Christian Loth élu à la présidence du RC Strasbourg, un comité - TopicsExpress



          

Christian Loth élu à la présidence du RC Strasbourg, un comité de 18 membres dont six nouveaux, le duo, ou plutôt le quatuor d’entraîneurs présentant un projet riche et ambitieux, plus encore pour le club dans son ensemble que pour l’équipe de Fédérale 2, déjà dix recrues actées : ce fut bien plus qu’une assemblée générale, jusque tard jeudi soir, au golf de La Wantzenau. Christian Loth a largement contribué à sauver le club, alors au bord du gouffre financier, en novembre dernier. Depuis, il s’est « déchiré » au côté de Jean-Luc Dubois pour poser les fondations de la reconstruction. Il a entre-temps pu mesurer l’ampleur et la signification de la tâche, donc de celle accomplie par son désormais prédécesseur depuis plusieurs décennies. Émotion, passion, conviction Son émotion fut palpable au moment de rendre hommage à Jean-Luc Dubois, de le remercier de poursuivre l’aventure au sein du nouveau comité et de prendre officiellement les rênes du club. Et quand ça vous prend au cœur, aux tripes, ça vous change un homme. Tout au long de la soirée, Christian Loth, le taiseux, celui qui estime lui-même ne pas être un homme de discours, a séduit et transporté tout son auditoire à travers une logique volontariste, déclinée avec passion et conviction. En phase avec le nouveau staff, il veut faire de Strasbourg LA place forte de l’ovalie dans le Nord-Est du pays. Celle qui saura maintenir et former les jeunes dans la région et en attirera d’autres. Celle qui un jour fera venir les partenaires d’elle-même, sans parler des milliers de spectateurs. Encore des grands mots ? Comme il y a trois ans, à l’époque du fameux effet de style « 2014, Top 14 », forcément raillé depuis ? Certes oui, mais des grands mots adossés à un projet qui fixe un cap. « Rien n’est en route, reconnaît le néo-président. On exprime une volonté. Ce qui est important, c’est de donner une direction, de dire, voilà ce qu’on a envie de faire, et d’utiliser l’argent à bon escient, non pas en pour payer des joueurs de l’autre bout du monde. » Un centre de formation Le cap, ou plutôt le procédé escompté, Julien Chastanet et Benjamin Schaub, à la tête du staff, l’ont exposé. Sur un mode technocratique dans un premier temps, à partir de données chiffrées, puis avec verve lorsqu’il s’est agi d’aborder le terrain. En substance, selon Julien Chastanet, manager sportif, entraîneur général, en charge de la formation et de la structuration du club, dans et autour de la 7e ville de France, se trouvent inévitablement les envies et les compétences nécessaires pour gonfler les effectifs, tant au niveau joueurs qu’éducateurs. Un socle épaissi indispensable pour grandir. À partir de là, Benjamin Schaub, directeur sportif, entraîneur des avants, en charge du développement et du perfectionnement, évoque la création d’un centre de pré-formation pour les -15 ans et -17 ans, puis de formation pour les -19 à -23 ans. Excepté Paris, ce serait unique dans la moitié Nord du pays et constituerait effectivement un atout, au pouvoir d’attraction considérable. En attendant, c’est à la vitrine, à l’équipe de Fédérale 2 de redorer le blason, de redonner de la crédibilité au RCS. À travers son comportement et ses résultats. « Redonner du plaisir » Avec pour objectif de « redonner du plaisir », Benjamin Schaub fait référence à « un jeu attractif, fait de mouvement, de déplacement du ballon, de prise d’intervalles, avec utilisation de toute la largeur du terrain pour être dangereux partout ». Toutes les équipes du club seront censées suivre le mouvement, afin d’instaurer une identité de jeu, propre à Strasbourg. Sportivement, « le RCS n’entend pas faire de la figuration en Fédérale 2 », dixit le président, d’où un recrutement conséquent (voir ci-contre) et toujours en cours, pour accompagner la dizaine d’anciens restés au bercail dans le sillage des Tisané, Bronquard, Machu, Bonjean, et de la douzaine de jeunes sur laquelle le club table résolument. De même, le RCS s’appuiera sur un staff étoffé comme jamais et aux rôles clairement définis, à court et plus long termes. Outre Chastanet et Schaub, voici Gourrier et Tissot. Marc Gourrier, entraînera les trois-quarts et sera responsable du développement des effectifs chez les jeunes. Bertrand Tissot assurera la préparation physique, après avoir occupé ces fonctions auprès des pôles espoir judo et VTT à Besançon, où il a façonné également la forme des handballeuses, au sein de l’élite. Ces quatre-là se sont connus au gré de leurs pérégrinations bourguignonnes et s’entendent comme larrons en foire. Ils ont foi en leur projet. Le mode d’emploi est défini. Rendez-vous mercredi 31 juillet, à l’heure de la reprise, pour commencer à le mettre en pratique.
Posted on: Sat, 08 Jun 2013 06:15:16 +0000

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