Concernant mon dernier message sur ces deux adolescentes chinoises - TopicsExpress



          

Concernant mon dernier message sur ces deux adolescentes chinoises décédées « post-crash », je compatis aussi, bien entendu ! Mais franchement, on peut reconnaitre que c’est vraiment pas d’chance car, après cet enfer sur terre, elles tenaient quand même le bon bout. Je sais pas moi : c’est comme si tu étais sur le Titanic, que tu t’en sors indemne mais que tu crèves 48 heures plus tard d’une intoxication alimentaire après avoir ingurgité une boite de raviolis périmée. A ce moment-là, t’es direct nominé pour le Darwin Award… Parce qu’une précision s’impose : l’avion, c’est un dossier ULTRA-SENSIBLE dans ma tête ! Non, je ne suis pas QUE « christophemaephobe ». Je suis surtout « aviophobe » (apparemment, on dit aussi : « aérodromphobe » mais c’est vrai qu’on s’en fout un peu). Ceci dit, sur la question de s’envoyer en l’air, tout se passait bien dans ma vie jusqu’à un vol Istanbul-Paris (je ne me souviens plus du nom de la compagnie : « Crash Airlines » ? « Air Suicide » ?). Dans cet avion en carton, on a failli mourir à peu près 1453 fois en moins de 3 heures. En guise d’apothéose, on a effectué une mémorable descente sur Paris …le cockpit de cette poubelle volante à peu près la tête la première. A ce moment précis, j’ai arraché mon accoudoir (ceci dit, à l’instar de la carlingue voire des réacteurs, il devait déjà donner et depuis des lustres de grands signes de faiblesse…). Je vous promets, j’ai failli me péter 4 molaires tellement je serrais les mâchoires tandis qu’une jolie hôtesse me répétait (EN SOURIANT mais tout en se cramponnant à mon dossier QUAND MÊME !!!) : « No problem ! No problem ! All is alright, mister ! All is alright ! ». Le pire, c’est qu’une fois arrivé à l’aéroport – sain et sauf ; une sorte de miracle… -, j’ai aperçu un gros porteur décoller depuis la vitre à un mètre de moi (je vous assure : il me paraissait vraiment se trouver à un mètre de moi) et là, je me suis posé LA question interdite, LE truc auquel il ne faut surtout pas penser : « …mais, au fait, comment ça tient en l’air, un machin aussi lourd… ». Depuis, j’ai donc développé une phobie à l’intérieur de l’avion MAIS AUSSI à l’extérieur. Tout à fait ! J’ai également peur que les avions viennent s’écraser sur mes groles quand cette saloperie vient pratiquement croiser notre route. Sur l’autoroute, par exemple… (là, je me cache les yeux mais, rassurez-vous : ce n’est pas moi qui conduis). D’ores et déjà, il me faut devancer le raisonnement « bateau » qu’on assène à tous les phobiques de l’ « avion » : « C’est le moyen de transport le plus sûr et la probabilité fait que tu risques beaucoup plus ta vie en voiture ! ». Et gnagnagna et gnagnanère… Je vous assure, ce truc, ça ne parle jamais à un phobique de l’avion. C’est comme pour un arachnophobe. Tu peux toujours lui assurer qu’une mygale ça n’attaque pas l’homme : c’est pas pour ça qu’il va accepter de prendre son p’tit dej en sa compagnie… Conclusion ? Vade retro Airbus, Boing ! : la SNCF, toi, tu restes ma meilleure amie pour la vie…
Posted on: Tue, 09 Jul 2013 06:25:45 +0000

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