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AVANT LANNIVERSAIRE DES 15 ANS DU DECES DE SON PERE Le fils de Djeny Kobina explose: «Le RDR est devenu un club damis» • «Il y a une gestion clanique et tribal du pouvoir» Demain samedi 19 octobre 2013 marque le 15è anniversaire du décès de feu Djény Kobena, membre fondateur du Rassemblement des républicains (RDR). A la veille de cette date historique, Franck Djény, son fils, nous a accordé cet entretien dans lequel il dénonce linjustice dont sa famille et lui sont victimes, avant dinterpeller les militants de son parti sur la gestion du RDR. En tant que fils cadet de Djeny Kobina, membre fondateur du Rdr, quel regard jetez-vous sur le parcours de son parti, 15 ans après son décès ? Je souhaiterais que tous les militants et sympathisants du Rdr et l’ensemble des Ivoiriens épris de démocratie aient une pensée pieuse pour Djeny Kobina et pour l’ensemble des martyrs qui ont tracé les sillons de la victoire des républicains lors des joutes électorales de novembre 2010 et ne sont malheureusement pas des nôtres aujourd’hui. J’ai une pensée particulière pour les militants d’Abobo. Pour en revenir à votre question, je crois qu’il faut distinguer deux périodes caractéristiques de la grande marche du Rdr vers le sommet. D’une part, la période 27 sept 1994-11 avril 2011 qui a consacré un combat âpre articulé autour de convictions fortes et de valeurs républicaines prônées par Djeny Kobina et par l’actuel président Alassane Ouattara. Et d’autre part, la période allant du 11 avril 2011 à nos jours, ou toutes les convictions et valeurs consignées dans le programme ‘’vivre ensemble’’ se sont évanouies comme par enchantement sur l’autel des intérêts des membres du club des amis du Rdr. Le constat est amer, au prisme de la réalité de tout juste un peu plus de 2 ans de gestion du pouvoir d’Etat, ce parti sombre dans l’immobilisme, le clientélisme, le népotisme. Le Rdr est devenu un club d’amis, gouverné par la logique des ‘’atalakous’’ (laudation, ndlr), des parrains, des bons petits, des clans et que sais-je. Bref, une coquille vide à relent tribaliste.Ce parti a atteint son apogée au plan de l’analyse politique et de la réflexion stratégique, il doit être rénové. Djeny Kobina n’a jamais créé le Rdr pour faire l’apologie des clans, il doit actuellement se retourner dans sa tombe tant les valeurs qu’il a prônées sont bafouées par la Direction du club des amis du Rdr. C’est surréaliste ! Voilà un pays en chantier, où le président ne ménage aucun effort en termes de voyage pour trouver les ressources nécessaires au financement des dépenses publiques qui vont à terme avoir une incidence positive sur la croissance et la consommation, notamment le panier de la ménagère. On appelle cela la politique économique où on attend un retour à terme sur les investissements réalisés, ce qui est différent de la politique budgétaire ou on privilégie le financement de la dette publique ou l’augmentation des salaires afin de doper la consommation. Mais question : Savez-vous le préjudice financier causé par les embouteillages ou le préjudice financier causé par des routes délabrées qui empêchent l’acheminement des marchandises sur les lieux de vente ? On ne prend pas la peine de l’expliquer à la population. Paradoxalement, la côte de popularité du parti qui l’a porté au pouvoir est au plus bas. Et tout le monde s’est extraordinairement terré dans un mutisme. Avez-vous réalisé un sondage pour le savoir? Demandez à Amadou Soumahoro de diligenter un sondage sur l’audience nationale du Rdr, il sera surpris. On préfère diriger toutes les énergies sur la guerre des tranchées au Pdci. On ne fait plus de politique dans ce club. J’ai assisté, confondu dans la foule, à plusieurs meetings de candidats Rdr pendant les municipales, où le candidat crie ADO puissanci et des militants, conditionnés à souhait, répondent en cœur amagny dé. Le président Ouattara a besoin d’électeurs, pas de militants. Nous allons à une élection présidentielle, le contexte a changé, les comportements et les mentalités doivent changer. Je vais adresser un courrier au Secrétaire général du Rdr portant proposition de rénovation du club des amis du Rdr, notamment la rénovation de ses instances dirigeantes. Je n’assisterais pas à la destruction de l’œuvre de Djeny Kobina. Au niveau des structures de jeunesse, c’est la bérézina. Au niveau de la base, c’est la bérézina. Au niveau de la direction, les maîtres mots, sont l’arrogance et la condescendance par rapport à la fonction qu’on occupe. Vous parlez de club des amis du Rdr, pouvez-vous être plus explicite? Les Ivoiriens ne doivent plus faire d’amalgame, le Rdr a une gestion familiale et clanique. Pour être promu ou nommé à un poste de responsabilité, mon frère n’est plus celui qui répand ma parole comme nous l’a enseigné la Bible, mon frère doit venir du même village que moi, parler le même dialecte, avoir donc fondamentalement les mêmes origines. On appelle cela le tribalisme fondamental ou le sectarisme. Étendre le comportement d’un club d’amis à l’ensemble de personnes originaires du nord de ce pays qui sont de braves gens, pour la plupart sympathisants du parti créé par Djeny Kobina, c’est faire un amalgame. Je suis étonné que ce monsieur n’ait, à ce jour, pas été encore décoré par Mme Henriette Diabaté, tant l’exploit qu’il a réalisé est historique. Il a réussi, en un peu plus de deux ans, à faire du RDR une vitrine. Mme Diabaté est une des intellectuelles les plus émérites de ce pays. En acceptant de recevoir de Mme Djeny, lors d’une cérémonie mémorable, je crois qu’elle n’a pas mesuré la responsabilité historique qu’elle aurait à assumer. Nous ferons une nation prospère de nos mosaïques ethniques, c’est bien ce qui est écrit dans l’hymne des républicains rédigé par Mme Diabaté, 2eme secrétaire général du Rdr. Nos pères ont conquis la liberté, nous laissant un précieux héritage qu’il faut sans relâche consolider. Question : Mme Diabaté, est ce qu’on consolide un héritage en érigeant le tribalisme fondamental en mode de gestion des hommes, en bafouant la mémoire du fondateur, en galvaudant ses idéaux, en humiliant sa descendance ? Ne pensez-vous pas que c’est un peu tôt de parler de rénovation? Le Rdr n’est au pouvoir que depuis un peu plus de deux ans. Vous semblez oublier aussi qu’en son temps, votre père avait essayé sans succès de rénover le Pdci. Croyez-vous pouvoir rénover votre parti? Vous dites bien en son temps. Borloo Jeans-Louis avait déclaré, si l’UMP avait opéré un virement social deux ans avant les présidentielles en France, Nicolas Sarkozy n’aurait pas perdu l’élection présidentielle. Le contexte n’est pas exactement le même en Côte dIvoire, mais on peut s’en inspirer pour que l’élection du président Alassane Ouattara ne souffre d’aucune contestation. Le parti, à l’instar de ses dirigeants sombre, dans un profond coma car la direction du club des amis du Rdr n’a tiré aucun enseignement du passé, notamment des mille péripéties qui ont jalonné la grande marche du RDR créé par Djeny Kobina. Les maux qui minent la secte participent principalement du dénigrement systématique des valeurs prônées par le fondateur, la falsification de l’histoire de ce parti et de l’introduction du sectarisme qui est une version évoluée du tribalisme. Conséquence, le club des amis du Rdr n’a plus son destin en main, il est assimilable à un condamné qui attend proscrit que le Pdci prononce la sentence. C’est cela la réalité du Rdr, version Amadou Soumahoro, un parti suspendu à une corde portant convention du Pdci. Nous sommes en politique, un accord tacite ne doit pas faire oublier la nécessité d’élargir sa base électorale. Vous disiez que le RDR prépare sa chute. Et pourtant, son président, le chef de lEtat a ouvert de grands chantiers. Cela ne devrait-il pas jouer en sa faveur? Djeny Kobina disait qu’il n’y a pas de vents favorables pour celui qui ne sait d’où il vient et où il va. Cela signifie qu’en politique, l’histoire est avant tout un enseignement. Lorsque le président Bédié arrivait au pouvoir en 1993, l’une des premières décisions qu’il a prises sous l’instigation de ses suiveurs, a été la suppression de la pensée du jour qui était un des ferments de L’Houphouétisme. Nous avons eu ensuite la création du Cercle National Bédié, la destruction et reconstruction de la maison de Houphouët-Boigny, le livre les chemins de ma vie et la cerise sur le gâteau, le développement du concept de l’Ivoirité. J’ai encore en mémoire, une parole forte du député de Sassandra de l’époque qui avait déclaré faisant référence aux étrangers vivant en Côte dIvoire «Houphouët était le père des Africains, Bédié sera le père des Ivoiriens ». La suite on la connaît, le Pdci ne s’en est véritablement jamais remis et est revenu à ces valeurs originelles, lHouphouétisme. Je précise que je ne suis pas en train de faire le procès du PDCI, encore moins du président Bédié pour qui j’ai le plus grand respect. Le RDR accède au pouvoir en avril 2011 et sous la même instigation des suiveurs, on a le bafouement des idéaux Djeny Kobina. La falsification de l’histoire de ce parti qui a atteint son apogée lors de l’organisation de la cérémonie d’investiture du président Alassane Ouattara, la dédicace du livre Alassane Ouattara: une vie singulière et la cerise sur le gâteau, le développement du concept du rattrapage fondée essentiellement sur le tribalisme fondamentale dans un contexte de réconciliation nationale. Vous le dites sans émotion en souriant, comme si cela ne vous affectait pas? Cela m’a affecté jusqu’à ma dernière rencontre avec le président Alassane Ouattara, il y a un mois de cela, qui m’a demandé d’être plus tolérant envers ses collaborateurs. Ce que voulait m’expliquer le président, c’est qu’on ne tire pas sur le dernier de la classe (…). Souvenez vous des humiliations subies par Djeny Kobina, notamment la spoliation de sa nationalité par M Bombet, qui était à une époque son ami, et qui a été le premier à arriver très affecté à la maison après l’annonce de son décès. Souvenez-vous de toutes humiliations subies par le président Alassane Ouattara, dont à mon sens, le point culminant a été la violation de la dépouille mortelle de sa mère, paix à son âme. Résultat, il est aujourd’hui président de la République. Au prisme de l’adversité, sa foi en la justesse de son combat s’est forgée. Il faut donc en politique capitaliser sur les coups que l’on reçoit. Ma foi est donc inébranlable en l’urgence de rénover ce parti et de réhabiliter l’œuvre de Djeny Kobina par le vote démocratique. Vous êtes très dur contre le RDR, notamment Amadou Soumahoro et Mme Dagri Diabaté. Que leur reprochez-vous? Effectivement, je l’ai été par le passé mais je ne suis plus le même aujourd’hui car ces gens ont vraiment besoin de délivrance tant les actes qu’ils posent dépassent l’entendement. J’ai même de la peine pour eux car, par le passé, ils étaient des modèles pour nous, les grenadiers voltigeurs. La veille de l’investiture, le quotidien du Pdci avait titré : la famille Djény oubliée et mieux, le quotidien Nord-Sud avait titré deux jours avant : Djeny Kobina : le grand absent. Donc les actes ont été prémédités. Choisir le jour du couronnement de l’œuvre de toute une vie de son mari pour humilier la veuve de Djeny Kobina en la laissant assise pendant 10 heures dans un fauteuil à l’hôtel président dans lattente d’une chambre qu’elle n’a pas eue ! Vous trouvez normal que le directeur de cabinet de la présidence se permette de rabrouer publiquement Mme Djény le jour de l’investiture et que Mme Anne Oulotto se mette au diapason en insultant publiquement ma sœur Patricia dans le hall de l’hôtel président. Vous trouvez normal que Mme Diabaté n’ai eu la moindre pensée, le moindre remerciement pour Djény Kobina lors de la cérémonie d’investiture. Vous trouvez normal que la génitrice de Djeny Kobina meure dans l’indifférence la plus totale le 13 août 2011 alors que Amadou Gon et Amadou Soumahoro ont été informés et que les militants ne lont pas été ? Personne ne s’est déplacé ne serait ce que pour souhaiter ses condoléances à la famille éplorée. Les mêmes personnes qui ont accusé le président BEDIE d’avoir falsifié l’histoire du Pdci à travers les chemins de ma vie, sont les mêmes personnes qui ont applaudi lors de la dédicace du livre du ministre Cisse Bacongo qui a délibérément falsifié l’histoire du Rdr dans son livre « Alassane Ouattara, une vie singulière » en présentant Mme Diabaté comme la fondatrice du RDR. C’est aussi cela la politique sous nos tropiques, il n’y a plus de dimension humaine. (…) Votre coup de gueule contre votre parti nest-il pas dû au fait que vous et votre famille naviez rien reçu? Vous parlez de fruits de quelle lutte ? Pour votre gouverne, l’un des touts premiers à avoir perdu son poste pour le Rdr, c’est Djény Kobina. Feu Guédé Guina a son neveu qui a été nommé ministre en récompense de son combat au Rdr. Mais avez-vous vu un seul Djény ruer dans les brancards réclamer un poste de ministre en récompense de l’œuvre de son père ? Yapobi Désiré, frère cadet de madame Djeny travaille-t-il ? Le mari de ma sœur Patricia travaille-t-il ? Mme Djeny travaille-telle ? Non, elle est trop vieille pour travailler. En revanche, on a besoin de la vigueur de la jeunesse (?) de Mme Henriette Dagri Dabiaté pour faire de la Côte dIvoire, un pays émergent d’ici 2020. Ma sœur Patricia est-elle directrice de société ou ministre ? Les postes, les micros et les caméras n’ont jamais anobli qui que ce soit car ça n’a jamais traduit la valeur intrinsèque de l’homme. M. Badobré Pierre, membre fondateur du Rdr est en train de s’éteindre dans la douleur depuis 13 ans en France et cela, dans l’indifférence la plus totale. Je ne permettrai pas que des gens dont la seule véritable qualité est l’opportunisme se permettent de salir impunément la mémoire de Djeny Kobina. C’est de cela qu’il s’agit. Il faut rendre à Djeny Kobina ce qui est à Djény Kobina et à Dieu ce qui est à Dieu. Pour ce qui est des postes, soyez patients, le temps ou la famille Djeny sera traitée par le club des amis du RDR à la même enseigne que la famille de Bédié ou la famille de Soro, n’est pas loin. Vous voulez faire bouger les choses. Et si vous ny parvenez pas, que ferez-vous? Avez-vous les moyens de votre politique? Bonne question. En la matière, tous les présidents de comités de base et les secrétaires généraux de section, bref, tous les individus habilités à voter pourront passer à la caisse. Je fais donc un clin d’œil à la grande sœur Sogona Bamba, qui disait récemment qu’on voulait des militants au Rdr et non des moutons de panurge. Le mouton de panurge reçoit en général juste de quoi ne pas mourir de faim, la veille d’un vote pour mieux être dégusté le lendemain, une fois les consignes de vote respectées. J’aurais une adresse particulière à l’endroit de tous les votants lors d’un meeting que j’animerai ce 19 octobre en face de la stèle de Djeny Kobina pour annoncer la naissance de la rénovation du club des amis du Rdr. Je leur expliquerai que le jour le plus long pour le politicien, c’est le jour du vote. C’est pendant cet instant ultime quil n’a plus son destin en main, il n’a plus la réalité du pouvoir. C’est là qu’il réalise qu’il y a un prix à payer pour l’arrogance et la condescendance dont il a fait preuve dans la fonction qu’il occupait. C’est cela la démocratie. A ce moment ultime, vous n’avez que deux juges, Dieu et votre conscience. Si nous sommes battus, je serai le premier à féliciter le secrétaire général par intérim du club des amis du Rdr et à reconnaître qu’il a une meilleure lecture de l’environnement politique républicain que moi. Je ne serais pas un mauvais perdant. Djeny Kobina aura mené le bon combat à travers la mauvaise formation politique. Personnellement, j’en tirerais les conséquences. Pour ce qui est des moyens, il faut savoir qu’en politique, l’argent sert avant tout à démultiplier le discours ou le message que l’on veut faire passer à travers différents canaux médias. Si le message est fédérateur, les moyens suivront. Nous pouvons ouvrir un compte et demander à chaque Ivoirien qui abonde dans le sens de la réhabilitation des valeurs prônées par Djeny Kobina de donner délibérément sa participation. Avez-vous des gens en qui vous croyez? Effectivement, par exemple, s’il n’était pas un tel niveau de responsabilité, notamment un devoir de solidarité envers le gouvernement, j’aurais demandé à l’actuel président de l’Assemblée nationale de soutenir le mouvement. J’ai travaillé avec lui en 2000 durant quelques mois, il est jeune, il a un leadership naturel, il a fait preuve d’une grande maturité politique lorsqu’il était Premier ministre car ce n’était pas facile d’amener les Refondateurs aux élections. Il est courageux et il a assumé ses actes à travers son livre Pourquoi je suis devenu rebelle. Il n’a pas la mémoire sélective et sait se montrer reconnaissant envers ceux qui se sont battus pour lui aux heures chaudes de son combat. Le Maire d’Adjamé est quelqu’un pour qui j’ai énormément de respect et la grande sœur, l’honorable Sogona Bamba, qui est un modèle d’intégrité et de probité. Je ne suis pas un assoiffé de pouvoir et toutes les personnes qui pensent avoir les qualités requises pour occuper un poste de responsabilité dans le top management du parti au titre des rénovateurs, sont les bienvenues. Je suis atteint de la limite d’âge, je ne briguerai pas le poste de président des jeunes de mon parti, au nom des accords de Marcoussis. Si on parlait de l’actualité socio-politique, notamment lélection du président Bédié, la mise en liberté des prisonniers politiques... L’élection du président Bédié que je félicite au passage avec un taux de quasiment 94% peut paraître surprenante, mais elle correspond à mon sens à la réalité du Pdci qui est aujourd’hui circonscrite autour d’un homme fort de près de soixante ans d’expérience professionnelle et politique. Je n’ai pas de commentaire particulier à partir du moment où le vote a été démocratique à travers un congrès. Pour ce qui est de la mise ou non en liberté des prisonniers politiques, je dirais que le président Alassane Ouattara a fondamentalement trois défis majeurs à relever. Il sagit de la réconciliation, la sécurité et le développement. De mon humble avis, les Ivoiriens se parlent, boivent et mangent ensemble dans les maquis et vont danser ensemble le soir dans les boites de nuit. Ce qui m’inquiète, c’est la teneur du discours des leaders des différentes formations politiques. Les Ivoiriens ne doivent pas être l’otage des positions prises par les leaders car les intérêts du leader et du citoyen lambda ne convergent pas toujours. Au nom de quel principe juridique, Amadou Soumahoro se permet d’affirmer que Affi Nguessan serait arrêté s’il continu de prôner un discours guerrier ? Est-il procureur de la République ? D’autre part, Affi Nguessan sait très bien que nous sortons d’une effroyable crise avec près de 3000 morts de part et d’autre. Rappelez vous de ces phrases assassines, on gagne ou on gagne, la mort vaut mieux que la honte. Ayons un peu de respect pour ces personnes qui sont mortes à cause de notre attitude. Interview réalisée par JMK Ahoussou
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 18:05:00 +0000

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