Complot du FFS, tentative d’un printemps arabe en Algérie et - TopicsExpress



          

Complot du FFS, tentative d’un printemps arabe en Algérie et crise de la LADDH Les vérités de Zehouane Lourd était le réquisitoire de maître Hocine Zehouane, président d’une des ailes de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) contre le Front des forces socialistes (FFS). Ce dernier est accusé ouvertement de vouloir s’accaparer de la ligue, l’instrumentaliser à des fins et desseins politiques. Ce qui est contraire aux principes et à la philosophie des droits de l’homme. Lors d’une conférence de presse tenue, hier, au siège de son organisation à Alger, maître Zehouane, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger le FFS. « Après le deuxième congrès de la ligue en 2005, alors que l’organisation traversait une crise sans précédent, Ali Yahia Abdenour, alors président d’honneur, a écrit à Hocine Aït Ahmed lui expliquant que la LADDH pourrait être utilisée comme moyen de pression pour arriver au pouvoir », a lâché sans ambages le conférencier. Les accusations sont graves. Maître Zehouane raconte comment depuis 2005, le FFS a voulu, coûte que coûte, contrôler cette organisation, en commençant par infiltrer toutes ses instances. C’est lors du congrès tenu à Boumerdes, lorsqu’il succédera à Ali Yahia Abdenour que les militants du ce parti politique reçoivent des ordres pour s’emparer de la ligue. « Le jour du congrès, nous nous sommes retrouvés au milieu d’un complot fomenté par une formation politique visant à mettre la main sur la LADDH. Cette formation politique n’est autre que le FFS », se rappelle Zehouane, expliquant que l’actuel premier secrétaire du parti, Ahmed Betatache, à l’époque simple militant de la ligue avait reçu des ordres. « Si vous ne contrôlez pas, cassez », a-t-on ordonné à Betatache. Le complot du FFS pour s’emparer de la LADDH C’est ainsi que le 2e congrès de la ligue s’est terminé dans la confusion totale, après que les militants du FFS eurent échoué à imposer leur candidat à la présidence qui n’était autre que Mustapha Bouchachi. Ces derniers quitteront la salle avant la fin des travaux. Pourtant, le parti parviendra quand même à s’emparer plus tard de la ligue. Le conférencier se rappelle qu’après le congrès, il avait demandé « un délai de deux ans pour réorganiser la maison et passer le témoin ». Chose qui ne sera pas respectée par les « conspirateurs ». « une année à peine passée, alors que je me trouvais au Portugal, les membres du Comité directeur issus du FFS ont fomenté un autre complot visant à m’éjecter », dit-il. Au sein de ce comité, siégeait Kamel Daoud, Nouredine Benissad, Mustapha Bouchachi, Moumen Khellil, Redouane Boudjemaâ et Hafidh Aït Ahmed qui étaient tous des cadres du FFS. Redouane Boudjemaâ, alors chargé des finances, dépose sa démission qui sera aussitôt acceptée par Zehouane qui lui demandera de présenter son bilan. Ce ne sera pas fait car, « 4 heures après avoir signé la démission du chargé des finances, explique le conférencier, je reçois un fax chez moi, provenant de Constantine, où 11 membres du comité directeur demandent ma démission ». « Ma conviction est que cet écrit est inspiré par maître Ali Yahia Abdennour », accuse Hocine Zehouane. Pis encore, des lettres de menaces lui parviendront par la suite. Ces lettres ont été écrites, confirme-t-il, par Hafidh Aït Ahmed et Moumen Khellil. Aussi, selon le conférencier qui dit assumer tous ses dires et qu’il compte éditer avec des preuves dans un livre blanc sur les droits de l’homme en Algérie, certains journaux de l’époque, notamment El-Watan, El-Khabar et Liberté mais aussi les services de renseignement avaient contribué à encenser le hold-up de Bouchachi en Novembre 2007. Quand le FFS et Malaoui complotent avec la FIDH un printemps arabe en Algérie Abordant la crise actuelle qui secoue l’organisation des droits de l’homme, aile Noureddine Benissad, où des membres de la direction sont montés pour destituer leur président qu’ils accusent de mauvaise gestion, le président de la LADDH (aile non reconnue par la justice), ira plus loin en indiquant que tout cela entre dans un complot international piloté par la FIDH (Fédération internationale des droits de l’homme). Pour lui, Kadour Chouicha ou Kamel Eddine Fekhar ne sont que des lièvres et une partie de la face cachée. D’après les révélations de Hocine Zehouane, « la FIDH travaille pour la récupération du dossier des droits de l’homme en Algérie, dans l’objectif de déclencher une révolution dans ce qui est appelé communément printemps arabe ». Selon lui, Rachid Malaoui, porte-parole du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique – non reconnu) est l’une des parties qui travaillent pour cet agenda. Vivant entre la France et l’Espagne, le syndicaliste, accuse Zehouane, « bénéficie de sommes d’argent importantes pour exécuter le complot ». C’est la déstabilisation de l’Algérie qui est recherchée. Le conférencier ne doute pas que ce qui s’est passé dans les pays arabes était le résultat d’un travail mené par des ONG étrangères qui ont su comment exploiter les jeunes pour mener la révolution. Plus loin, l’avocat accuse le FFS d’être associé à ce complot. « Même le FFS est complice avec la FIDH », a-t-il asséné, expliquant que pour les pays étrangers, il n’est pas normal que l’Algérie fasse l’exception dans cette vague révolutionnaire qui touche les pays arabes. Ali Yahia Abdenour n’est pas le fondateur de la LADDH Pour le devoir de l’histoire, explique maître Zehouane, il faut dire certaines vérités qui restent méconnues du grand public. La création de la LADDH en 1985 n’était pas à l’initiative de Ali Yahia Abdenour. Ce dernier « n’est pas le fondateur de la LADDH », témoigne-t-il. Et d’ajouter que « c’est au mois de décembre 1984, devant l’hôpital Mustapha Pacha, et à l’intérieur de ma voiture, que fut débattue l’idée de créer cette ligue entre Saïd Sadi et Mustapha Ben-Mohamed ». Ce dernier qui était militant du MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) est celui qui présidera par la suite le Parti des travailleurs (PT). Deux initiatives sortent alors du lot ; l’une à Alger et l’autre en Kabylie. En 1985, les deux groupes tiennent une réunion commune et ce fut le clash. Le groupe d’Alger essaye d’imposer Omar Lanouar comme président, alors que ceux de la Kabylie tenteront de porter Ali Yahia Abdenour. Le premier groupe qui fondera la LADH est vite reconnu par les autorités qui mettent tous les moyens à sa disposition. Alors que la LADDH ne sera reconnue que plus tard, après que ces militants furent traqués et poursuivis devant la Cour de la sûreté de l’Etat, pour de graves accusations comme l’atteinte à la sécurité nationale. Enfin, pour Zehouane, la question des droits de l’homme en Algérie, « a été instrumentalisée à tel point qu’elle a toujours fait l’objet de confrontation entre des escrocs ». « Même la justice est corrompue », pense-t-il, suggérant de « travailler à la sécurisation institutionnelle et constitutionnelle de l’Algérie ». Aïssa Moussi algerienews.info/les-verites-de-zehouane/
Posted on: Mon, 23 Sep 2013 11:21:21 +0000

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