Boulevard Voltaire a un an ! Boulevard Voltaire fête sa - TopicsExpress



          

Boulevard Voltaire a un an ! Boulevard Voltaire fête sa première année. C’est le 1er octobre 2012 que Robert Ménard et moi-même lancions ce nouveau site, placé sous l’invocation du plus insolent, du plus clair et du plus spirituel de nos grand écrivains, comme on lance à la mer une bouteille et son message, un message de défi et d’espoir. Sans argent, sans appuis, sans sponsors, sans mécènes – c’est la contrepartie et la rançon de notre totale liberté –, le pari n’était pas gagné d’avance. Il est aujourd’hui largement tenu. Nos chers confrères n’y sont pour rien. Ignoré – je n’irai pas jusqu’à dire « boycotté », encore que… — par la quasi-totalité des médias, le dernier-né de la presse française n’a guère eu droit de leur part qu’à quelques échos assassins, et aux habituelles accusations infamantes dont les chiens de garde et les policiers de la pensée saluent les rares caravanes porteuses de denrées politiquement incorrectes. Le succès n’en est pas moins au rendez-vous. Ce succès ne doit rien à personne – je veux dire à aucune aide ou intervention extérieure. En revanche, nous en sommes redevables aux dizaines de contributeurs – professionnels ou non – qui nous ont honorés de leur collaboration, et particulièrement au petit noyau de ceux dont les signatures vous sont désormais familières, à la diversité, à l’originalité, à la pertinence et bien souvent à l’impertinence de leurs textes, à la qualité et à l’inventivité de nos illustrations. Et nous remercions les dizaines de milliers de lecteurs qui, s’informant et se recrutant les uns les autres, par le simple jeu du bouche-à-oreille et du téléphone français, aussi efficace que le téléphone arabe, ont justifié notre entreprise et sanctionné notre démarche. Les chiffres parlent, et ils sont éloquents. En un an, Boulevard Voltaire a publié 3.000 éditoriaux, dus à la plume de près de 300 auteurs. Notre site a accueilli 3.400.000 « visiteurs uniques » (ce qui signifie que 3.400.000 personnes différentes lui ont rendu visite au moins une fois). 28.500.000 pages ont été lues. Plus de 25.000 internautes se sont inscrits comme nos « fans » (qu’on nous pardonne ce vocable anglo-saxon) sur le réseau Facebook. Chaque jour, vous êtes désormais entre 30.000 et 60.000 à passer un moment, ou davantage, sur notre site. L’abondance, la vivacité, souvent la véhémence de votre courrier témoignent avec force de votre intérêt, de votre attachement, de votre fidélité à ce site qui ne ressemble à aucun autre, et qui est devenu le lieu d’un dialogue permanent entre vous et nous. Nous avions pris l’engagement, et nous l’avons respecté autant qu’il était en nous, de donner la parole à tous, et donc aussi bien à ceux à qui elle est refusée, de laisser s’exprimer toutes les idées, et donc aussi bien celles que nous ne partageons pas. Prudents, sectaires, plus soucieux de leur réputation ou de leur carrière que du pluralisme supposé être la marque de notre démocratie, certains en ont pris prétexte pour nous refuser leur considération et leur participation, et certains de nos fidèles, symétriquement, ne souhaitent lire et n’admettent que ce qui reflète leurs propres opinions. Ce n’est pas ainsi que l’on élargit son esprit et que l’on enrichit le débat. Qu’il soit bien entendu que notre ambition demeure intacte, comme au premier jour, de faire de Boulevard Voltaire un lieu de rencontre, un espace de liberté. Dans ce pays où ne cesse de se réduire le périmètre de ce qu’il est permis de penser et de dire, où la loi et les tribunaux sont invités à assigner des limites de plus en plus étroites à la liberté d’expression, à censurer, à réprimer, à condamner, nous devons être d’autant plus attentifs à ne pas succomber à la tentation de l’intolérance, à ne pas devenir, comme tant d’autres, des rhinocéros, à porter haut l’étendard de la liberté. Nous avons l’esprit critique, nous n’avons pas (pas encore) atteint la taille critique. Nous n’avons pas (pas encore) les moyens de réaliser et de vous offrir le journal (ou l’équivalent numérique du journal), riche, divers, complet, dont nous rêvons et dont nous caressons le projet. Dans les tout prochains jours, nous vous proposerons une nouvelle maquette, plus élégante, plus lisible, plus souple, et nous comptons bien que dans un an d’ici, vous serez plus nombreux encore à nous faire confiance. Dès à présent, merci de votre fidélité. Hollande, c’est une impasse. Voltaire, c’est un boulevard ! ...
Posted on: Tue, 01 Oct 2013 06:30:25 +0000

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