à l’impliquer dans la pièce pour qu’il réagisse .Donc cette exposition de culottes m’a rappelé une polémique très ancienne : » l’art pour l’art « ou « l’art au service d’une cause « .On n’est plus dans le cadre de la propagande idéologique ,même si le thème le nécessite . La deuxième chose que j’aimerai soulever c’est le rythme de la pièce :les trois personnages incarnent ou interprètent trois situations /cas différents mais je n’ai pas senti cette différence au niveau linguistique ni vestimentaire ni au niveau social pour déduire que le mal est partagé mais différemment .Les trois personnages cherchaient à se délivrer de leur mal au même rythme et avec la même passion .Par ailleurs ,la couleur dominante sur scène est sombre .Certes ,la situation l’impose cependant elle n’est pas aussi chaotique .On ne vit que pour et par l’espoir. .Intégré la pièce dans le cadre de l’humour noir n’est pas une raison valable, a mon avis, pour désespérer et empêcher le spectateur d’espérer des jours meilleurs. Enfin, j’ai l’impression qu’on a trop insisté sur le message à travers le discours, à travers le geste, à travers le décors qu’il a perdu, à mon humble avis, son originalité. On n’est pas dans le cadre de la propagande idéologique .Il est vrai qu’un tel thème ne soit pas déjà soulevé mais le théatre vise à émouvoir. Pour conclure, je tiens à dire que la pièce constitue un pas gigantesque plutôt révolutionnaire dans un climat morose ou’ les intello ont cédé la place au délire .j Je m’incline devant le courage des comédiennes qui ont su dire le non dit. Je félicite Naima Z pour son travail et j’espère qu’on verra autre chose qui s’intégrera dans le même projet. A propos de Dialy « C’est une extraordinaire chose que le thèatre . Des gens comme vous et moi s’assemblent le soir dans une salle pour voir feindre par d’autres des passions qu’eux n’ont pas le droit d’avoir » Voila une citation D’André Gide que j’adore .Le théatre pour moi est une passion .j ‘ai longtemps entendu parler de la pièce de Théâtre Dialy soit a travers les medias ou a travers quelques amis . J’ai eu l’occasion ce 13/09/2013 d’assister à la pièce au théâtre Aquarium, à une rèprèsentation de la piece.C était la première fois, l’endroit est sympa, une salle semi Pleine, un accueil convivial de la part d’Ahlame et Aouatif. A première vue une petite scène ou’ sont exposées une infinité de culottes. J’ai essayé de découvrir s’il y a une différence entre elles pour essayer de comprendre. Mais vainement. A 20h la pièce commence, la petite salle était pleine. J’ai beaucoup apprécié L’audace du thème Dialy.Naima a cherché à travers cette pièce à transgresser un tabou .Elle a vulgarisé ce qui était considéré « hchouma » .Le ton adopté démontre un grand courage et une maitrise de soi et du texte . Toutefois, j’ai quelques remarques à faire .Loin de moi est l’idée de critiquer pour critiquer mais j’aime débattre pour construire et non faire des compliments figés. Tout d’abord « le texte de théatre est une machine paresseuse qui exige du lecteur un travail coopératif acharné pour remplir les éspaces du non dit ou de déjà dit resté en blanc (….) ce texte n’est autre q’une machine présupositionnelle « .Ainsi Umberto Eco définit tout texte et pas spécialement le texte de théâtre .Ainsi ,pour moi le texte doit chercher non seulement à choquer le spectateur mais à le pousser à réfléchir ,à l’impliquer dans la pièce pour qu’il réagisse .Donc cette exposition de culottes m’a rappelé une polémique très ancienne : » l’art pour l’art « ou « l’art au service d’une cause « .On n’est plus dans le cadre de la propagande idéologique ,même si le thème le nécessite . La deuxième chose que j’aimerai soulever c’est le rythme de la pièce :les trois personnages incarnent ou interprètent trois situations /cas différents mais je n’ai pas senti cette différence au niveau linguistique ni vestimentaire ni au niveau social pour déduire que le mal est partagé mais différemment .Les trois personnages cherchaient à se délivrer de leur mal au même rythme et avec la même passion .Par ailleurs ,la couleur dominante sur scène est sombre .Certes ,la situation l’impose cependant elle n’est pas aussi chaotique .On ne vit que pour et par l’espoir. .Intégré la pièce dans le cadre de l’humour noir n’est pas une raison valable, a mon avis, pour désespérer et empêcher le spectateur d’espérer des jours meilleurs. Enfin, j’ai l’impression qu’on a trop insisté sur le message à travers le discours, à travers le geste, à travers le décors qu’il a perdu, à mon humble avis, son originalité. On n’est pas dans le cadre de la propagande idéologique .Il est vrai qu’un tel thème ne soit pas déjà soulevé mais le théatre vise à émouvoir. Pour conclure, je tiens à dire que la pièce constitue un pas gigantesque plutôt révolutionnaire dans un climat morose ou’ les intello ont cédé la place au délire .j Je m’incline devant le courage des comédiennes qui ont su dire le non dit. Je félicite Naima Z pour son travail et j’espère qu’on verra autre chose qui s’intégrera dans le même projet. A propos de Dialy « C’est une extraordinaire chose que le thèatre . Des gens comme vous et moi s’assemblent le soir dans une salle pour voir feindre par d’autres des passions qu’eux n’ont pas le droit d’avoir » Voila une citation D’André Gide que j’adore .Le théatre pour moi est une passion .j ‘ai longtemps entendu parler de la pièce de Théâtre Dialy soit a travers les medias ou a travers quelques amis . J’ai eu l’occasion ce 13/09/2013 d’assister à la pièce au théâtre Aquarium, à une rèprèsentation de la piece.C était la première fois, l’endroit est sympa, une salle semi Pleine, un accueil convivial de la part d’Ahlame et Aouatif. A première vue une petite scène ou’ sont exposées une infinité de culottes. J’ai essayé de découvrir s’il y a une différence entre elles pour essayer de comprendre. Mais vainement. A 20h la pièce commence, la petite salle était pleine. J’ai beaucoup apprécié L’audace du thème Dialy.Naima a cherché à travers cette pièce à transgresser un tabou .Elle a vulgarisé ce qui était considéré « hchouma » .Le ton adopté démontre un grand courage et une maitrise de soi et du texte . Toutefois, j’ai quelques remarques à faire .Loin de moi est l’idée de critiquer pour critiquer mais j’aime débattre pour construire et non faire des compliments figés. Tout d’abord « le texte de théatre est une machine paresseuse qui exige du lecteur un travail coopératif acharné pour remplir les éspaces du non dit ou de déjà dit resté en blanc (….) ce texte n’est autre q’une machine présupositionnelle « .Ainsi Umberto Eco définit tout texte et pas spécialement le texte de théâtre .Ainsi ,pour moi le texte doit chercher non seulement à choquer le spectateur mais à le pousser à réfléchir ,à l’impliquer dans la pièce pour qu’il réagisse .Donc cette exposition de culottes m’a rappelé une polémique très ancienne : » l’art pour l’art « ou « l’art au service d’une cause « .On n’est plus dans le cadre de la propagande idéologique ,même si le thème le nécessite . La deuxième chose que j’aimerai soulever c’est le rythme de la pièce :les trois personnages incarnent ou interprètent trois situations /cas différents mais je n’ai pas senti cette différence au niveau linguistique ni vestimentaire ni au niveau social pour déduire que le mal est partagé mais différemment .Les trois personnages cherchaient à se délivrer de leur mal au même rythme et avec la même passion .Par ailleurs ,la couleur dominante sur scène est sombre .Certes ,la situation l’impose cependant elle n’est pas aussi chaotique .On ne vit que pour et par l’espoir. .Intégré la pièce dans le cadre de l’humour noir n’est pas une raison valable, a mon avis, pour désespérer et empêcher le spectateur d’espérer des jours meilleurs. Enfin, j’ai l’impression qu’on a trop insisté sur le message à travers le discours, à travers le geste, à travers le décors qu’il a perdu, à mon humble avis, son originalité. On n’est pas dans le cadre de la propagande idéologique .Il est vrai qu’un tel thème ne soit pas déjà soulevé mais le théatre vise à émouvoir. Pour conclure, je tiens à dire que la pièce constitue un pas gigantesque plutôt révolutionnaire dans un climat morose ou’ les intello ont cédé la place au délire .j Je m’incline devant le courage des comédiennes qui ont su dire le non dit. Je félicite Naima Z pour son travail et j’espère qu’on verra autre chose qui s’intégrera dans le même projet.
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 09:03:55 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015