Actualité oblige, ce dernier est revenu d’emblée sur le black-out et la communication parcimonieuse et ubuesque qui ont marqué l’état de santé du chef de l’Etat. Il fera remarquer que la volonté et l’entêtement du pouvoir algérien à vouloir imposer l’idée, près de trois mois durant, que le chef de l’Etat -visiblement ramolli et incapable de décider par son libre arbitre- assume régulièrement, convenablement et à distance ses missions constitutionnelles vise pernicieusement à évacuer du débat national une réalité, autrement plus palpable et dérangeante, liée à la complexité et à la nature du système politique algérien. "Tentaculaire et opaque dans ses traits dominants, le processus de la décision n’épouse pas le circuit institutionnel formel", dira fermement Me Saheb et d’enchainer que "dans une Algérie en panne de développement et d’imagination, dont le système est à l’origine fondé sur la violence, le clientélisme, la rente et miné par la lutte d’influence et de clans, il est difficile d’admettre que l’absence, l’inactivité ou la paralysie du seul président soit la seule cause du désastre économique et de l’impasse politique actuelle".
Posted on: Sun, 21 Jul 2013 18:16:11 +0000
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