ATTEINT D’UNE MALADIE APPELE « SUIVI » On le disait alors - TopicsExpress



          

ATTEINT D’UNE MALADIE APPELE « SUIVI » On le disait alors que nous étions encore adolescents, « il ne faut jamais rien refuser aux comoriens puisque de toute façon ils oublieront, en d’autres termes ils sont incapables de faire le suivi jusqu’à une mise en œuvre effective de ce qu’on leur a accordé ». Avec amertume on est tenté de donner raison à ceux qui nous ont collé ce mauvais préjugé. Pour illustrer cette triste réalité les exemples sont nombreux ; autant que chacun de nous pourrait en donner un. Mais il y a des manques de suivi qui font vraiment mal au pays et surtout à sa population et son développement. Prenons les cas assez récents que constituent la visite du Président tanzanien dans notre pays, les conférences des donateurs qui ont eu lieu à Maurice ou à Doha ou la fondation Fatma. Des occasions porteuses pour le pays, sa population et son développement. Le président tanzaniens KIKWETE n’avait-il pas bel et bien déclaré dans son allocution au palais du peuple de Hamraba que fini le paiement des visas pour les comoriens en visite à Tanzanie ? Depuis ce jour-là combien de comorien en combien de fois se sont rendu en Tanzanie moyennant le paiement d’un visa à 50 dollard ? Essayer de faire un petit calcul vous comprendrez combien la complaisance et la négligence de nos responsable nuis aux intérêts économiques de cette couche de la population qui sont tenu malgré eux de se rendre dans ce pays pour des raisons de santé dont la solution ne se trouve malheureusement pas dans notre pays ou au petit commerçant informelle qui se bat pour nourrir les bouches de ses petits. Vous comprendrez que ce n’est pas le président tanzaniens à qui on n’a pas demandé ce faveur mais qui a bien voulu l’octroyer volontairement qui fait que le comorien de base paie encore ce visas. C’est encore une fois notre négligence et notre manque de sérieux qui nous tuent. Quant aux conférences des donateurs dont le but était de promouvoir le développement du pays, les faits sont là. Les participant ont bien voulu et continue de bien vouloir nous aider à sortir de ce gouffre mais hélas on dirait que le syndrome de non suivi fait encore et toujours rage. Je ne reviendrai pas sur beaucoup de faits puisque je serai tenté de remplir des pages et des pages qui lasseraient à la lecture. Je me tiens à la seule conférence de Doha ou j’ai eu l’occasion de participer et d’entendre au jour de la clôture le Vice-Ministre des affaires étrangères Qatari alors président de la séance dire aux généreux participants, je cite « Ne vous prononcer pas pour quelque chose dont vous n’êtes pas sure de concrétiser car le Qatar honorera votre engagement aux Comores et considèrera le montant prononcé comme dette à son compte auprès de votre pays ou organisation. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est réellement passé, et je me mets aux coté du petit comorien pour demander à qui veut bien me répondre la raison pour laquelle les travaux initiés vers la fin du régime précédent de son Excellence AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI sur financement du don de la fondation Fatma ont arrêté ? les comoriens ne comprennent pas pourquoi une société comme HSS a déployé des moyens colossaux pour s’installer dans notre pays, à voir le village qu’il a construit sur le sites de l’ancien aéroport de Moroni-Iconi, l’unité de concassage et la centrale à béton et les équipements connexes, les nombreux engins de BTP flambant neufs a interrompu ses activités. Alors qu’il ne s’agissait pas de promesse mais de la réalité que nous voyons. Le chantier du port touristique et commercial avait pourtant connu une avancée non négligeable. Le terrassement sur le site de Hahaya destiné à la construction de l’hôpital de référence qui aurait pu empêcher nos malades de partir à l’extérieur pour nécessité de se faire soigner avait pourtant eu lieu. Nous avons droit de savoir pourquoi les autorités compétentes ne se sont jamais exprimées sur le sujet et pourquoi n’ont-ils jamais encouragé ces chantiers. On comprend pourquoi les autres projets tel que les ports de rapprochement des îles ou le chantier de l’aéroport de Fomboni à Mohéli n’ont pas vu le jour. De grâce ne continuons pas à imputer la faute aux autres ? Encore une fois, force est de constater que voici près de 3 ans les fruits de la conférence peinent à arriver à son destinataire le pays et sa population. Va-t-on nous dire que la faute est aux donateurs « arabes » qui ne sont pas sérieux comme on l’entend souvent alors que ça marche pour d’autre pays et d’autre cas ou allons-nous mettre en cause notre incapacité à rendre service à notre pays et à son peuple ? N’empêche que le pays possède des potentialités je dirais énorme mais tant que le clientélisme reste le maitre mot qui gouverne les pratiques de sa gestion , le changement sera encore loin. HADJI MOHAMED ALI Ingénieur des Travaux Publics
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 05:52:17 +0000

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